L’aide au développement sera amputée de 2 milliards d’euros, en 2025

L'aide aux pays pauvres était la cible de critiques sévères de Sarah Knafo (Reconquête) et Guillaume Bigot (RN).
Brève 1

Selon le magazine Challenges, l’aide française au développement va être amputée de 2 milliards d’euros dans le budget 2025 : elle serait donc « la mission qui a subi la coupe la plus sévère ». Ce financement avait bondi de 45 %, lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Challenges y voit les conséquences de l’austérité budgétaire, mais aussi de la « violente campagne orchestrée notamment par l’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo ». Le député RN Guillaume Bigot avait par ailleurs conduit sur l’AFD, en février 2025, une mission pour avis budgétaire au nom de la commission des Affaires étrangères, assortie de fortes critiques dont il avait fait part à BV. Sarah Knafo, qui avait elle aussi été reçue par BV, se félicite de cette coupe : « Deux milliards sur seize, ce n'est évidemment pas assez, écrit-elle, sur X. Mais une prise de conscience doit toujours démarrer quelque part ! »

Vos commentaires

61 commentaires

  1. Pourquoi ce sous-titre « l’aide aux pays pauvres » . Sarah Knafou a largement démontré que la soi-disant « aide au développement «  n’allait pas qu’aux pays pauvres. La France aidant notamment la Chine… san doute moins pauvre que nous !

  2. Il reste encore 14 millions, c’est injustifié ! Car si on calcule la dépense vertigineuse des aides sociales aux étrangers venant des pays « en développement », en particulier dans le domaine de la santé (les français n’étant plus prioritaires), cette aide au développement devrait être supprimée ! Mais bravo à Sarah Knafo d’avoir déjà obtenu ce résultat.

  3. On ne peut distribuer que ce que l’on a. Les caisses sont vides et notre dette abyssale!… Charité bien ordonnée commence par sois-même. STOP à la distribution à tort et à travers de l’argent des Français…

  4. Comme quoi, avec de la persévérence et une bonne campagne médiatique, nonobstant les silences des médias sous contrôle, on peut parvenir à « infléchir » les décisions gouvernementales. Je dis infléchir car 2 milliards sur 16 cela reste très peu lorsque l’on est à la recherche du moindre Euro à grater sur les citoyens, assurés sociaux, retraités mais surtout pas les fonctionnaires et les comités théodules parfaitement inutiles.

    • J’en ai été bénéficiaire puisque j’ai sué (beaucoup) en réalisant des programmes relevant de l’Aide au développement. C’était une grande chose dont nous pouvons être fiers pour de multiples raisons. A commencer par son utilité et par la proximité avec les bénéficiaires qu’elle suscitait. Plus que par d’immédiats retours financiers à notre avantage. Seulement comme souvent les acteurs changent, la routine puis l’idéologie s’installent. Etc. En fait tous programme et toute administration (s. lato) devraient être révisés périodiquement et parfois supprimés. C’est ce qui se fait assez brutalement aux USA et à quoi s’attellent Sarah et Guillaume.

      • Ben voyons ! …
        « L’Aide au développement » de la CHINE se « justifie » ? ! … « L’Aide à l’Algérie » aussi ? ! … Et que dire du « pognon de dingue » donné à zelensky et toute sa clique de corrompus ? ! …
        Moi, quand je n’ai rien dans mon frigo, je ne prends pas dans l’assiette de mes enfants pour aller nourrir ceux des autres ! …

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