Présidentielles 2022
Si Marine Le Pen affecte un recul quant à la décision de sa nièce en considérant que « c’est un choix personnel », elle sait cependant que ce ralliement profiterait indéniablement à Eric Zemmour. Reste à évaluer l’impact de ce « coup dur ».
Il y a encore quelques jours, Éric Zemmour et Marine Le Pen alertaient l’opinion sur leurs difficultés à obtenir le précieux sésame. Ils avaient dû interrompre leur campagne pour se concentrer sur la récolte des parrainages. Un effort qui a porté ses fruits.
Après une crise sanitaire qui a paralysé le pays et annihilé les esprits pendant près de deux ans, une nouvelle crise, d’une autre nature certes, surgit et risque de poursuivre les effets catastrophiques déjà enregistrés sur le fonctionnement de notre démocratie.
On peut, comme Anne Hidalgo, considérer que si l’on n’a pas 500 parrainages, c’est qu’on ne mérite pas de concourir. On peut aussi se dire que tout cela n’est pas très démocratique ; on peut même en conclure que la démocratie française sent le sapin.
Emmanuel Macron n’est pas encore candidat officiel à l’élection présidentielle mais on sait déjà où et quand aura lieu son premier événement de campagne :
Nous qui sommes si taxés, comment peut-on accepter d’avoir de si mauvais résultats pour l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté, l’insécurité… ?
La dette a augmenté sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy d’environ 600 milliards, sous François Hollande d’environ 400 milliards ; le quinquennat actuel l’aura vu bondir d’environ 690 milliards.
Tous les candidats à l’Élysée, grands ou petits, étaient invités mais les candidats de gauche ont décliné, sauf Fabien Roussel qui, comme Marine Le Pen, a proposé l’envoi d’un ambassadeur. Macron n’a pas répondu.
On a entendu l’élève Pécresse, bonne dernière de la classe d’éloquence, ton monocorde et sourire gêné. Pas de structure, pas de lignes de force, pas de choix dans les idées développées…
Sans doute ce slogan provocateur ne va pas manquer d’être détourné comme le précédent. Et, l’on imagine, à l’envi.
Emmanuel Macron a compris que les jeux étaient faits.
Le principal atout de Pécresse est la candidature de Zemmour, qui a été une « divine surprise » pour les LR…
Le dernier sondage Ifop donne la candidate du RN à 46% des intentions de votes alors que François Mitterrand, quelques mois avant sa victoire en 1981, était à 45%, rappelle le fondateur de PollingVox.
Les trois jeunes bretteurs de Le Pen, Zemmour et Pécresse représenteront les intentions de vote d’environ un Français sur deux : ils se révéleront pour la première fois lors d’une émission longue, devant un large public. Qui sont-ils ?
À partir du moment où Anne Hidalgo et Christiane Taubira, l’une allant dans le mur et l’autre s’y précipitant cheveux au vent, pourquoi pas de tierces personnes n’ayant finalement guère plus démérité ?
Mélenchon est à la peine dans le Tour de France politique. Il est au milieu d’un col hors catégorie. Il patine.
En 2019, elle a concerné précisément 277 406 personnes selon les chiffres 2019 de l’INSEE. L’équivalent de la ville de Strasbourg. Alors, demandent les deux meneurs de jeu, le grand remplacement, mythe ou réalité ?
On entend des « Zemmour Président » scandés. Clapping, hymne national, applaudissement enthousiastes, l’ambiance est digne d’un show à l’américaine mais l’arrivée du polémiste se fait attendre.
En attendant le congrès du 4 décembre qui désignera le candidat des Républicains à la présidentielle, Xavier Bertrand bricole. Pourquoi pas s’amuser à créer un
Si nous voulons que la démographie soit contenue, il faut une action politique résolue et révolutionnaire et il faut sortir de l’économisme. Il faut comprendre que nous sommes dans un autre temps.
En provoquant le départ d’Eric Zemmour de CNews, les sages du CSA ont renforcé son statut de champion de la liberté d’expression martyrisé. Surtout, ils ont libéré son emploi du temps.
Cette candidature réintroduit la figure du troisième homme.
Emmanuel Macron, futur héros d’une série télévisée intitulée « Macron, Président des jeunes », le tout aux couleurs de Netflix.
Après tout, pourquoi pas, mais pour quoi faire ?
Monsieur Mélenchon est-il en train de se diaboliser, puisqu’il se rapproche, du coup, de Marine Le Pen dont il a toujours dénoncé les prises de position sur la préférence nationale ?
Entrez, mesdames et messieurs, entrez, le spectacle commence !
La candidature Zemmour a un immense mérite : faire tomber les masques des politiciens faussaires, professionnels des belles paroles qu’ils savent vides de contenus efficients.
Le but de la prochaine élection présidentielle est-il de faire gagner la droite ou la France ?
Si Marine Le Pen affecte un recul quant à la décision de sa nièce en considérant que « c’est un choix personnel », elle sait cependant que ce ralliement profiterait indéniablement à Eric Zemmour. Reste à évaluer l’impact de ce « coup dur ».
Il y a encore quelques jours, Éric Zemmour et Marine Le Pen alertaient l’opinion sur leurs difficultés à obtenir le précieux sésame. Ils avaient dû interrompre leur campagne pour se concentrer sur la récolte des parrainages. Un effort qui a porté ses fruits.
Après une crise sanitaire qui a paralysé le pays et annihilé les esprits pendant près de deux ans, une nouvelle crise, d’une autre nature certes, surgit et risque de poursuivre les effets catastrophiques déjà enregistrés sur le fonctionnement de notre démocratie.
On peut, comme Anne Hidalgo, considérer que si l’on n’a pas 500 parrainages, c’est qu’on ne mérite pas de concourir. On peut aussi se dire que tout cela n’est pas très démocratique ; on peut même en conclure que la démocratie française sent le sapin.
Emmanuel Macron n’est pas encore candidat officiel à l’élection présidentielle mais on sait déjà où et quand aura lieu son premier événement de campagne :
Nous qui sommes si taxés, comment peut-on accepter d’avoir de si mauvais résultats pour l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté, l’insécurité… ?
La dette a augmenté sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy d’environ 600 milliards, sous François Hollande d’environ 400 milliards ; le quinquennat actuel l’aura vu bondir d’environ 690 milliards.
Tous les candidats à l’Élysée, grands ou petits, étaient invités mais les candidats de gauche ont décliné, sauf Fabien Roussel qui, comme Marine Le Pen, a proposé l’envoi d’un ambassadeur. Macron n’a pas répondu.
On a entendu l’élève Pécresse, bonne dernière de la classe d’éloquence, ton monocorde et sourire gêné. Pas de structure, pas de lignes de force, pas de choix dans les idées développées…
Sans doute ce slogan provocateur ne va pas manquer d’être détourné comme le précédent. Et, l’on imagine, à l’envi.
Emmanuel Macron a compris que les jeux étaient faits.
Le principal atout de Pécresse est la candidature de Zemmour, qui a été une « divine surprise » pour les LR…
Le dernier sondage Ifop donne la candidate du RN à 46% des intentions de votes alors que François Mitterrand, quelques mois avant sa victoire en 1981, était à 45%, rappelle le fondateur de PollingVox.
Les trois jeunes bretteurs de Le Pen, Zemmour et Pécresse représenteront les intentions de vote d’environ un Français sur deux : ils se révéleront pour la première fois lors d’une émission longue, devant un large public. Qui sont-ils ?
À partir du moment où Anne Hidalgo et Christiane Taubira, l’une allant dans le mur et l’autre s’y précipitant cheveux au vent, pourquoi pas de tierces personnes n’ayant finalement guère plus démérité ?
Mélenchon est à la peine dans le Tour de France politique. Il est au milieu d’un col hors catégorie. Il patine.
En 2019, elle a concerné précisément 277 406 personnes selon les chiffres 2019 de l’INSEE. L’équivalent de la ville de Strasbourg. Alors, demandent les deux meneurs de jeu, le grand remplacement, mythe ou réalité ?
On entend des « Zemmour Président » scandés. Clapping, hymne national, applaudissement enthousiastes, l’ambiance est digne d’un show à l’américaine mais l’arrivée du polémiste se fait attendre.
En attendant le congrès du 4 décembre qui désignera le candidat des Républicains à la présidentielle, Xavier Bertrand bricole. Pourquoi pas s’amuser à créer un
Si nous voulons que la démographie soit contenue, il faut une action politique résolue et révolutionnaire et il faut sortir de l’économisme. Il faut comprendre que nous sommes dans un autre temps.
En provoquant le départ d’Eric Zemmour de CNews, les sages du CSA ont renforcé son statut de champion de la liberté d’expression martyrisé. Surtout, ils ont libéré son emploi du temps.
Cette candidature réintroduit la figure du troisième homme.
Emmanuel Macron, futur héros d’une série télévisée intitulée « Macron, Président des jeunes », le tout aux couleurs de Netflix.
Après tout, pourquoi pas, mais pour quoi faire ?
Monsieur Mélenchon est-il en train de se diaboliser, puisqu’il se rapproche, du coup, de Marine Le Pen dont il a toujours dénoncé les prises de position sur la préférence nationale ?
Entrez, mesdames et messieurs, entrez, le spectacle commence !
La candidature Zemmour a un immense mérite : faire tomber les masques des politiciens faussaires, professionnels des belles paroles qu’ils savent vides de contenus efficients.
Le but de la prochaine élection présidentielle est-il de faire gagner la droite ou la France ?
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