On aimait Jacques Chirac… malgré ses 7 péchés capitaux !
Lors du décès d’un homme public, il est bienséant de lui rendre hommage en faisant mémoire de tout ce qu’il a apporté au pays. Je m’associe aux témoignages qui soulignent les qualités de Jacques Chirac, sa chaleur humaine, son énergie, son enthousiasme, son amour de la France, son amour de la vie.
Cette reconnaissance générale et les points positifs de son bilan politique autorisent l’expression d’un regret : il est dommage que ce bilan ait été entravé par sept décisions qui n’ont pas favorisé la bonne gouvernance de la France.
1) Le principe de précaution inscrit dans la Constitution conduit à décourager les initiatives de progrès et à paralyser l’action.
2) Le quinquennat fait du président de la République un chef politique tributaire des aléas de l’opinion au lieu de l’arbitre qu’il était avec le septennat.
3) Le « regroupement familial » a servi d’amorce et de prétexte à un développement désordonné de l’immigration.
4) Le refus d’inscrire les racines chrétiennes de l’Europe dans sa Constitution expose sa civilisation propre à se diluer dans un mondialisme anonyme.
5) La suppression du service militaire, expliquée par des raisons techniques, a laissé un vide sur le plan de la cohésion sociale.
6) La croix du combattant aux militants des Brigades internationales en Espagne leur a été donnée au mépris de l’exigence d’un combat au nom de la France.
7) La loi sur le CPE (contrat première embauche), promulguée et retirée le même jour face à la rue, a nui gravement à l’autorité de l’État.
Et malgré tout… on l’aimait bien. Il avait du panache !
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