[DANS VOS COMMENTAIRES] « Pour ne pas sombrer dans un total déshonneur »

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« L’honneur est la dernière richesse du pauvre », disait Camus. En termes de pauvreté, en France, on commence à s’y retrouver. Quant à l’honneur, il en est qui n’ont de cesse de le brader !

Ainsi, notre éditorialiste Marc Baudriller commençait fort, cette semaine, avec son plaidoyer pour l’honneur des paysans qui « incarnent la France du non ». Caramouchcal ajoute même qu’« ils représentent le dernier rempart qui protège ce qu’il nous reste de France, et si nous les aidons tous, nous pourrons sauver ce qu’il reste de notre pays en lambeaux, notre dignité y compris ». Hélas, avec « des politiques qui ne connaissent rien au monde paysan », comme le dit Schmitt, il semble bien difficile de lutter pour sauver ce que Panchoa JP désigne comme « un patrimoine culturel et religieux où la transmission et la résistance permettent de maintenir un art de vivre campagnard lié au temps qui passe et au temps qu’il fait ». D’autant que, selon Bruno : « Pour cela, il faudrait prononcer un mot tabou, un sujet dont ils ne parlent jamais : "frontières". » Or, poursuit-il, « si les écolos commençaient à mettre des frontières pour les haricots et les poulets, d’autres pourraient avoir l’idée d’en mettre pour les humains. Et ça, ce ne serait pas possible. » Alors, « tout est perdu, fors l’honneur », pour nos paysans ?

Pendant que les paysans français se battent pour leur survie contre le Mercosur, notre Président, comme nous le raconte Georges Michel, tente de mener la danse en Amérique du Sud mais, comme le dit Patrick Sinclair, pour « Macron, après le en même temps, le tango argentin, un pas en avant deux pas en arrière, cela lui va si bien ». Il est vrai que comme Tavalette, on pourrait se demander [ce que nous voulons] au juste et dans quel pays [nous] voulons vivre. Si c’est dans un parc d’attractions géant, alors nous sommes sur la bonne voie et ne changeons rien. » Un parc d’attractions dans lequel certains seraient les empêcheurs de tourner en rond. Sylvain Tesson, par exemple, censuré par la Sorbonne, comme le raconte notre journaliste Iris Bridier, un esprit libre que cette prohibition honore car, comme le dit Jihème, « les pseudo-intellectuels de l’université wokiste trahissent la mission multiséculaire d’une institution universitaire digne de ce nom ». De simple bon sens, renchérit : « Et Dieu créa … l’ân-iversitaire. » Une mise à l’index qui ne rend pas hommage à l’histoire de cette université « qui fut un temple du savoir dès 1253 grâce à un certain Robert de Sorbon, pour devenir "La Sorbonne" en 1257 [et qui] est tombée bien bas », comme le remarque Acadie, qui ajoute, ironique : « Même à marée basse en équinoxe, on cherche ce qu’il en reste, en vain… » À tout seigneur, tout honneur : finalement, Sylvain Tesson devrait être honoré de voir ainsi sa liberté d’esprit récompensée.

Les universités françaises ferment leur porte aux ultimes résistants à la doxa dominante, la Justice requiert des sanctions qui semblent disproportionnées contre un parti qui dérange. Pour Eddy, c’est simple : « La Justice se vautre encore dans le déshonneur. » Et Maria William lui répond, railleuse : « Vous parlez de l’honneur de la justice… » Manifestement, « il y a des gens qui observent les règles de l'honneur, comme on observe les étoiles, de très loin », comme le disait Victor Hugo…

Cette semaine, s’il en est bien un qui n’a pas « abdiqué l’honneur d’être une cible », c’est Boualem Sansal, dont l’arrestation en Algérie a provoqué une vague d’indignation et de soutien chez nos commentateurs. Ce Soljénitsyne algérien mérite au moins cela, pour Jacques Darricarrere : « Notre soutien à cet homme qui fait partie de ceux qui ont eu raison trop tôt et qui en paye lourdement le prix ». Il espère « un peu de courage de notre classe politique [ce qui] serait un signe fort ». Un courage auquel Wasp ne croit plus : « Le courage de Macron, bel exemple d’oxymore. » Attendons de voir ce que fera notre gouvernement. Pour L’élue58, « cette fois, la France doit appliquer des sanctions à l’Algérie pour ne pas sombrer dans un total déshonneur » parce que, comme Publilius Syrus le disait, « qui a perdu l’honneur n’a plus rien à perdre ».

Vos commentaires

16 commentaires

  1. Il faut rien attendre de Macron, il va embastiller MLP pour 2 ans et l’interdir de tous mandats. Il risque de faire mieux pour B.Sansal…c´est un migrant…..D´un autre cote B.Sansal devait bien se douter de ce qui se passerai en posant ses pieds en Algérie.

  2. Nous avons en France une communauté de ce pays, effectivement « biberonné » à la haine de notre pays. Et de nombreux actes très concrets de haine et d’agressions, …
    Il faudrait que les français en prennent conscience largement, pour commencer à s’en défendre…

  3. Mais que diable allait il faire dans cette gal§re !!!!!! s’il connaissait risque et menace pourquoi , il faut dire qu’il n’est pas malin !!! pour le reste je n’en sait pas assez ! et ce Macron doit quoi se mêler t il de tout !!!!!!! srg C

  4. Je suis un admirateur de <Boualem Sansal. Je suis d'accord avec tout ce qu'il dit à propos de l'islam. Mais comme tous les gens les plus intelligents il a commis une petite bêtise. Pourquoi aller chercher des histoires en disant qu'une partie de l'Algérie était marocaine? C'est une grossière erreur de sa part. C'est dommage. Espérons que l'Algérie le libère le plus vite possible!

    • Il a raison de le dire pusique c’est une vérité ! On ne peut dun côté haïr le pays qui vous a colonisé et en même temps s’attribuer les territoires que la France avait délimité avec les frontière qu’elle a créé . Le Maroc chérifien comprenait le sahara occidental avant même que les espagnols ne se l’attribuent ce qui fait qu’ils sont plus crédibles sur le sujet que les algériens, qui , si on devait s’en tenir à ce que représentait la région des barbaresques et el djezaïr , ne comprenait que les villes des régions côtières sans parler des berbères nomades du sahara et ceux de la Kabylie . Formaient ils un pays cohérent avant la conquête d’Algérie qui a permis la cohabitation de plusieurs ethnies sur un seul territoire mais le FLN omnipotent au pouvoir en Algérie est incapable de reconnaitre ce que la France lui a légué sans parler du gaz et pétrole dont nos ingénieurs ont permis l’exploitation mais ont permis, aussi , aujourd’hui ,à l’Algérie, de faire chanter la France tout en gardant le pouvoir grâce à la manne financière que cela génère .

    • Le gros problème de la France avec l’algérie, c’est que nous avons une très forte communauté de ce pays en France et qu’ils sont « biberonnés » depuis leur naissance à la haine de la France, qui de reculades en reculades, nos électeurs et élus nous ont complètement discrédités.

  5. L’Algérie prend tous les attributs d’un pays islamiste : arrestations arbitraires, désignation d’un ennemi, surveillance généralisée, bourrage de crâne, intimidation. Les Algériens qui défendent ce régime devrait rester dans leur pays bien aimé.

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