LR
L’épilogue vaudevillesque LR-Renaissance a de quoi faire sourire. Le gouvernement peut proposer une réforme « de consensus » et les LR peuvent s’en attribuer le mérite.
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
La Macronie mime l’agitation face au désastre de l’immigration. Mais, en coulisses, le parti présidentiel s’emploie à bloquer les mesures les plus évidentes. Illustration emblématique ce 1er décembre après-midi à l’Assemblée.
Ancien député de Vaucluse, battu en juin dernier par un candidat de la majorité, Julien Aubert reste un membre influent des Républicains et un soutien
Les téléspectateurs assistent aux luttes d’influence et à l’exposition des clivages au sein de LR.
LR enregistre une perte sèche d’un gros tiers de ses militants depuis l’élection de Valérie Pécresse en novembre 2021.
Il y a dix ans, l’élection du président des Républicains aurait passionné l’opinion et créé ces remous dont il a le secret.
Et c’est en ce sens que Marine Le Pen fait preuve d’un indéniable instinct politique en mettant libéraux et conservateurs en face de leurs propres contradictions.
Si Nicolas Sarkozy a été, pendant de nombreuses années, la figure tutélaire de la droite, il semblerait qu’il ne soit plus autant admiré, surtout par la nouvelle génération.
Non seulement LR doit clarifier son logiciel idéologique, mais il doit accepter de travailler avec d’autres formations en vue de constituer des alliances pour revenir au pouvoir.
David Lisnard, au moins, creuse son propre chemin. Bien droit et solidement tracé.
Le remaniement illustre une fois de plus la déchirure qui détruit l’ancien parti de Sarkozy.
C’est désormais officiel : Christian Jacob quittera la présidence des Républicains en juillet. « Je vais arrêter dans quelques jours », a-t-il affirmé, ce mardi
Une preuve de plus que LR est en état de mort clinique. Son cœur bat encore mais ses héritiers se disputent, sans même se cacher, devant un encéphalogramme plat, l’avenir de la maison de famille.
Lorsqu’un parti met en avant comme argument de vente, son tissu d’élus locaux, c’est pour mieux cacher son incapacité à
Les LR deviennent des supplétifs de Macron qui va continuer à les plumer telle de la volaille : c’est une faute sans appel, un suicide politique.
Après le score historique de Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle (4,78 %), les candidats du parti Les Républicains aux élections législatives n’ont pas le vent en poupe.
Va-t-on vers une nouvelle raclée des LR ? Possible. Qu’en ressortira-t-il ? Cela dépend de leur capacité de remise en question et de la solidité de leurs convictions.
Réagissant au soutien actif de plusieurs cadres LR à la réélection d’Emmanuel Macron, le député de Vaucluse Julien Aubert livre à Boulevard Voltaire son analyse
De quoi l’impunité dont bénéficient ces « milices antifas » est-elle le nom, quand le pouvoir use d’une célérité foudroyante à condamner et dissoudre les Zouaves ou Génération identitaire ?
Emmanuel Macron réélu, le pays ne se relèvera jamais de dix ans, que dis-je, de quinze années (depuis François Hollande) de destruction de notre modèle culturel, social, de nos valeurs et de tout ce qui fait France.
A quelques jours du second tour, Guilhem Carayon explique pourquoi il ne votera pas Emmanuel Macron, précise que « bien-sûr, Marine Le Pen est républicaine » et tire le constat du premier tour : « Les idées de droite sont majoritaires dans le pays, mais dispersées ».
À propos des consignes de vote, Éric Ciotti, Laurent Wauquiez et Gilles Platret ont martelé l’impossibilité d’un appel à voter Emmanuel Macron.
Combien de députés LR sortants vont désormais accepter de porter la marque absolue de la lose ?
La candidate a également annoncé être « endettée personnellement à hauteur de 5 millions d’euros », précisant que Les Républicains ne pouvaient quant à eux « faire face à ces dépenses ».
Ce serait presque caricatural, et certains pourraient trouver dans cette rhétorique antifasciste à la sauce bourgeoise un parfum légèrement vintage si ce n’était le destin de la France qui est en jeu aujourd’hui.
On ne sait pas si celui d’Éric Zemmour conjurera le sort et l’emmènera au second tour. En revanche, on commence à se demander si ce Trocadéro n’est pas celui de la défaite annoncée de Valérie Pécresse.
L’épilogue vaudevillesque LR-Renaissance a de quoi faire sourire. Le gouvernement peut proposer une réforme « de consensus » et les LR peuvent s’en attribuer le mérite.
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
La Macronie mime l’agitation face au désastre de l’immigration. Mais, en coulisses, le parti présidentiel s’emploie à bloquer les mesures les plus évidentes. Illustration emblématique ce 1er décembre après-midi à l’Assemblée.
Ancien député de Vaucluse, battu en juin dernier par un candidat de la majorité, Julien Aubert reste un membre influent des Républicains et un soutien
Les téléspectateurs assistent aux luttes d’influence et à l’exposition des clivages au sein de LR.
LR enregistre une perte sèche d’un gros tiers de ses militants depuis l’élection de Valérie Pécresse en novembre 2021.
Il y a dix ans, l’élection du président des Républicains aurait passionné l’opinion et créé ces remous dont il a le secret.
Et c’est en ce sens que Marine Le Pen fait preuve d’un indéniable instinct politique en mettant libéraux et conservateurs en face de leurs propres contradictions.
Si Nicolas Sarkozy a été, pendant de nombreuses années, la figure tutélaire de la droite, il semblerait qu’il ne soit plus autant admiré, surtout par la nouvelle génération.
Non seulement LR doit clarifier son logiciel idéologique, mais il doit accepter de travailler avec d’autres formations en vue de constituer des alliances pour revenir au pouvoir.
David Lisnard, au moins, creuse son propre chemin. Bien droit et solidement tracé.
Le remaniement illustre une fois de plus la déchirure qui détruit l’ancien parti de Sarkozy.
C’est désormais officiel : Christian Jacob quittera la présidence des Républicains en juillet. « Je vais arrêter dans quelques jours », a-t-il affirmé, ce mardi
Une preuve de plus que LR est en état de mort clinique. Son cœur bat encore mais ses héritiers se disputent, sans même se cacher, devant un encéphalogramme plat, l’avenir de la maison de famille.
Lorsqu’un parti met en avant comme argument de vente, son tissu d’élus locaux, c’est pour mieux cacher son incapacité à
Les LR deviennent des supplétifs de Macron qui va continuer à les plumer telle de la volaille : c’est une faute sans appel, un suicide politique.
Après le score historique de Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle (4,78 %), les candidats du parti Les Républicains aux élections législatives n’ont pas le vent en poupe.
Va-t-on vers une nouvelle raclée des LR ? Possible. Qu’en ressortira-t-il ? Cela dépend de leur capacité de remise en question et de la solidité de leurs convictions.
Réagissant au soutien actif de plusieurs cadres LR à la réélection d’Emmanuel Macron, le député de Vaucluse Julien Aubert livre à Boulevard Voltaire son analyse
De quoi l’impunité dont bénéficient ces « milices antifas » est-elle le nom, quand le pouvoir use d’une célérité foudroyante à condamner et dissoudre les Zouaves ou Génération identitaire ?
Emmanuel Macron réélu, le pays ne se relèvera jamais de dix ans, que dis-je, de quinze années (depuis François Hollande) de destruction de notre modèle culturel, social, de nos valeurs et de tout ce qui fait France.
A quelques jours du second tour, Guilhem Carayon explique pourquoi il ne votera pas Emmanuel Macron, précise que « bien-sûr, Marine Le Pen est républicaine » et tire le constat du premier tour : « Les idées de droite sont majoritaires dans le pays, mais dispersées ».
À propos des consignes de vote, Éric Ciotti, Laurent Wauquiez et Gilles Platret ont martelé l’impossibilité d’un appel à voter Emmanuel Macron.
Combien de députés LR sortants vont désormais accepter de porter la marque absolue de la lose ?
La candidate a également annoncé être « endettée personnellement à hauteur de 5 millions d’euros », précisant que Les Républicains ne pouvaient quant à eux « faire face à ces dépenses ».
Ce serait presque caricatural, et certains pourraient trouver dans cette rhétorique antifasciste à la sauce bourgeoise un parfum légèrement vintage si ce n’était le destin de la France qui est en jeu aujourd’hui.
On ne sait pas si celui d’Éric Zemmour conjurera le sort et l’emmènera au second tour. En revanche, on commence à se demander si ce Trocadéro n’est pas celui de la défaite annoncée de Valérie Pécresse.
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