
Qui possède la parole légitime ? C’est Pascal Légitimus qui nous l’expliquera, ce dimanche, dans « L’Essentiel chez Labro », sur C8 : « Il y a une autocensure : le mot "black", par exemple, on a écrit un sketch là, y a pas longtemps, pour TFI ; on s’est demandé si le mot "black", on peut le dire. J’ai dit : "Ben, moi, je peux le dire, mais peut-être pas Didier [Bourdon], voyez… C’est tout bête. On peut plus dire "nain", maintenant. On dit "verticalement concentré". Moi je dis plus "le téléphone arabe", je dis "les kabyles téléphoniques"… J’invente des mots pour dire les choses, mais différemment. Vous avez compris le concept. »
En revenant avec finesse et alacrité sur ce qu’il est permis de dire ou de ne pas dire quand on est humoriste aujourd’hui, Pascal Légitimus pointe du doigt, par incidence, l’aboutissement d’une conquête des esprits par les servants des nouveaux dogmes sociétaux. L’autocensure qu’il s’impose et les subterfuges langagiers qu’il emploie – tout humoriste qu’il est – pour pouvoir se produire encore au cœur du Léviathan médiatique d’État sont les derniers recours d’un homme qui a vu, entendu, et qui résiste avec intelligence à la lobotomisation forcée, au plus près de la Bête qui nous asservit.
Nous voici désormais prisonniers d’un espace médiatique sous contrôle où celui qui veut subsister doit se plier au béni-oui-ouisme confortable. Nous voici pris au plus grand piège des offensives d’automne de la police de la pensée des nouvelles religions sectaires du Bien et du Mal venues d’outre-Atlantique, aux ramifications multiples et portées sur les fonts baptismaux par l’étonnant triolisme idéologique – contre-nature mais fécond – des libéraux, uniques serviteurs du profit, des rejetons nantis-repentis mais formatés du marxisme, des zélotes d’un écologisme terroriste. Leur catéchisme rénové – par rumination, entre autres, des précédents décalogues maoïstes, polpotistes ou kouchnériens, usés par l’expérience du réel – est avalisé par l’élite de gestion du monde occidental qui nous gouverne : acte de foi pour certains, opportunisme pour d’autres, moyen de coercition pour tous, contre leurs prolétariats nourriciers.
Nouvelle croyance imposée du repentir occidental, à grand renfort de sermons pleins d’émotion de ces néo-Bons Samaritains sans dieux et d’images télévisuelles subliminales qui déconstruisent nos assises culturelles et morales historiques et enferment les esprits orphelins du christianisme fondateur dans de nouvelles culpabilités : celle d’être blanc, celle d’être un homme ; celle d’être hétérosexuel ; celle d’être patriote et national, et j’en passe.
Avec, dans son credo, le mythe fondateur qui entretient le rêve des esclaves : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement », et son alinéa liberticide : « Sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » Leurre démocratique.
Que « l’affaire Fournas » nous démontre. Celui qui est sorti, ce jeudi, du sentier des larmes bienséantes, et de l’atonie politique RN, pour clamer vivement, à la face de l’orateur adverse LFI Bilongo, qu’un bateau surchargé de migrants illégaux devait retourner d'où il est parti, c'est-à-dire d'Afrique, vient d’écoper de quinze jours de mise à pied. Condamné sans appel pour des propos jugés racistes ! Parole sacrilège ? Oui, hurlent, depuis les banquettes de la gauche fanatique et jusqu’aux bancs de la droite constipée, les néo-Bons Samaritains dans une union sacrée… puisque Bilongo est un « Black » ! CQFD.
Pascal Légitimus nous l’a laissé entendre, hélas, sans clair-obscur : en 2022, la liberté d’expression, n’est pas égalitaire. Et dans la France grise du grand mea culpa d’Emmanuel Macron, comme aurait pu dire le poète indigène, selon que vous soyez de souche ou racisé, « les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».
Si le peuple FRANCAIS était “raciste”, ils n’y aurait pas autant de millions d’africains sur notre territoire. La GENEROSITE a ses limites, et pourrait bien en effet être remplacée d’ici peu par le racisme tant le fameux « vivre ensemble » devient DANGEREUX pour nous autres ! Il est donc bien naturel et légitime que le Député RN Grégoire de FORNAS aie dit à l’Assemblée « qu’ils retournent en Afrique » et c’est autant dans l’intérêt de ces migrants que des Français. Mais la NUPES avec d’autres, ont sauté sur l’occasion pour interpréter à leur sauce cette réflexion afin d’accuser le RN d’être raciste. Sait-il ce député BILONGO que la France a largement son cota de migrants et ne peut en accepter plus d’autant qu’elle est endettée jusqu’aux yeux pour plusieurs générations.
Sait-il également que la France ne fait que 543.940 km2 avec 67,5 millions d’habitants ? et que son pays fait 30,37 millions de Km2 avec 1,216 milliard d’habitants ? Peut-il comprendre ça si sa tête est bien faite ??????
Vive Légitimus !
sauf d’avoir provoqué « désordre et chahut »
Je suis tellement en colère que j’en perds mon « orthoaugrafe » Zut je fais de la Sandrine ROUSSEAU !!!