Ukraine
On pourrait considérer que c’est comme ça, que ce n’est pas si grave et que c’est même plutôt sympa, et s’arrêter là.
Le Congrès américain s’est prononcé favorablement pour une aide massive à l’Ukraine : 45 milliards de dollars, sur les 1.700 milliards du budget fédéral.
Il semble bien, en effet, que l’état-major russe, sous la conduite du général Sourovikine, ait appris de ses erreurs et fait le choix, cette fois-ci, de reprendre les choses dans l’ordre en commençant par des bombardements massifs, comme les Occidentaux l’avaient fait en Serbie ou en Irak.
La tentation ne serait-elle pas grande d’entrer en Ukraine afin de sécuriser sa partie occidentale ?
Par ailleurs, une aide de plusieurs centaines de millions d’euros sera engagée.
Incapable de définir une ligne claire, il se décrédibilise à Kiev comme à Moscou.
Un échange amical avec la Maison-Blanche, une bonne leçon de morale chrétienne à Poutine et l’affaire est pliée.
Ce matin-là, Emmanuel Macron a « gazouillé » : « We do not want a world war » (« Nous ne voulons pas de guerre mondiale »), actant ainsi qu’il ne considère plus le français comme une langue internationale.
La situation est-elle toujours maîtrisée ou est-elle à la merci d’une nouvelle provocation qui nourrira l’engrenage de la guerre ?
Dans ce contexte, où chaque partie exprime à nouveau, et de plus en plus clairement, sa capacité ou sa volonté de détruire l’autre, nous ne devrions pas sous-estimer la réponse de la Russie.
Selon le général Desportes, la Russie ne compte plus sur une victoire militaire mais sur un enlisement du conflit qui briserait le moral occidental.
L’emploi de l’artillerie sol-air par des soldats français serait un signal sans équivoque, alors même que nos généraux viennent de dire que l’armée avait besoin de remonter en puissance.
Pour Hervé Juvin, ce conflit est mondial et préfigure l’émergence d’un monde nouveau, un monde où les Etats-Unis perdron
En faisant le choix de l’alignement sur les États-Unis, les Européens se retrouvent aujourd’hui démunis et instrumentalisés au milieu d’une gigantesque partie d’échecs géopolitique.
La politique étrangère américaine servant désormais de boussole à la France, on lui indiquera que même Joe Biden a abandonné la politique des anathèmes et des imprécations.
On se croirait revenu à l’époque de la 5e colonne et des boches déguisés en bonnes sœurs…
L’argument défensif utilisé par Kiev ne convainc pas Amnesty.
Selon Amnesty, l’Ukraine met en danger sa propre population civile en installant des emprises militaires au sein des zones habitées. Ça alors !
Le communiqué d’Amnesty peut-il légèrement changer la doxa en vigueur ? Il est permis d’en douter.
Viktor Orban ne manie pas la langue de bois. Il est l’un des rares dirigeants européens à exprimer clairement que l’UE est au bord du naufrage.
La France doit retrouver son indépendance. Il n’y a de politique que dans une vision de long terme.
Le traitement politique et médiatique de l’évolution de la guerre en Ukraine offre, de nos jours, un parfait exemple de dissonance cognitive.
Être passé du journal télévisé de France 2 à la chaîne d’information LCI semble avoir libéré David Pujadas qui, désormais, rivalise d’audace.
Au moment où les dirigeants occidentaux ont affiché pour le G7 une complicité décontractée et narcissique, de bien mauvais aloi vu la gravité de la situation, la tribune de ces intellectuels allemands les ramène à la réalité d’une guerre qu’ils n’ont pas su prévenir
Renversé sur un passage piéton, un petit garçon de 5 ans a ainsi payé de sa vie l’inconscience criminelle d’un adulte.
Une adhésion de l’Ukraine dans l’Union européenne amènerait à un conflit plus large que ce qu’il n’est maintenant contre la Russie.
On mesure à quel point les déclarations bellicistes de Macron, à Kiev, sont anachroniques. Celui qui se voulait le « maître des horloges » se révèle être, finalement, le maître des contre-temps.
Que faire qui soit acceptable par les deux parties en guerre ?
On pourrait considérer que c’est comme ça, que ce n’est pas si grave et que c’est même plutôt sympa, et s’arrêter là.
Le Congrès américain s’est prononcé favorablement pour une aide massive à l’Ukraine : 45 milliards de dollars, sur les 1.700 milliards du budget fédéral.
Il semble bien, en effet, que l’état-major russe, sous la conduite du général Sourovikine, ait appris de ses erreurs et fait le choix, cette fois-ci, de reprendre les choses dans l’ordre en commençant par des bombardements massifs, comme les Occidentaux l’avaient fait en Serbie ou en Irak.
La tentation ne serait-elle pas grande d’entrer en Ukraine afin de sécuriser sa partie occidentale ?
Par ailleurs, une aide de plusieurs centaines de millions d’euros sera engagée.
Incapable de définir une ligne claire, il se décrédibilise à Kiev comme à Moscou.
Un échange amical avec la Maison-Blanche, une bonne leçon de morale chrétienne à Poutine et l’affaire est pliée.
Ce matin-là, Emmanuel Macron a « gazouillé » : « We do not want a world war » (« Nous ne voulons pas de guerre mondiale »), actant ainsi qu’il ne considère plus le français comme une langue internationale.
La situation est-elle toujours maîtrisée ou est-elle à la merci d’une nouvelle provocation qui nourrira l’engrenage de la guerre ?
Dans ce contexte, où chaque partie exprime à nouveau, et de plus en plus clairement, sa capacité ou sa volonté de détruire l’autre, nous ne devrions pas sous-estimer la réponse de la Russie.
Selon le général Desportes, la Russie ne compte plus sur une victoire militaire mais sur un enlisement du conflit qui briserait le moral occidental.
L’emploi de l’artillerie sol-air par des soldats français serait un signal sans équivoque, alors même que nos généraux viennent de dire que l’armée avait besoin de remonter en puissance.
Pour Hervé Juvin, ce conflit est mondial et préfigure l’émergence d’un monde nouveau, un monde où les Etats-Unis perdron
En faisant le choix de l’alignement sur les États-Unis, les Européens se retrouvent aujourd’hui démunis et instrumentalisés au milieu d’une gigantesque partie d’échecs géopolitique.
La politique étrangère américaine servant désormais de boussole à la France, on lui indiquera que même Joe Biden a abandonné la politique des anathèmes et des imprécations.
On se croirait revenu à l’époque de la 5e colonne et des boches déguisés en bonnes sœurs…
L’argument défensif utilisé par Kiev ne convainc pas Amnesty.
Selon Amnesty, l’Ukraine met en danger sa propre population civile en installant des emprises militaires au sein des zones habitées. Ça alors !
Le communiqué d’Amnesty peut-il légèrement changer la doxa en vigueur ? Il est permis d’en douter.
Viktor Orban ne manie pas la langue de bois. Il est l’un des rares dirigeants européens à exprimer clairement que l’UE est au bord du naufrage.
La France doit retrouver son indépendance. Il n’y a de politique que dans une vision de long terme.
Le traitement politique et médiatique de l’évolution de la guerre en Ukraine offre, de nos jours, un parfait exemple de dissonance cognitive.
Être passé du journal télévisé de France 2 à la chaîne d’information LCI semble avoir libéré David Pujadas qui, désormais, rivalise d’audace.
Au moment où les dirigeants occidentaux ont affiché pour le G7 une complicité décontractée et narcissique, de bien mauvais aloi vu la gravité de la situation, la tribune de ces intellectuels allemands les ramène à la réalité d’une guerre qu’ils n’ont pas su prévenir
Renversé sur un passage piéton, un petit garçon de 5 ans a ainsi payé de sa vie l’inconscience criminelle d’un adulte.
Une adhésion de l’Ukraine dans l’Union européenne amènerait à un conflit plus large que ce qu’il n’est maintenant contre la Russie.
On mesure à quel point les déclarations bellicistes de Macron, à Kiev, sont anachroniques. Celui qui se voulait le « maître des horloges » se révèle être, finalement, le maître des contre-temps.
Que faire qui soit acceptable par les deux parties en guerre ?
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