Et la femme fit pipi debout. L’urinoir pour femme, une idée pour le concours Lépine ?

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Faire pipi debout : l’idée turlupine la féministe acharnée. Égalité en tous lieux et toutes circonstances. Même les plus naturelles. Pour celles qui ne supportent plus le soulagement urinaire en position assise pendant que l’homm, droit sur ses jambes, arrose la faïence d’un jet dominateur, le concours Lépine propose, cette année, l’urinoir mobile pour femme. L’utilisatrice se hisse à la hauteur de son alter ego et, à son tour, le nargue. Elle aussi peut, d’un geste machinal, ouvrir sa braguette et envoyer du pipi aux alentours. Et peut-être même plus loin ! Autre concours, autre enjeu. Cet aspect donnera lieu à compétition le moment venu.

Gina Perier, inventrice française résidant au Danemark, défend son produit à l’aide d’arguments assez fumeux. L’objet serait adapté aux « lieux de vulnérabilité » tels que festivals, camps de réfugiés et zones sinistrées. Faut-il comprendre que le festivalier, le réfugié et autres sinistrés seraient plus intrusifs dans les toilettes que l’automobiliste sur une aire d’autoroute ? S’ils le sont effectivement, la lutte féministe signe, avec cet ustensile, une adaptation, pour ne pas dire soumission, aux comportements déplacés. Il n’est en rien admissible qu’une femme soit « dérangée » dans ces moments-là. Et puis, derrière la porte, en quoi la position assise ou debout changera les données du problème ? Le néophyte peine à comprendre les bénéfices « techniques » de l’invention.

Mais il n’y a pas de portes ! Ah, d’accord. L’engin, dénommé « Lapee », consiste en une plate-forme surélevée de trois places non séparées par une cloison. Le pipi en trio. Discussions, convivialité, échanges virils… Mais a-t-on prévu une version blindée pour le réfugié à la fois sinistré qui est venu assister à un festival ? Le cumulard de ces trois particularités pourrait s’avérer coriace.

L’urinoir mobile est directement connectable à un système d’évacuation et contient un réservoir de 1.100 litres, « soit l’équivalent de trois femmes qui urineraient en continu pendant 48 heures », précise l’inventrice. Après une bonne fête de la bière, certaines militantes du pipi debout partent à la recherche du « Lapee » durant des jours et des jours. D’où ce tsunami urinaire lorsqu’elles l’ont enfin trouvé.

S’il est indéniable que la femme rencontre plus de difficultés que l’homme à se ménager un espace d’intimité pour satisfaire ce besoin, l’intérêt de l’invention à faciliter la manœuvre n’apparaît pas clairement.

Après la Suède, qui recommandait aux hommes de faire pipi assis, la station debout pour les femmes, venue du Danemark, confirme l’adhésion des pays scandinaves aux délires mondialistes. Les uns assis, les unes debout. Toute une symbolique dans laquelle l’égalité semble être le prétexte à une volonté de domination inversée d’un genre sur l’autre.

Pour en finir avec le viol, il ne manque plus que la Norvège propose la ceinture de chasteté pour homme. Équipée d’un robinet, cela va sans dire.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

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