Syrie
Les Occidentaux, eux, sont pathétiquement inutiles…
Que nous ayons aidé directement ou indirectement ces terroristes ne fait pas l’ombre d’un doute.
Pour les Américains, qui occupent le reste du nord de la Syrie avec leurs amis kurdes, une entente russo-turque à Idleb serait une défaite diplomatique majeure…
Si le peuple syrien avait été unanime contre le « régime », celui-ci n’aurait pas tenu.
Mme Kassis est placée au cœur du chaos syrien et son analyse est précieuse.
Cette région est devenue, au fil des redditions, le réceptacle de tous les islamistes vaincus…
Les Syriens et les Iraniens ont immédiatement accusé le Mossad israélien.
Mais les temps ont changé. Lieberman, le ministre de la Défense israélien, vient de se réjouir du retour des institutions syriennes le long du Golan…
Rien n’est sûr, mais ce qui l’est, c’est qu’à quelques kilomètres de là, la base américaine d’Al Tanaf n’a jamais rien organisé contre les hommes de Daech.
Quelque 800 Syriens, membres de l’organisation de secouristes des Casques blancs et leurs familles, ont été évacués par l’armée israélienne les 21 et 22 juillet
Un long ballet diplomatique a précédé cette offensive. Il fallait en effet parler avec les Américains et les Israéliens afin de sonder leurs intentions.
Russie et Israël entretiennent de bonnes relations et Netanyahou a exposé très clairement ses revendications à Poutine
Damas et sa banlieue sont donc entièrement libérées du fléau islamiste et ne craindront plus de régulières et meurtrières salves d’obus. C’est un tournant depuis 2012.
Poutine sait jouer aux échecs mais ne veut mettre personne mat, hormis les islamistes bien sûr.
« Le camp du droit n’est pas nécessairement le camp du faible », c’est ce qu’a déclaré Emmanuel Macron, ce mardi matin, au Parlement européen. Nicolas Dhuicq
Les Français veulent des chefs, c’est vrai, mais des chefs libres.
La politique internationale de la France est la continuité d’une chaîne historique. Or, cette chaîne s’est brisée.
Le Président français trouve dans la politique internationale le terrain idéal de sa mégalomanie, et l’occasion de survoler la marée des mécontentements.
Tout le monde se dit être dans le camp du bien …
Remercions donc monsieur Asselineau pour sa proposition complètement irréaliste et irréalisable.
Ceux qui nous gouvernent ont ainsi dévoilé qui était leur véritable ennemi : Assad, et non les islamistes.
Donc une centaine de missiles, le double de l’année dernière : une grosse dizaine pour les petits soldats français et anglais, le reste pour le boss.
Mais soyons sereins, si conflagration finale il y a, ce sera, à n’en pas douter, pour avoir servi les droits de l’homme et la démocratie mondiale.
C’est donc avant le résultat de l’enquête que devait produire l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques qu’ont été déclenchées les frappes des trois alliés !
Il l’a fait. Il a appuyé sur le bouton des frappes contre la Syrie.
Il y a tout de même de quoi se poser des questions…
Aujourd’hui, le plan occidental est de torpiller la réussite de la paix en Syrie pour ne pas la laisser tout entière dans l’influence russe. Il faut donc empêcher une réconciliation nationale.
Notre frégate Aquitaine, déployée en Méditerranée orientale, aurait été menacée par une posture « agressive ».
Les Occidentaux, eux, sont pathétiquement inutiles…
Que nous ayons aidé directement ou indirectement ces terroristes ne fait pas l’ombre d’un doute.
Pour les Américains, qui occupent le reste du nord de la Syrie avec leurs amis kurdes, une entente russo-turque à Idleb serait une défaite diplomatique majeure…
Si le peuple syrien avait été unanime contre le « régime », celui-ci n’aurait pas tenu.
Mme Kassis est placée au cœur du chaos syrien et son analyse est précieuse.
Cette région est devenue, au fil des redditions, le réceptacle de tous les islamistes vaincus…
Les Syriens et les Iraniens ont immédiatement accusé le Mossad israélien.
Mais les temps ont changé. Lieberman, le ministre de la Défense israélien, vient de se réjouir du retour des institutions syriennes le long du Golan…
Rien n’est sûr, mais ce qui l’est, c’est qu’à quelques kilomètres de là, la base américaine d’Al Tanaf n’a jamais rien organisé contre les hommes de Daech.
Quelque 800 Syriens, membres de l’organisation de secouristes des Casques blancs et leurs familles, ont été évacués par l’armée israélienne les 21 et 22 juillet
Un long ballet diplomatique a précédé cette offensive. Il fallait en effet parler avec les Américains et les Israéliens afin de sonder leurs intentions.
Russie et Israël entretiennent de bonnes relations et Netanyahou a exposé très clairement ses revendications à Poutine
Damas et sa banlieue sont donc entièrement libérées du fléau islamiste et ne craindront plus de régulières et meurtrières salves d’obus. C’est un tournant depuis 2012.
Poutine sait jouer aux échecs mais ne veut mettre personne mat, hormis les islamistes bien sûr.
« Le camp du droit n’est pas nécessairement le camp du faible », c’est ce qu’a déclaré Emmanuel Macron, ce mardi matin, au Parlement européen. Nicolas Dhuicq
Les Français veulent des chefs, c’est vrai, mais des chefs libres.
La politique internationale de la France est la continuité d’une chaîne historique. Or, cette chaîne s’est brisée.
Le Président français trouve dans la politique internationale le terrain idéal de sa mégalomanie, et l’occasion de survoler la marée des mécontentements.
Tout le monde se dit être dans le camp du bien …
Remercions donc monsieur Asselineau pour sa proposition complètement irréaliste et irréalisable.
Ceux qui nous gouvernent ont ainsi dévoilé qui était leur véritable ennemi : Assad, et non les islamistes.
Donc une centaine de missiles, le double de l’année dernière : une grosse dizaine pour les petits soldats français et anglais, le reste pour le boss.
Mais soyons sereins, si conflagration finale il y a, ce sera, à n’en pas douter, pour avoir servi les droits de l’homme et la démocratie mondiale.
C’est donc avant le résultat de l’enquête que devait produire l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques qu’ont été déclenchées les frappes des trois alliés !
Il l’a fait. Il a appuyé sur le bouton des frappes contre la Syrie.
Il y a tout de même de quoi se poser des questions…
Aujourd’hui, le plan occidental est de torpiller la réussite de la paix en Syrie pour ne pas la laisser tout entière dans l’influence russe. Il faut donc empêcher une réconciliation nationale.
Notre frégate Aquitaine, déployée en Méditerranée orientale, aurait été menacée par une posture « agressive ».