[VOTRE AVIS] Faites-vous toujours confiance à la Justice de votre pays ?

On connaît cette phrase traditionnelle souvent entendue : « Je fais confiance à la Justice de mon pays. » Et vous ?
Capture d'écran Cour de cassation
Capture d'écran Cour de cassation

Le 5 juin dernier, Marc Baudriller, dans son édito, évoquait « une Justice très élastique », comparant les peines infligées naguère aux gilets jaunes ou encore aux identitaires avec celles qui ont été prononcées à l'encontre des quelques individus jugés en comparution immédiate après les violences commises à l'issue du match PSG-Inter Milan. Des peines très légères ont été prononcées : sursis, 500 euros d'amende... Alors que, à titre de comparaison, un boulanger, pour avoir ouvert son commerce le 1er mai dernier, a été condamné à 7.500 euros d'amende, comme l'a dénoncé Éric Ciotti sur Europe 1. Pourtant, Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, s'inscrit en faux contre « le prétendu laxisme des juges », et Christophe Soulard, Premier président de cette même Cour de cassation, dans un entretien donné à Mediapart, s'alarme d'un « populisme anti-judiciaire ». Alors...

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Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 14/06/2025 à 10:05.

Vos commentaires

156 commentaires

  1. Saint-Louis, rendait la justice sous un chêne.
    De nos jours il ne reste presque plus que des Glands, tombés à gauche du grand chène.
    Cette métaphore ne vaut que pour ceux qui ont envie de la comprendre.

  2. Absolument pas. Elle est gangrénée depuis un demi-siècle par l’entrisme de la gauche issue de la fac de droit de Nanterre qui délivre des diplôme au rabais (une fiche d’arrêt à rédiger par mois contre une par semaine à la fac d’Assas). Les diplômés de gauche ont noyauté le système judiciaire.

  3. Notre justice ne protège plus les victimes d’une part, et est beaucoup trop politisée d’autre part

  4. La réponse allait de soi. Notre justice est complètement pourrie et ses reptésentants, dans leur grande majprité, méprisables.

  5. les magistrats interprètent des textes à leur convenance et selon leur idéologie, la loi ne devrait pas aller contre l’intérêt des victimes. une erreur de procédure ne doit permettre à un multirécidiviste de ressortir libre.
    Trop de textes tuent la justice.
    Le Code du travail, en France la culture est très légaliste, alors qu’en Allemagne la négociation collective fonctionne mieux et donne lieu à beaucoup moins de conflits.

  6. Nous sommes un pays de cocus par le pouvoir exécutif qui gouverne à vue avec un bandeau sur les yeux.
    Par le pouvoir législatif dont les arrangements d’arrière-cuisine nous ont préparé des plats plus fades les uns que les autres et parfois empoisonnés.Les chefs de brigade s’engueulent mais les filent à une clientèle dont ils se foutent éperdument.
    Nous sommes aussi cocus par le pouvoir judiciaire qui s’est,lui,arrangé pour enlever le bandeau qu’il avait sur les yeux et fait en sorte que le plateau de la balance penche vers la gauche.

  7. Comment avoir confiance en une « justice » gangrenée par une idéologie compassionnelle envers les délinquants et les criminels. En s’appuyant sur la harangue de Baudot, son fondateur, le syndicat de la magistrature diffuse ses idées nauséabondes et dangereuses dans l’ensemble de cette institution qui se politise de plus en plus. La magistrature devrait être soumise aux mêmes règles que les armées : interdiction de se syndiquer et de faire grève, neutralité, devoir de réserve. La justice n’est plus rendue au nom du peuple Français mais au profit d’individus qui sapent notre société et haïssent notre civilisation.

    • Malheureusement, tout celà ne changera rien. Ca marche dans l’armée car en cas d’irrerspect, il y a sanction. Pour les magistrats, ça ne changera pas leurs idées, donc leurs décisions et de toute façon, il n’y a pas de sanction

  8. Le 9 juin 2025

    Christophe Soulard, premier président de la Cour de cassation, tire la sonnette d’alarme. Dans un entretien relayé ce week-end par Médiapart, le magistrat s’inquiète d’un prétendu « populisme anti-judiciaire ». En clair : ceux qui osent critiquer certaines décisions de justice seraient les nouveaux ennemis de la République. Une défense corporatiste de la magistrature ? Ou une manière bien commode d’éviter le débat démocratique ?
    …Médiapart est le Journal officiel du Premier président de la Cour de cassation… La Justice, tombée bien bas, est à ramasser !!!

    • Que Christophe Soulard ait eu le culot de s’exprimer dans Médiapart, dont tout un chacun connait la neutralité politique, intellectuelle et morale, montre bien que ce qu’IL représente aujourd’hui, la Justice,est tombé plus bas encore que ce qu’il déclare. Non ce n’est même plus du « populisme anti-judiciaire », c’est de la survie populaire anti-destructeurs délibérés.

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