Bruno Le Maire
Nous savons tous, depuis qu’il s’est présenté à son bureau du ministère avec un col roulé, que l’heure est à la sobriété énergétique heureuse d’État.
Les Français ont sans doute aussi compris que tout n’est peut-être pas la faute « à » Poutine.
En attendant ces annonces, les propriétaires de chiens à poils longs rasent les murs, les éleveurs de chats angora ferment boutique. Bruno Le Maire peut passer à tout moment et rafler les animaux à la toison la plus foisonnante.
« Le PLF (Plan de loi de finances) pour 2023 prévoit la création de 900 nouvelles places d’hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile en outre-mer, 1.500 places en centres d’accueil et d’examen des situations et 2.500 places en centre d’accueil pour demandeurs d’asile », explique le dossier officiel.
L’impôt Poutine, la taxe sur le Vladimir… Diverses appellations aideront les plus naïfs à passer l’hiver.
Il faut, toutes affaires cessantes, envoyer sur le front médiatique les plus fines lames de ce nouveau gouvernement. Qu’ils expliquent à tous et toutes, celles z’et ceux compris, que le navire file droit vers des horizons radieux… Que le capitaine tient le cap.
Avec une inflation de 5,2 %, le consommateur ressent une augmentation des prix considérables. Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’elle va perdurer.
Embrassons-nous, Folleville, tout est oublié, c’est l’heure du pardon des offenses !
Pas garanti, cela veut dire, en termes énarchiques, que si le peuple n’a rien compris, on lui imposera quand même le remède.
Guerre économique et financière totale. Mais pas que. Guerre psychologique et symbolique totale.
Ah, les méchants capitalistes, ouh, les vilains riches qui essorent nos anciens ! À son tour, Bruno Le Maire est tombé, ce 8 février, sur France Inter, dans le panneau tendu par la gauche depuis le lancement de cette affaire.
Les deux personnalités qui s’opposent frontalement sur France 2 font irrésistiblement songer à la fable de La Fontaine Le Loup et le Chien.
La méfiance de l’auditeur ronronne doucement. Et pourtant, vous le voyez venir. Il va arriver à Zemmour, quelque chose vous le dit à l’oreille : ça va chauffer !
On veut bien donner de l’argent aux pauvres, mais à condition qu’ils restent sages et votent bien.
Un nouveau scénario, le bouclier carburant, apparaît, dont personne ne sait exactement de quoi il s’agit. Macron s’engage à prendre une décision avant la fin de cette semaine.
Qui, des ministres composant le gouvernement, y siégera encore au lendemain de l’élection suprême ?
L’État devrait continuer à injecter de l’argent pour apaiser les tensions et soutenir un plan de relance et d’investissement, tout en esquivant aussi habilement que possible la fameuse question « Qui va payer ? »
Se pencher sur la longue « histoire » du Front national, certes, mais faire de même de celle de Bruno Le Maire n’est pas inintéressant non plus.
Les 4 % en 2022 sont également un pari : on perd facilement des pourcentages de PIB, on les récupère très difficilement.
Las ! Le troisième confinement va amputer le sursaut du PIB.
On estime qu’en moyenne, les ménages de l’Hexagone mettent désormais de côté 276 euros par mois depuis mars 2020 : le double de l’épargne d’avant crise !
« Sauver les vies des vieux, oui, bien sûr. Les faire payer, oui, aussi… »
Combien de seniors rognent sur leur protection sociale, car le montant de leur pension stagne et qu’ils ne peuvent pas suivre la hausse des cotisations de leur mutuelle santé ?
Notre ministre est aux avant-postes, avec le béret et le slip kangourou du Superdupont de Gotlib, prêt à en découdre avec l’Anti-France.
Ces gens-là se sont découvert une passion : l’interdiction. Quelque chose me dit que c’est pour longtemps.
Le dictionnaire Larousse donne de la lâcheté cette définition : « Manque de courage, d’énergie morale, de fermeté ».
Mais Bruno Le Maire a une qualité fondamentale : c’est un germanophile convaincu maniant avec élégance la belle langue de Goethe !
La France, pionnière de l’aviation, ne saurait voir se « planter » une industrie, fleuron du savoir-faire tricolore.
Nous savons tous, depuis qu’il s’est présenté à son bureau du ministère avec un col roulé, que l’heure est à la sobriété énergétique heureuse d’État.
Les Français ont sans doute aussi compris que tout n’est peut-être pas la faute « à » Poutine.
En attendant ces annonces, les propriétaires de chiens à poils longs rasent les murs, les éleveurs de chats angora ferment boutique. Bruno Le Maire peut passer à tout moment et rafler les animaux à la toison la plus foisonnante.
« Le PLF (Plan de loi de finances) pour 2023 prévoit la création de 900 nouvelles places d’hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile en outre-mer, 1.500 places en centres d’accueil et d’examen des situations et 2.500 places en centre d’accueil pour demandeurs d’asile », explique le dossier officiel.
L’impôt Poutine, la taxe sur le Vladimir… Diverses appellations aideront les plus naïfs à passer l’hiver.
Il faut, toutes affaires cessantes, envoyer sur le front médiatique les plus fines lames de ce nouveau gouvernement. Qu’ils expliquent à tous et toutes, celles z’et ceux compris, que le navire file droit vers des horizons radieux… Que le capitaine tient le cap.
Avec une inflation de 5,2 %, le consommateur ressent une augmentation des prix considérables. Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’elle va perdurer.
Embrassons-nous, Folleville, tout est oublié, c’est l’heure du pardon des offenses !
Pas garanti, cela veut dire, en termes énarchiques, que si le peuple n’a rien compris, on lui imposera quand même le remède.
Guerre économique et financière totale. Mais pas que. Guerre psychologique et symbolique totale.
Ah, les méchants capitalistes, ouh, les vilains riches qui essorent nos anciens ! À son tour, Bruno Le Maire est tombé, ce 8 février, sur France Inter, dans le panneau tendu par la gauche depuis le lancement de cette affaire.
Les deux personnalités qui s’opposent frontalement sur France 2 font irrésistiblement songer à la fable de La Fontaine Le Loup et le Chien.
La méfiance de l’auditeur ronronne doucement. Et pourtant, vous le voyez venir. Il va arriver à Zemmour, quelque chose vous le dit à l’oreille : ça va chauffer !
On veut bien donner de l’argent aux pauvres, mais à condition qu’ils restent sages et votent bien.
Un nouveau scénario, le bouclier carburant, apparaît, dont personne ne sait exactement de quoi il s’agit. Macron s’engage à prendre une décision avant la fin de cette semaine.
Qui, des ministres composant le gouvernement, y siégera encore au lendemain de l’élection suprême ?
L’État devrait continuer à injecter de l’argent pour apaiser les tensions et soutenir un plan de relance et d’investissement, tout en esquivant aussi habilement que possible la fameuse question « Qui va payer ? »
Se pencher sur la longue « histoire » du Front national, certes, mais faire de même de celle de Bruno Le Maire n’est pas inintéressant non plus.
Les 4 % en 2022 sont également un pari : on perd facilement des pourcentages de PIB, on les récupère très difficilement.
Las ! Le troisième confinement va amputer le sursaut du PIB.
On estime qu’en moyenne, les ménages de l’Hexagone mettent désormais de côté 276 euros par mois depuis mars 2020 : le double de l’épargne d’avant crise !
« Sauver les vies des vieux, oui, bien sûr. Les faire payer, oui, aussi… »
Combien de seniors rognent sur leur protection sociale, car le montant de leur pension stagne et qu’ils ne peuvent pas suivre la hausse des cotisations de leur mutuelle santé ?
Notre ministre est aux avant-postes, avec le béret et le slip kangourou du Superdupont de Gotlib, prêt à en découdre avec l’Anti-France.
Ces gens-là se sont découvert une passion : l’interdiction. Quelque chose me dit que c’est pour longtemps.
Le dictionnaire Larousse donne de la lâcheté cette définition : « Manque de courage, d’énergie morale, de fermeté ».
Mais Bruno Le Maire a une qualité fondamentale : c’est un germanophile convaincu maniant avec élégance la belle langue de Goethe !
La France, pionnière de l’aviation, ne saurait voir se « planter » une industrie, fleuron du savoir-faire tricolore.