déconfinement
En guerre, on avance, on innove, on transgresse, on se surpasse. Aujourd’hui, on nous parle droit de retrait, protection individuelle, normes, règles.
Tout Français ayant aperçu, de près ou de loin, une esquisse de logique dans les mesures de déconfinement annoncées est prié de se présenter de toute urgence dans le hall d’entrée de Matignon. Forte récompense.
Quoi de mieux qu’une école primaire pour faire de la pédagogie ?
Une adaptation de la législation pour « protéger les maires pénalement mais aussi toutes les personnes dépositaires d’une mission de service public dans le cadre des opérations de déconfinement » ?
Ça serre les fesses dans tous les coins, et pas seulement à cause du thermomètre.
C’est fou, quand on tire le fil, le nombre de libertés assez superflues.
Assistera-t-on à de véritables bagarres pour monter dans un bus ou un métro ?
C’est fou, tout le mal qu’on peut faire à ne vouloir en prendre aucun.
La révolte gronde-t-elle chez les catholiques, privés de messe depuis la mi-mars, et semble-t-il jusqu’au 2 juin ? En dépit des déclarations lénifiantes de certains
La spiritualité, là est le danger pour un monde de consommation, de distractions, de réseaux sociaux, où l’enseignement s’effondre et où l’on compte là-dessus pour tenir les masses.
Déconfinement annoncé des écoles, des entreprises, des transports, des musées, des commerces… mais il ne serait toujours pas possible, le 11 mai, d’aller à la messe ?
Rien n’interdit une tournée des grands ducs de 500 kilomètres, dans la limite des 100 kilomètres de chez soi…
Rare point de convergence : la difficulté à sortir du confinement sans risquer une nouvelle vague dévastatrice.
On apprend que les déplacements après le 11 mai seront strictement limités au-delà des 100 km autour du domicile…
Atteinte à la liberté de culte, atteinte à la liberté de circulation, atteinte à la propriété (pour ceux qui ont une résidence secondaire), reprise de l’école oui-mais-non, bars et restaurants fermés, plages et parcs aussi…
C’est comme ça et c’est pas autrement. Mardi, Édouard Philippe présentera, tambour battant, à l’Assemblée nationale le plan du gouvernement pour le déconfinement. Il est
La réouverture prématurée des établissements scolaires va conduire à des contraintes insupportables…
Dernière pierre tombée dans le jardin du Président, du gouvernement et du ministre Blanquer, l’avis de son propre Conseil scientifique, présidé par le professeur Delfraissy, chargé de l’éclairer avant la prise de décision.
À chaque jour sa mesure et sa contre-mesure : régionalisation ou sectorisation ? École obligatoire ou volontaire ? Masque en papier ou en chiffon ? Respirateur ou ventilateur ? Chloroquine ou détergent ?
Le risque est qu’un ressort trop longtemps serré finisse par littéralement exploser.
Le Premier ministre a plus que nuancé les annonces présidentielles.
Seulement, ce qui est concevable quand on vend de la lessive, de l’audit ou des hôtels l’est beaucoup moins quand on traite de l’humain et, il faut bien le dire, de la mort.
À trop taper sur les vieux, on peut risquer sa réélection. Est-ce bien raisonnable ?
Figer la France, du jour au lendemain, dans une vaste assignation à résidence était à la portée de n’importe quel État disposant d’un Code pénal et de forces de police à tous – ou presque… – les coins de rue.
En guerre, on avance, on innove, on transgresse, on se surpasse. Aujourd’hui, on nous parle droit de retrait, protection individuelle, normes, règles.
Tout Français ayant aperçu, de près ou de loin, une esquisse de logique dans les mesures de déconfinement annoncées est prié de se présenter de toute urgence dans le hall d’entrée de Matignon. Forte récompense.
Quoi de mieux qu’une école primaire pour faire de la pédagogie ?
Une adaptation de la législation pour « protéger les maires pénalement mais aussi toutes les personnes dépositaires d’une mission de service public dans le cadre des opérations de déconfinement » ?
Ça serre les fesses dans tous les coins, et pas seulement à cause du thermomètre.
C’est fou, quand on tire le fil, le nombre de libertés assez superflues.
Assistera-t-on à de véritables bagarres pour monter dans un bus ou un métro ?
C’est fou, tout le mal qu’on peut faire à ne vouloir en prendre aucun.
La révolte gronde-t-elle chez les catholiques, privés de messe depuis la mi-mars, et semble-t-il jusqu’au 2 juin ? En dépit des déclarations lénifiantes de certains
La spiritualité, là est le danger pour un monde de consommation, de distractions, de réseaux sociaux, où l’enseignement s’effondre et où l’on compte là-dessus pour tenir les masses.
Déconfinement annoncé des écoles, des entreprises, des transports, des musées, des commerces… mais il ne serait toujours pas possible, le 11 mai, d’aller à la messe ?
Rien n’interdit une tournée des grands ducs de 500 kilomètres, dans la limite des 100 kilomètres de chez soi…
Rare point de convergence : la difficulté à sortir du confinement sans risquer une nouvelle vague dévastatrice.
On apprend que les déplacements après le 11 mai seront strictement limités au-delà des 100 km autour du domicile…
Atteinte à la liberté de culte, atteinte à la liberté de circulation, atteinte à la propriété (pour ceux qui ont une résidence secondaire), reprise de l’école oui-mais-non, bars et restaurants fermés, plages et parcs aussi…
C’est comme ça et c’est pas autrement. Mardi, Édouard Philippe présentera, tambour battant, à l’Assemblée nationale le plan du gouvernement pour le déconfinement. Il est
La réouverture prématurée des établissements scolaires va conduire à des contraintes insupportables…
Dernière pierre tombée dans le jardin du Président, du gouvernement et du ministre Blanquer, l’avis de son propre Conseil scientifique, présidé par le professeur Delfraissy, chargé de l’éclairer avant la prise de décision.
À chaque jour sa mesure et sa contre-mesure : régionalisation ou sectorisation ? École obligatoire ou volontaire ? Masque en papier ou en chiffon ? Respirateur ou ventilateur ? Chloroquine ou détergent ?
Le risque est qu’un ressort trop longtemps serré finisse par littéralement exploser.
Le Premier ministre a plus que nuancé les annonces présidentielles.
Seulement, ce qui est concevable quand on vend de la lessive, de l’audit ou des hôtels l’est beaucoup moins quand on traite de l’humain et, il faut bien le dire, de la mort.
À trop taper sur les vieux, on peut risquer sa réélection. Est-ce bien raisonnable ?
Figer la France, du jour au lendemain, dans une vaste assignation à résidence était à la portée de n’importe quel État disposant d’un Code pénal et de forces de police à tous – ou presque… – les coins de rue.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées