J’accuse Yassine Belattar et Lacrim d’exacerber les tensions

Belattar

À en croire les témoignages rapportés par la presse, Claude Sinké était un homme « atypique ». À Saint-Martin-de-Seignanx, beaucoup d'habitants et même des élus estimaient que ce vieillard de 84 ans était « psychologiquement perturbé ». De nombreux journaux, cependant, titrent sur le passé politique de cet « ex-candidat FN ».

Avoir été militant et investi par le FN aux élections départementales de 2015 ne lui confère aucun caractère atténuant ou aggravant dans l'acte criminel qu'il a commis ce 28 octobre. Jusqu'à preuve du contraire, le FN devenu RN ne demande ni à ses sympathisants, ni à ses adhérents, ni à ses cadres de commettre des crimes : ce qui est valable pour les autres partis de la république l'est pour celui-ci.

L'acte de Claude Sinké est impardonnable : on ne s'en prend pas à un lieu de culte, on ne tire pas sur des êtres humains. La justice doit passer car nous sommes dans un État de droit.

Une fois qu'on a dit ça, il faut se poser des questions sur les faits générateurs.
Qu'est-ce qui a poussé Claude Sinké à commettre l'irréparable ?

Depuis plusieurs jours, le débat sur le voile exacerbe les tensions, on assiste à une montée inexplicable de prises de position provocatrices de certains cadors médiatiques de confession musulmane.

D'un côté, le rappeur Lacrim dit : « La France est un pays de fils de pute. »

De l'autre, l'humoriste Yassine Belattar hurle : « Nous, les musulmans, ne sommes pas dans un projet d'assimilation. La France doit s'habituer au fait que nous restons. Si vous ne nous aimez pas, nous avons préparé nos enfants. »

Dans un moment où notre pays a besoin que chaque citoyen évite de surfer sur les peurs, incontestablement, ces genres de sorties ne font qu'envenimer les choses, même si rien ne saurait, évidemment, justifier l'acte de Claude Sinké.

Alors, j'accuse Yassine Belattar et Lacrim d'exacerber les tensions. Veulent-ils nous conduire à ce chaos que personne ne souhaite, combien de Claude Sinké vont-ils encourager avec leurs propos ?

Attention, ne jouons pas avec le feu. Un sage africain, Félix Houphouët-Boigny, a dit : « Le vrai bonheur, on ne l'apprécie que lorsqu'on l'a perdu. »

Pour ne rien rater

Revivez le Grand oral des candidats de droite

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois