Comme tous les ans, le FN a célébré Jeanne d'Arc le 1er mai. Quelle signification cette manifestation revêt-elle pour lui ? Comment le FN réagit-il, en cette fête du Travail, aux dégradations perpétrées par les militants d'extrême gauche ? Jordan Bordella, président du FNJ et conseiller régional d'île-de-France, répond aux questions de Boulevard Voltaire.

Le 1er mai, comme tous les ans, le Front national célébrait Jeanne d’Arc.
Quelle signification a pour vous la journée du 1er mai ?

Elle a deux significations. D’abord, nous avons rendu hommage à Jeanne D’Arc à Paris avec les cadres et les élus franciliens ainsi qu’à Cannes avec Marine Le Pen et les parlementaires du Front national.
Ensuite, le 1er mai c’est aussi la fête du Travail. Nous avons donc tenu à réunir à un an de la compagne des élections européennes, l’ensemble de nos partenaires européens à Nice. Nous avions organisé un grand meeting pour une grande fête des nations.

Les leaders italiens et néerlandais n’ont pas pu se rendre à cette manifestation.
Savez-vous pour quelle raison ?

En ce qui concerne Mattéo Salvini, il est en tractation pour intégrer le gouvernement. C’est tant mieux pour eux et cette absence peut donc aisément se comprendre. Cela témoigne de la montée des souverainistes dans les différents partis partout en Europe.
Nous souhaitons que les eurosceptiques, les partisans de l’Europe des nations, des libertés, des coopérations soient les grands majoritaires du parlement européen en 2019.

Quelle est la position du Front national sur les violences qui ont eu lieu en marge des manifestations pour la fête du Travail ?

Comme d’habitude, on constate à chaque fois au tour de ces rassemblements, des milices d’extrême gauche, des milices antifas qui viennent faire régner leur loi, s’en prendre au mobilier urbain, aux forces de l’ordre et aux institutions de la République, et hurler des slogans anti-français et anti-flics. Nous en avons l’habitude. Les précédents gouvernements de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve a fait preuve d’un laxisme inouï à leur égard. Nous demandons aujourd’hui, plus que jamais, leur dissolution.

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01 mai 2018 à 21:32

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