Stop au « Stop and go » !

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Nombre de Français en ont plus qu’assez – voire, comme moi, plus que marre ! - d’entendre, du plus haut de la République… française, des expressions en anglais. J’avais déjà protesté ici-même contre la « task force » de notre tout nouveau-né Président. Jeudi, j’ai fait… « tilt » avec « le stop and go » mâchouillé par le haut fonctionnaire tenant le rôle de suffisant* Premier ministre en la comédie inhumaine d’un ex-ado amateur de théâtre ayant, en 2017, cru qu’il avait été consacré grand architecte d’un univers, notre France. Et qu’est devenu notre merveilleux pays ? Le théâtre de catastrophes - gilets jaunes, Covid-19, terrorisme - dont, certes, il n’est nullement à l’origine ! Même Notre-Dame de Paris ! Voilà un monument qui a traversé neuf siècles, et patatras ! En deux ans de règne (2 % d’un siècle !), ce fut la catastrophe. Serait-ce « le Président scoumoune » ?

À l’image de ses hauts fonctionnaires formés à la gestion administrative mais pas d’une crise, son problème est de n’avoir su en régler aucune… Et celle due au Covid-19 est la pire avec cet entêtement à privilégier la santé de « p’tits vieux » comme moi tout en sacrifiant l’économie de plusieurs jeunes générations. Aberrant ! Il préfère une exsanguino-transfusion financière versée à certains - tant pis pour les oubliés, les plus modestes - plutôt que d’équiper l’hôpital public exsangue. Peut-être que ces « hauts fonctionnels » mais inefficaces éviteront les poursuites pour leurs mesures « sanitaires » anti-Covid-19, mais il se pourrait que des familles portent plainte, soit pour interdiction du droit au travail après suicide d’un des leurs, soit pour annulation de soins à des porteurs de pathologies plus mortelles que le Covid-19 ?

D’où cette idée : manifestons désormais notre colère lors de tout passage d’un haut « fonctionnellement inapte » ou de son « boss », lui « irresponsable » constitutionnellement. Oh, sans violence ni slogans, mais par un expressif « demi-tour… droite ! » Donc, un « stop de dos ! », à l’instar de policiers mécontents, en 1992, avec Édith Cresson, en 2010, avec Nicolas Sarkozy, en juin dernier, avec Christophe Castaner… Sans oublier ce proche des victimes du Bataclan, en 2015, lors de l’hommage national à Paris, avec François Hollande.

Oui, pourquoi, désormais, ne pas tout simplement « tourner le dos » lors du passage de tel ou tel dirigeant de notre pays ? C’est sûr, « cela aurait d’la gueule » de faire… manifestement la gueule ! Et nous verrions alors celle du « boss » ou de ceux qui ne pensent qu’à la leur, la… tête qu’ils feraient !

Affronter des gens qui hurlent des slogans, c’est valorisant pour un politique. Mais faire… face à des Français vous tournant le… dos, ce serait, pour eux, des plus humiliants ! Vive le « stop de dos ! »

*Petit Robert : « Suffisant : qui a une trop haute idée de soi et donne son opinion, décide sans douter de rien. »

Jacques Martinez
Jacques Martinez
Journaliste - Ancien chef d’édition à RTL (1967-2001)

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