Dans vos commentaires cette semaine : Macron devrait lire BV ! Et bien d’autres

Chaque semaine, c’est près d’une centaine d’articles, d’interviews ou de reportages qui sont publiés sur BV. Vous pouvez imaginer la quantité de commentaires laissés sur notre – votre – site par nombre d’entre vous, chers lecteurs. Quel pourrait-être le fil-guide à ces centaines de messages ? Pour faire court, disons un attachement profond à l’identité de notre pays, à ses traditions, ses coutumes, mais aussi un bon sens qu’on pourrait qualifier de paysan. Oui, c’est ça, le bon sens ! Attachement à la France, bon sens mais aussi colère. Colère de voir le pays se déliter. Colère de voir que le bon sens semble trop souvent abandonné par nos élites.

Prenez, par exemple, la question de la transition écologique en zone rurale, où vivent des millions de Français, traitée par Yves d’Amécourt. Vous avez été nombreux à réagir à cette tribune en évoquant les problèmes très concrets auxquels vous êtes confrontés. Tara, par exemple : « Oui, je me demande comment cela se fait, mais ma maison, double vitrage, plus isolation intérieure (mais datant de vingt ans) est donc en classe F. Nous avons demandé ce qu’il fallait faire. Les fenêtres ont plus de dix ans. Il faut donc les changer et refaire l’isolation… » F. Jacquel, lui, nous raconte aussi sa mésaventure : « Il y a deux ans, dans le même souci d’économie d’énergie, j’ai commencé une étude pour isoler par l’extérieur les murs en parpaings. Quand j’ai voulu concrétiser ce projet, j’ai découvert que je n’avais plus droit aux aides de l’État. Entre-temps, j’ai vendu mon chalet en viager occupé. N’étant plus propriétaire, je n’ai plus droit à rien. Seul l’acheteur pourrait effectuer des travaux subventionnés. Où est la logique ? » Bonne question, cher lecteur !

FB l'a peut-être trouvée, cette logique. C'est une « politique très efficace pour finir de laminer les classes moyennes, qui louent souvent un ou deux appartements comme complément de revenus ou de retraite. Remettre un appartement aux normes électriques et d’isolation coûte une fortune, dont les subventions ou les augmentations de loyer rendues possibles par les travaux ne remboursent qu’une infime partie. Tout cela pour des logements qui risquent à tout moment de finir en squats. » Montvives.canalblog pense lui-aussi que « d’une façon générale, les propriétaires bailleurs, ne pouvant pour la plupart assurer le financement de la rénovation énergétique, vont vendre ». Et d’ajouter : « On dirait que c’est voulu et que l’État veut forcer les classes moyennes, ayant quelques petits biens immobiliers, à la vente… Est-ce l’influence de l’idéologie de gauche : plus aucun proprio capitaliste, tous égaux dans la pauvreté ? Ou les fonds de pension lorgnent-ils du côté de tous ces biens ? » La question se pose.

Mais l’on pourrait évoquer aussi la question si fondamentale de l’éducation. Chaque dimanche soir, Virginie Fontcalel nous livre son expérience de prof en France. Comment, en effet, ne pas être en colère face au manque de bon sens ? Anode nous raconte : « Après 25 ans d’enseignement en collège, ma fille jette l’éponge. Elle ne supporte plus la lâcheté généralisée des cadres de l’Éducation nationale. Des RH inexistants, des chefs d’établissement "surtout pas de vague", des élèves qui ne travaillent pas et des parents invisibles. Des vols, au point que les profs se déplacent avec leurs affaires, sans rien laisser dans leur casier. Du harcèlement, et j’en passe. Pendant ce temps-là, le ministre lutte contre l’homophobie… » Loutronne, de son côté, nous rapporte : « J’ai rencontré un jeune qui a démarré à la dernière rentrée sa formation pour être enseignant, formation sur 5 ans. Il m’a dit qu’on leur avait déjà appris que si Mélanie décidait tout d’un coup qu’elle était un garçon et que son nouveau prénom était Pierre, l’enseignant était obligé de l’appeler Pierre. »

Cela dit, ceux qui pensent qu’il faut aller chercher l’inspiration ailleurs pour dégraisser le mammouth, par exemple aux États-Unis, pays libéral par excellence, devraient y réfléchir à deux fois. Ré-zo-ré fait remarquer que « les USA qui ont des études payantes et fort chères ne sont pas mieux lotis. Dans ce berceau du wokisme, les outrances affectent les professeurs qui ne trouvent pas d’aide de la part de leur hiérarchie et peu de considération de la part des parents, encore moins des étudiants. »

En ce dimanche de Pâques, terminons tout de même sur une touche d’espérance. Vous avez été très nombreux à lire (près de 22.000 !) et apprécier l’article de Marie Delarue, « Ils sont missionnaires en terre musulmane… dans le sud de la France », sur la communauté des Missionnaires de la Miséricorde divine, implantée à Toulon. Catchow s’exclame : « Voici un article qui fait plaisir à lire, en particulier en ce week-end de Pâques. » Notre lecteur ajoute : « Je ne connaissais pas ces missionnaires et j’admire leur courage et leur engagement. » Pharamond, en lisant cet article, ne peut s’empêcher de penser au livre de Sonia Mabrouk, Reconquérir le sacré. Une Sonia Mabrouk que BV recevait dans son salon, samedi soir. Notre lecteur lance un appel que beaucoup d'entre nous pourraient reprendre, sans pour autant être des grenouilles de bénitier. « Montrer que nous sommes forts parce que fiers de notre foi et, au-delà, de notre religion, cette chose mystérieuse qui nous "relie" par un sacré commun. Porter haut les signes extérieurs de notre civilisation, c’est le seul moyen de la défendre contre l’envahissement d’une autre civilisation qui veut s’imposer à nous. Nous ne sommes plus en 1905, il est temps de faire revivre le rite de nos processions traditionnelles qui étaient des manifestations sublimes d’unité, elles montreront que nous n’avons pas peur d’être étouffés. » Il n’y a pas qu’Emmanuel Macron qui devrait lire BV…

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