Meurtre d’une femme de 73 ans à Rennes : le suspect déjà condamné 24 fois

Une Justice défaillante ? Une semaine après le meurtre de Monique, 73 ans, dans son appartement de Rennes, un homme de 40 ans, « très défavorablement connu des services de police et de la justice », a été mis en examen pour « meurtre précédé ou suivi de crime (en l’occurrence le viol) » et pour « vol dans un lieu d’habitation ». Contacté par BV, le procureur de la République de Rennes précise, dans un communiqué, que le casier judiciaire du mis en cause « comporte 24 condamnations, pour divers types d’infractions : vols aggravés, violences aggravées, menaces, agression sexuelle, infractions routières et à la législation sur les stupéfiants ». Incarcéré en mai 2023 pour purger sa dernière peine, l’individu a été libéré en décembre 2024, « sans aménagement de peine ». Anthony Grelet, délégué au bureau départemental Ille-et-Vilaine d'Alliance Police nationale, contacté par BV, n'est malheureusement pas « étonné » du profil du suspect. « On a déjà eu affaire à lui par le passé. Il est connu du secteur par les policiers. C'est un SDF, un marginal mais propre sur lui. Quand on le croisait dans la rue, il était toujours en tenue propre avec un sac ou une valise. Il était connu pour plusieurs infractions mais jamais aussi graves », explique le policier.
Un meurtre barbare
Le 26 mars dernier, peu avant midi, les secours sont appelés avenue du Sergent-Maginot, à Rennes. Sur place, dans un appartement du rez-de-chaussée, ils trouvent le corps inanimé de Monique, 73 ans. La septuagénaire n’est alors plus « vêtue que de son soutien-gorge et d’un pull », précise le procureur. Le visage tuméfié et couvert de sang, la victime est en arrêt cardio-respiratoire. Et malgré leurs efforts, les secours ne parviendront pas à la réanimer.
L’autopsie réalisée sur le corps de Monique conclut que « le décès est consécutif au traumatisme crânio-facial, encéphalique et cervical ayant entraîné les nombreuses fractures constatées et les hémorragies méningées ». Autrement dit, la victime a reçu des coups d’une extrême violence, notamment au niveau du visage, qui ont entraîné la mort. Des témoins rapportent que des tâches de sang ont été découvertes jusque dans le hall de l’immeuble, preuve de la brutalité de l’attaque. « C'est un acte sauvage, constate Anthony Grelet, La violence des coups, les tuméfactions témoignent d'un acharnement. »
À cette violente agression physique s’ajoute une suspicion de viol. En effet, comme le rapporte le procureur, « outre le corps largement dénudé de la victime, les enquêteurs ont constaté la présence de deux emballages de préservatifs, dont l’un est vide », sur les lieux du crime.
Un marginal multi-condamné
Cinq jours après la découverte du corps de Monique, les forces de l’ordre ont pu, sur la base des témoignages et des images de vidéosurveillance, interpeller un homme de nationalité française, « connu pour être un marginal fréquentant une structure sociale proche des lieux ». Placé en garde à vue, l’individu nie « catégoriquement » les faits qui lui sont reprochés. Pourtant, son ADN a été retrouvé sur une bouteille d’eau, découverte dans un jardin mitoyen à l’appartement de la victime ainsi que sous les ongles de la septuagénaire. Par ailleurs, plusieurs témoins assurent le reconnaître sur photos. La tenue et le sac que portait l’auteur des faits ont enfin été retrouvés dans ses effets personnels. Confronté à ces éléments accablants, le suspect refuse toujours de donner des explications. À l'issue de sa garde à vue, l'homme a finalement été mis en examen par le juge d'instruction et placé en détention provisoire, « conformément aux réquisitions du parquet de Rennes ». L’hypothèse d’un deuxième suspect, un temps évoqué par des témoins, n’est aujourd’hui pas « vérifiée », assure le procureur.
Avec Alliance Police nationale, Anthony Grelet appelle à « un choc d'autorité ». « Les policiers sont déçus, voire parfois en colère, d'interpeller toujours les mêmes personnes. Il faut revoir la chaîne pénale et repenser les sanctions », conclut le policier.
Monique laisse derrière elle le souvenir d'une femme aimée de ses voisins, comme le rapportent nos confrères de la presse locale. Surnommée « Mamie » par les habitants de l'immeuble, cette ancienne infirmière aimait faire le ménage dans le hall, accueillir les nouveaux habitants avec des gâteaux et rire avec les enfants. Celle qui était « les yeux et les oreilles du HLM » n'hésitait par ailleurs pas à chasser ceux qui consommaient de la drogue dans la cage d'escalier.
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40 commentaires
Pour ce genre de meurtre ( vieillards, enfants….etc.) rétablissement de la peine de mort.
Violée oui, mais avec préservatif môssieur le juge. Ça mérite bien la clémence non ? Triste fin pour « Mamie ».
On n’en peut plus.
nouvelle carte de fidélité comme les supermarchés avec la place vendome, cumulez les points pour obtenir un bracelet électronique
À sa 25 ème condamnation la Justice lui remettra peut-être une décoration !
Un très très grand merci à la Justice pour sa clairvoyance.
PAIX à son âme.
Pendant ce temps ces juges dorment bien sur leurs deux oreilles et continuent leur petite vie tranquille et paisible.
La colère m’envahit
Où est la justice qui met en prison ou sous bracelet électronique des citoyens inoffensifs mais laisse les assassins dehors , il faudra qu’un jour cette justice réponde de ses actes!
Tous les jours on peut lire de tels faits et les connards de Français ne pensent qu’aux vacances et aux loisirs !!
Un détail. Un fait divers . Un petit accident comme le disent nos bourgeois boheme socialistes alliés des pires pourritures de la France insoumise.
Moi, j’en ai marre de payer pour ces gens-là –
Une récidive … bien … 2 … pourquoi pas … mais 3 = sanction radicale et définitive. – POINT .
Ils ne veulent pas r entrer dans nos rangs… tant pire pour eux.
Justice indépendante : OUI
Responsabilité pénale des juges : AUSSI
Entrer chez quelqu’un, violer et tuer pour moi ce n’est pas un meurtre mais un meurtre avec préméditation autrement dit un assassinat. Paix a votre âme Madame.
Un individu au « palmarès » délictuel fourni (24 condamnationsç qui tue une femme de 73 ans, c’est devenue hélasune triste et consternante banalité dans la France macronisée… Mais, l’important c’est que l’empêcheuse de mondialiser et wokiser en rond ait pris 2 années de prison ferme et surtout qu’elle soit empêchée de concourir en 2027 et possiblement battre électoralement macron ou un de ses clones! MLP a pris notamment 2 ans fermes pour des broutilles financières apparemment aux dépends de la maléfique et ruineuse UE!
Dormez tranquille braves gens, Macron et ses sbires poursuivent la destruction de ce qui reste du pays!
Nous sommes tout à fait d’accord
Ça dézingue sec à Rennes .
deux agressions par arme blanche se sont produites à Rennes mercredi 2 avril 2025, à quelques heures d’intervalle.
La première s’est déroulée à 21h36 à l’arrêt de bus Monts d’Arrée, dans le quartier Maurepas. Un homme de 30 ans y a été retrouvé blessé au couteau. Neuf pompiers sont intervenus sur place.
La seconde agression a eu lieu à 23h59, au 61 rue Papu, dans le quartier Bourg L’Évêque. Deux hommes ont été blessés : un de 49 ans, transporté en urgence relative au CHU de Rennes, et un autre, âgé de 24 ans, présenté comme l’agresseur, également conduit à l’hôpital sous escorte policière.