[Tribune] Les policiers accusés de sédition : un comble !
Avant que, sous la pression de leur ministre de tutelle, les syndicats Alliance et UNSA Police ne fassent machine arrière, ces deux organisations, fortement représentatives des policiers, avaient publié un communiqué de presse assez inhabituel. En effet, en une vingtaine de lignes, face aux émeutes qui déchirent actuellement le pays, ils s’étaient clairement annoncés « en guerre » et prêts à « entrer en résistance ». Ces déclarations n’ont pas manqué, une fois de plus, de provoquer de vives réactions à gauche, laquelle a brandi, comme à son habitude, « une menace de sédition » des forces de l’ordre et un appel à « la guerre civile » des policiers.
Pourtant, en prenant un peu de recul et en observant les faits qui se produisent depuis de nombreuses années, il apparaît comme évident que « la sédition » et « les menaces de guerre civile » proviennent bel et bien de ceux qui, aujourd’hui encore, sont à la manœuvre dans les quartiers et les villes de France. Ce sont bien ces individus qui, encouragés par les déclarations irresponsables d’une extrême gauche qui ne rêve que de chaos, tentent par la violence et les destructions de renverser les institutions d’un pays désormais affaibli et dans l’incapacité de soigner ses plaies intérieures.
Une fois encore, il aura fallu le prétexte de la mort d’un habitant de ces quartiers dits défavorisés pour qu’une frange de la population, plus prompte à récupérer un dramatique événement qu’à réellement faire preuve de compassion envers l’un des leurs, ne déferle, tel un tsunami, afin de se livrer aux pillages et aux destructions.
Alors oui, les policiers sont exaspérés. Ils sont fatigués d’être sans cesse exposés aux mêmes délinquants et criminels qui, à peine interpellés après avoir commis une infraction, sont aussitôt remis en liberté, notamment parce qu’ils sont mineurs.
À ce sujet — Émeutes à Nanterre : quand la poudrière s’embrase
Mais cette fois-ci, la lâcheté de nos dirigeants, pourtant étalée au grand jour depuis longtemps, a franchi un pas supplémentaire. En observant une minute de silence à l’Assemblée nationale à l’initiative de sa présidente macroniste, ce n’est pas seulement un défaut de soutien qu’ont ressenti les policiers, mais une véritable trahison à leur égard. En faisant bénéficier la mémoire de cet individu du même hommage que celui que l’on réserve habituellement aux héros de la nation, c’est un fossé profond qui s’est creusé encore un peu plus entre la classe politique en place et les défenseurs de la nation.
Pourtant, malgré cette rupture brutale, les policiers continuent et continueront de faire leur travail. Ils le feront pour les Français qu’ils sont chargés de protéger. Ils le feront parce qu’au-delà d’une classe politique en laquelle, comme beaucoup de nos concitoyens, ils n’ont plus aucune confiance, ils savent qu’ils servent une cause qui les dépasse. Ils le feront enfin parce que, dernier rempart des institutions de la République, ils ne veulent pas voir la France s’effondrer et livrée à la guerre civile.
Quant à nos dirigeants, tels ceux qui n’hésitent pas à abandonner et à condamner un policier avant même que notre justice ne se soit définitivement prononcée, honte à eux. Doublement honte à eux, car ils sont les premiers responsables d’une situation qu’ils ont largement favorisée. Par leur absence de clairvoyance tout d’abord, en laissant nombre de nos quartiers partir à la dérive. En acceptant, ensuite, au nom du « surtout pas de vagues », des comportements criminels inacceptables. En refusant, enfin, d’écouter et en stigmatisant systématiquement ceux qui, depuis de nombreuses années, tirent la sonnette d’alarme.
Une situation de non-retour a été atteinte. Notre pays est maintenant en danger d’implosion. Le temps du « face-à-face » annoncé par Gérard Collomb, il y a quelques années, est dépassé et fait place, désormais, à l’épreuve de force. Continuer à se voiler la face, c’est prendre la responsabilité du conflit interne inéluctable et fatal qui se profile.
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57 commentaires
Le président doit dissoudre l’Assemblée Nationale pour élire des députées qui défendent la République, la police et la France. Sinon démission de Macron et son gouvernement. Depuis 6 ans la France vit dans l’insécurité.
Vive notre police Nationale et municipale. Je suis volontaire pour m’engager dans la police et mettre LFI dehors. Mélenchon a voulu cette guerre civile.
C’est bien malheureux d’en arriver là ; MAIS , si j’osais je dirais que je suis presque « content » que ces émeutes aient lieu ! Et que le pays est a feu et a sang . C’est ni plus ni moins le résultat et la preuve de l’incompétence totale de Macron le cuistre et de son gouvernement de godillots . Et bien évidemment à cause de cette « europe » qui rogne de plus en plus la souveraineté de la FRANCE . Les Français ne veulent plus de cette immigration , à cause de ce fléau la FRANCE se meurt .
Les quartiers dits « défavorisés » nous ont quand même pompé 40 milliards et nul doute que le grand chef va encore sortir notre chéquier pour ses petits anges qui saccagent tout avec le sourire…
Alors les policiers crient leur raz le bol d’être considérés comme des punch in Ball et traités comme des moins que rien par nos zélites. Depuis le temps qu’ils alertent, rien n’y fait, dans leur tour d’ivoire nos oligarques mènent le radeau France vers les récifs.
Défendons notre police qui nous assure un minimum de sécurité !
Nous sommes en droit de nous interroger sur l’opportunité et la « légalité » de cette fâcheuse minute de silence si ce n’est encore au nom du pas de vague : c’est réussi nous avons un raz de marée… et après que ce passera-t-il, ces énergumènes refuseront de payer en caisse et on leur dira aussi vous avez raison ?
La majorité silencieuse doit être appelée à défiler en ville pour les soutenir.
Mais qui aura le courage de lancer cet appel ?
Nous sommes à 1000 % avec la police.
Si la Police cède, c’est le pays qui est plongé dans la guere civile. D’ailleurs, il est curieux que médiatiquement si peu de cas soit fait des citoyens abandonnés par l’Etat qui doivent défendre eux-mêmes leurs biens et leur vie.