Tous les candidats parisiens de Reconquête exigent du préfet Lallement qu’il assure leur sécurité

Assemblée_Nationale_France

La lettre est signée des dix-huit candidats Reconquête à Paris, de David Attia à Axelle Le Gal de Kerangal, candidate dans la dix-huitième circonscription de Paris, en passant par Garen Shnorhokian (4e circonscription), Anne-Sophie Hongre (1re circonscription), Sébastien Pïllard (14ee) ou Marie Falicon (17e). Elle en dit long sur l’état de notre démocratie. Elle défrisera aussi ceux qui considèrent une fois pour toutes que la violence, c’est Zemmour ou Le Pen. Tous les candidats Reconquête de Paris le constatent dans une lettre officielle adressée au préfet de police Didier Lallement et au procureur de la République de Paris, Laure Becclau : « Le climat dans lequel se déroule la campagne dans la capitale n’est pas compatible avec la sérénité qu’exige un débat authentiquement démocratique. » Ces candidats constatent que leurs militants ou eux-mêmes sont régulièrement pris pour cibles par des militants dits « antifascistes » qui, en toute impunité, agressent ou menacent, notamment « lors d’opérations de collage d’affiches sur les panneaux officiels ».

Et Reconquête aligne les faits : le 4 juin, rue de Clignancourt, un militant qui collait sur les panneaux officiels est agressé et roué de coups, une plainte est déposée. Le 5 juin, rue du Poteau, la candidate Axelle de Kerangal et ses militants sont menacés de mort. Là aussi, une plainte est déposée. Le 2 juin, la candidate Constance Délétang et ses militants sont poursuivis par une dizaine de nervis, qui « enserrent le véhicule, volent du matériel et profèrent des insultes ». Le 4 juin, deux jours plus tard, quatre individus agressent et frappent au sol quatre militants Reconquête qui ont porté plainte. Une autre agression a lieu le même jour, une autre encore le 5 juin.

Des conditions d’exercice de la démocratie assez curieuses dans un pays qui regorge de grandes consciences persuadées que notre système fait envie au monde entier et qu’il est encore un modèle. Cela ne les empêchera pas d’accuser la droite française de toutes les violences possibles. Pas de blessures graves à ce jour. Jusqu’à quand ? Et jusqu’à quand les préfets, la police et ceux qui, en France, devraient donner des consignes claires, le ministère de l’Intérieur et les responsables politiques, toléreront-ils que des bandes ultra-violentes empêchent l’exercice normal de la démocratie en France ? Faudra-t-il des blessés, faudra-t-il un mort pour que, enfin, ces milices cessent d’agir en toute impunité ? Le pouvoir ne pourra pas, cette fois, se défausser. Il sait, il savait.

Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

71 commentaires

  1. « Démocratie »du grec « démos »,peuple
    et « kratein »,gouverner;
    quels vains mots!

  2. Si l’expression de la démocratie doit s’exprimer avec vigueur, à défaut d’être sereine, alors soit. Ne restons pas spectateurs, contraints à subir, mais les responsables de nos convictions Républicaines, et à les défendre avec fermeté s’il le faut. Marre de subir la CHIENLIT, la lâcheté de nos édiles, leurs impérities…

  3. C’est drôle les candidats de la NUPES ne demandent pas de protections eux ?
    La violence ne viendrait elle pas de l’ultra-gauche ???
    Non pas possible c’est les patriotes le méchants point !

  4. J’ai un peu de mal avec les critiques envers le préfet. Il est mis en place par dieu donc ne lui demandez pas de blasphémer. Les larem ont signé un engagement de soumission que peut en dire le préfet ?

  5. « L’habit ne fait pas le moine » hélas c’est malheureusement vrai dans le cas présent. La personne sous l’habit ne correspond pas à la fonction qu’il occupe, ça se saurait….
    Pour la rigolade au passage, on a envie de dire que la CASQUETTE est trop grande pour sa « petite tête ». Depuis le temps, il doit bien le savoir et aurait pu s’en faire tailler une à sa taille à moins que la fabrique n’existe plus ??….

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