Corse
Les élus corses proposent de transformer, en Corse, l’impôt sur le revenu en créant un crédit d’impôt de 500 € mensuels et un taux de prélèvement de 30 % à 35 % sur tous les revenus…
Pour beaucoup de Corses, les formations partisanes tricolores s’apparentent au parti de l’étranger.
Nourri de témoignages en tous genres, de rapports d’enquête, d’échanges de SMS (accablants), d’articles de presse et d’entretiens avec les différents protagonistes, l’ouvrage retranscrit également des écoutes réalisées en 2015 à la demande d’un juge d’instruction dans la cellule de Jean-Luc Germani, incarcéré à l’époque à la prison des Baumettes.
La légitimité démocratique ne se juge pas à des envolées lyriques d’estrade mais au décompte précis des voix dans les urnes électorales, indécrottablement têtues.
En attendant, Emmanuel Macron devrait clore sa tournée sur un feu d’artifice. La marque des grands artistes, n’est-il pas ?
Comme quoi, en la matière, la République peut se montrer aussi intransigeante que le comte de Chambord.
Ce devait être un grand débat national et ça devient du stand-up ; un peu comme Jamel Debbouze – les rires en moins. Ainsi Emmanuel
Le patriotisme par la séparation, il fallait y penser !
L’exploitation de la misère du monde à des fins politiciennes ne grandit personne.
L’autonomie de la Corse dans la Constitution pourrait se révéler un cancer à métastases inoculé à la République.
Le discours du président de la République à Bastia, le 7 février dernier, a soufflé le chaud et le froid dans le microcosme insulaire.
L’indépendance, de toute façon, ne veut plus dire grand-chose à une époque où les frontières ne garantissent plus l’identité des peuples et où même les « grands » États-nations ont d’ores et déjà perdu l’essentiel de leur souveraineté.
Il y avait fort longtemps que les Corses n’avaient entendu résonner d’authentiques paroles de chef d’état.
La Corse a été pour M.Macron l’occasion d’une page exemplaire de communication millimétrée. Ce fut parfait : dignité, émotion, compassion entre Mme Erignac et Mme Colonna.
La position solennellement exprimée par le président de la République a été bienvenue et réconfortante. La ferme détermination de l’État s’oppose enfin aux palinodies et aux reculades des gouvernements dont la faiblesse a pu contribuer aux drames de cette île.
Toussaint Luciani, une personnalité emblématique de l’île de Beauté, s’en est allé pour son dernier voyage, ce dimanche 4 février.
Je ne doute pas qu’Emmanuel Macron saura démontrer que « en même temps » n’est pas un vain mot mais une belle occasion pour une authentique action lui ressemblant.
Préambule à l’accueil chaleureux du Président, les mouvements nationalistes et indépendantistes ont organisé, samedi dernier, une manifestation pour peser sur les discussions à venir.
Comme à l’accoutumée, les évaluations varient du simple au quadruple, de 5600 à 6000 de la police, à 20.000 des organisateurs.
Il reprend à son compte des slogans ressassés, tels la sclérose du pouvoir central, l’existence d’un peuple corse et la détention de prisonniers politiques insulaires.
Les représentants de la région de Corse ont pris l’initiative de rompre les discussions en cours.
Encouragés par quarante-cinq années de laxisme d’État, les séparatistes spéculent à présent sur la « modernité » du gouvernement actuel pour arracher enfin la Corse à la France.
Un monument doit être inauguré par le chef de l’État à Ajaccio, sur les lieux mêmes où il fut abattu.
L’élection territoriale corse a provoqué un emballement médiatique débridé occultant l’essentiel.
Après le mirage d’une régionalisation qui aurait pu présenter un véritable intérêt, le centralisme est revenu en force mais plus dévoyé que jamais.
Les élus corses proposent de transformer, en Corse, l’impôt sur le revenu en créant un crédit d’impôt de 500 € mensuels et un taux de prélèvement de 30 % à 35 % sur tous les revenus…
Pour beaucoup de Corses, les formations partisanes tricolores s’apparentent au parti de l’étranger.
Nourri de témoignages en tous genres, de rapports d’enquête, d’échanges de SMS (accablants), d’articles de presse et d’entretiens avec les différents protagonistes, l’ouvrage retranscrit également des écoutes réalisées en 2015 à la demande d’un juge d’instruction dans la cellule de Jean-Luc Germani, incarcéré à l’époque à la prison des Baumettes.
La légitimité démocratique ne se juge pas à des envolées lyriques d’estrade mais au décompte précis des voix dans les urnes électorales, indécrottablement têtues.
En attendant, Emmanuel Macron devrait clore sa tournée sur un feu d’artifice. La marque des grands artistes, n’est-il pas ?
Comme quoi, en la matière, la République peut se montrer aussi intransigeante que le comte de Chambord.
Ce devait être un grand débat national et ça devient du stand-up ; un peu comme Jamel Debbouze – les rires en moins. Ainsi Emmanuel
Le patriotisme par la séparation, il fallait y penser !
L’exploitation de la misère du monde à des fins politiciennes ne grandit personne.
L’autonomie de la Corse dans la Constitution pourrait se révéler un cancer à métastases inoculé à la République.
Le discours du président de la République à Bastia, le 7 février dernier, a soufflé le chaud et le froid dans le microcosme insulaire.
L’indépendance, de toute façon, ne veut plus dire grand-chose à une époque où les frontières ne garantissent plus l’identité des peuples et où même les « grands » États-nations ont d’ores et déjà perdu l’essentiel de leur souveraineté.
Il y avait fort longtemps que les Corses n’avaient entendu résonner d’authentiques paroles de chef d’état.
La Corse a été pour M.Macron l’occasion d’une page exemplaire de communication millimétrée. Ce fut parfait : dignité, émotion, compassion entre Mme Erignac et Mme Colonna.
La position solennellement exprimée par le président de la République a été bienvenue et réconfortante. La ferme détermination de l’État s’oppose enfin aux palinodies et aux reculades des gouvernements dont la faiblesse a pu contribuer aux drames de cette île.
Toussaint Luciani, une personnalité emblématique de l’île de Beauté, s’en est allé pour son dernier voyage, ce dimanche 4 février.
Je ne doute pas qu’Emmanuel Macron saura démontrer que « en même temps » n’est pas un vain mot mais une belle occasion pour une authentique action lui ressemblant.
Préambule à l’accueil chaleureux du Président, les mouvements nationalistes et indépendantistes ont organisé, samedi dernier, une manifestation pour peser sur les discussions à venir.
Comme à l’accoutumée, les évaluations varient du simple au quadruple, de 5600 à 6000 de la police, à 20.000 des organisateurs.
Il reprend à son compte des slogans ressassés, tels la sclérose du pouvoir central, l’existence d’un peuple corse et la détention de prisonniers politiques insulaires.
Les représentants de la région de Corse ont pris l’initiative de rompre les discussions en cours.
Encouragés par quarante-cinq années de laxisme d’État, les séparatistes spéculent à présent sur la « modernité » du gouvernement actuel pour arracher enfin la Corse à la France.
Un monument doit être inauguré par le chef de l’État à Ajaccio, sur les lieux mêmes où il fut abattu.
L’élection territoriale corse a provoqué un emballement médiatique débridé occultant l’essentiel.
Après le mirage d’une régionalisation qui aurait pu présenter un véritable intérêt, le centralisme est revenu en force mais plus dévoyé que jamais.