Explosion de violences à Nantes : 22 fusillades depuis le début de l’année
Le vent a tourné, pour la belle ville de Nantes où il faisait autrefois si bon vivre. Résidence des ducs de Bretagne jusqu’au XVIe siècle, ville-port au confluent de l’Erdre et de la Loire, cité aux mille parcs et jardins… Celle qu’on appelait la « Venise de l’Ouest » est aujourd’hui devenue un redoutable bastion de violences où les fusillades succèdent aux rixes et aux agressions.
Il ne faut pas remonter bien pour loin pour retrouver les dernières violences recensées dans la ville : le 30 mai, des coups de feu éclataient dans le quartier Malakoff, faisant un blessé, selon le témoignage d’un passant. Un nouveau coup d’éclat, qui a fait monter à 22 le nombre de fusillades survenues depuis le début de l’année. Trois jours plus tôt, ce sont cinq adolescentes qui étaient agressées sexuellement en sortant d’un kebab, peu avant minuit. Au début du mois, un policier qui contrôlait les passagers à bord d’une voiture volée se faisait emporter par le véhicule et traîner sur une vingtaine de mètres par les fuyards. Début avril, un jeune homme de 28 ans sortait d’un bar avec sa bande d’amis. En tentant de repousser des jeunes qui essayaient de voler leurs affaires, le jeune garçon se faisait trancher le biceps sur 24 centimètres. On pourrait recenser ces agressions à l’infini, tant elles sont devenues monnaie courante dans cette ville de Loire-Atlantique. Pour endiguer le fléau, la CRS 8 a été dépêchée en urgence, ce mardi 30 mai, dans deux quartiers nantais dits « sensibles », Bellevue et Malakoff. Une délégation qui représente entre 40 et 50 forces de l’ordre, et qui n’a pourtant pas empêché que des rafales de tirs surviennent dans ces mêmes quartiers, la nuit même de leur arrivée.
Joint par BV, Bryan Pecqueur, membre du bureau départemental du Rassemblement national, fait part de son inquiétude. « Bien sûr qu’il faut augmenter les effectifs des forces de l’ordre, c’est tout à fait positif d’envoyer du monde. Mais c’est un pansement sur une plaie, on ne règle toujours pas le problème à la source », explique-t-il. « Depuis 2014, Nantes arrive en tête en termes de criminalité, de délinquance… On est même parfois passés devant Marseille pour le nombre de fusillades. Le laxisme des élus locaux n’arrange en rien cette situation infernale. Ils donnent des subventions aux associations immigrationnistes comme SOS Méditerranée et ne combattent pas les milices antifas pourtant très connues, qui profitent des réformes sociales pour saccager la ville », déplore l’ex-candidat aux législatives. Si l’insécurité était autrefois circonscrite aux banlieues nantaises, elle a désormais fait son apparition dans tous les quartiers, jusqu’au centre-ville de Nantes qui abrite notamment, sur la grande place du Commerce, un point de vente de drogue. Et malgré la menace qui s’étend, la municipalité persiste : le maire, Johanna Rolland, se dit ainsi « défavorable » à l’armement de la police « par conviction ». Une position que pourfend le Rassemblement national, partisan d’une police municipale armée, présente 24 heures sur 24, et secondée par des caméras de vidéosurveillance. Il faut dire que la même élue déclarait, en septembre 2022, que « jamais la police municipale, parce que ce n’est pas son travail, ne pourra empêcher un viol de rue aussi terrible, insoutenable et dramatique soit-il », rappelle Bryan Pecqueur. Si l’on part comme ça, évidemment…
On attend inlassablement la politique ferme que beaucoup appellent de leurs vœux, année après année, étonnés de voir que cela équivaut presque à demander la Lune.
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21 commentaires
comment des fusillades ? partout c’est le nouveau jeu à la mode, avant c’était le paint ball, maintenant c’est à balles réelles, Nantes, rennes, grenoble, paris nantua, Marseille, Bordeaux, Nice, j’en oublie surement, mais tout àa on commence à s’y habituer, ce soir darmanin fera encore une envolée de paroles « nous allons sévir, ils seront durement sanctionnés tout çà en haussant le menton », et demain ce sera pareil.
La guerre civile bat son plein un peu partout en France et l on fait comme s il ne se passait rien , les français tournant la tête tant qu ils ne sont pas touchés en leur sein et quand c est le cas ils disent vous n aurez pas ma haine, font des marches blanches et brûlent des bougies ce qui qui fait se plier de rire l’ennemi qui continu de plus belle en toute impunité
Il y a entre une et trois fusillades par jour en ce moment.
On nous rabâche que ce sont des « règlements de comptes » mais sans jamais en apporter la preuve ni parler des suites judiciaires.
Forcément, il ne faudrait pas réveiller les gens, tant qu’on leur raconte que ce sont des racailles qui s’entretuent, ça n’émeut personne. Mais quand on regarde les classements des observateurs de la criminalité internationale, on apprend que la France est pire que la Colombie pour les violences infligées aux innocents.