Partout, en France, des sit-in sont prévus devant les hôpitaux pour soutenir les soignants acculés à la démission ou à l’éviction en cas de refus de se faire vacciner.

La politique n’est pas qu’une histoire de discours. Elle s’accompagne d’actes, et la logique de leur enchaînement conduit à ce que nous vivons aujourd’hui : au nom d’un diktat sanitaire, on est prêt à écraser ceux qui refusent de s’y plier.

Ainsi, l’obligation vaccinale contre le Covid entre en vigueur ce mercredi 15 septembre. Elle concerne 2,7 millions de personnes. « Les salariés des établissements recevant du public devront avoir été vaccinés à compter du 15 septembre 2021 pour pouvoir continuer d’exercer leur activité », indique le communiqué du gouvernement.

300.000 personnes aujourd’hui, selon Franceinfo, ne seraient pas vaccinées.

Chaque semaine, depuis deux mois, des soignants défilent aux côtés des pompiers dans les cortèges anti-passe sanitaire, dans toutes les villes de France. Ils sont à chaque fois un peu plus nombreux.

Le 4 septembre dernier, j’interviewais une femme médecin qui portait sur sa blouse la phrase suivante : « Personnel soignant résistant, demain j’enlève ma plaque. » Celle-ci expliquait en des termes très mesurés qu’elle avait « autant de risques de transmettre le Covid à ses patients vaccinée que non vaccinée » ; que ce vaccin ARN « n’était pas anodin », et qu’elle pensait qu’il y avait clairement un manque de recul sur ses effets à long terme. Elle s’indignait de la pression et du chantage subis par la profession, qu’elle trouvait inadmissibles.

Cette situation particulière est assez emblématique du problème du rapport des soignants à la vaccination. Concernant les manifestants, on entend souvent dire sur les plateaux, par des personnalités se voulant « éclairées », que ce sont des prolétaires ignorants.

Mais non, messieurs les experts. Ces manifestants sont des soignants, des pompiers : ce sont ceux qui, tous les jours, sont au contact des malades et du public. Ce sont des infirmiers, des médecins, et toutes ces professions de santé publique qui prennent les risques. Ce ne sont pas des professionnels de la communication qui croient résoudre les problèmes à coups de petites phrases ou de slogans vénéneux sur les plateaux télé tout en se vantant d’avoir été invité aux soirées de l’Élysée.

Entendez cela, messieurs les « pros de la com' ». Ce sont des soignants qui refusent le vaccin. Cela signifie qu’on est face à une défiance au sein du corps médical lui-même, ce qui est inédit et qui devrait vous alerter.

Or, pour le seul courage d’avoir résisté à cette folie sanitaire, pour invoquer le principe de précaution et la liberté de conscience, des familles entières vont se retrouver à la rue. Et ce, dès demain.

 

 

 

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14 septembre 2021 à 14:26

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