Stéphane Bern et le 40ᵉ régiment de transmissions : une fidélité renouvelée

Depuis près d’une décennie, l’animateur et historien du patrimoine Stéphane Bern est le parrain de promotion du 40ᵉ régiment de transmissions (40ᵉ RT), basé à Thionville. Ce rôle, qu’il endosse depuis 2016, ne se limite pas à une fonction symbolique. À chaque rencontre, à chaque venue, il confirme la sincérité d’un engagement profond. Ce 21 juin 2025, à l’occasion d’une journée portes ouvertes couplée à la fête de la Musique, il a renouvelé ce lien d’amitié avec le régiment, et plus largement avec la ville, dans une atmosphère chaleureuse et festive.
Une figure du patrimoine au service de la mémoire militaire
Stéphane Bern est bien connu du grand public pour ses émissions à succès comme Secrets d’Histoire ou encore Le Monument préféré des Français. Cependant, beaucoup ignorent son engagement dans la réserve citoyenne de la gendarmerie nationale, où il occupe le grade de colonel. Ce rôle témoigne de sa volonté d’incarner une passerelle entre l’armée et la société civile.
C’est dans cet esprit qu’en 2016, il devient le parrain de la promotion du 40ᵉ RT, succédant à la journaliste Carole Gaessler. Cette distinction repose sur la confiance d’un corps d’armée en sa capacité à incarner les valeurs de l’armée de terre : fidélité, sens du devoir et transmission. Depuis, Stéphane Bern honore ce rôle avec constance, multipliant les venues à Thionville, une ville pour laquelle il a confié avoir une affection particulière : « Thionville, c’est un peu mon point d’ancrage. Tous les chemins m’y ramènent. »
Le 40ᵉ régiment de transmissions : un pilier stratégique et humain
Fondé en 1969 à Neustadt, en Allemagne, le 40ᵉ régiment de transmissions s’installe à Thionville en 1984. Depuis, il constitue un acteur stratégique essentiel dans le dispositif opérationnel de l’armée française. Sa devise - « Qui me regarde s'incline » - rappelle le rôle à la fois discret et fondamental que jouent les transmissions dans la conduite des opérations militaires.
Spécialisé dans la mise en œuvre des systèmes de communication sécurisés, le régiment assure ainsi la continuité et la fiabilité des échanges d’informations, en particulier dans les zones de conflit. Dans un monde où la cyberguerre prend une importance croissante, le 40ᵉ RT, alliant tradition militaire et innovation, est un maillon-clé de la supériorité technologique française qui rappelle que les moyens de communications peuvent être aussi des armes.
Une journée de partage entre armée et population
Le 21 juin 2025, plus de 3.000 personnes ont franchi les grilles du régiment à l’occasion d’une grande journée portes ouvertes, organisée en lien avec la fête de la Musique. Dès le matin, petits et grands ont pu découvrir les matériels de communication et d’intervention utilisés au quotidien par les soldats : drones, cabines de Mirage 2000, systèmes Centaure, simulateurs, démonstrations de tir ainsi que de nombreux stands d’information et de recrutement.
Présent dès l’ouverture, Stéphane Bern a pris part à la visite des infrastructures, multipliant les échanges avec les militaires et les familles. Chaleureux, disponible, il a volontiers posé pour de nombreux selfies, tout en soulignant la portée de son engagement. Être parrain d’un régiment, dit-il, « c’est comme être parrain d’un enfant, ça implique des responsabilités ». Il a également ajouté, devant les officiers : « Vous pouvez compter sur moi pour défendre Thionville et le régiment. »
L’événement s’est ensuite conclu par un concert sur le site même du régiment, fête de la Musique oblige. Le lendemain, avec une pointe d’ironie, Stéphane Bern a souligné le contraste saisissant entre les débordements survenus à Paris et la tranquillité qui a régné au Luxembourg voisin comme à Thionville.
Et pas une seule dégradation dans la ville ! Ça fait rêver les Parisiens… https://t.co/2EECotl8Sa
— Stéphane Bern (@bernstephane) June 22, 2025

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8 commentaires
Que vive encore longtemps Stéphane BERN et qu’il puisse encore travailler librement à conserver notre beau pays et ses traditions !!
J’aime bien Stéphane Bern, je lui trouve en plus un aspect amusant et il est tellement imprégné par ce qu’il raconte que je m’ étonne qu’il ne soit pas critiqué, enfin je suppose, car il est l’antithèse de celui qui se dit Président. Quand on pense à certains individus complètement perdus de réputation et qui se présenteront pour le scrutin présidentiel, ça laisse songeur…
Macron fait son « caca nerveux » en gommant les vitraux de Viollet-Le-Duc pour les remplacer par des vitraux contemporains de son goût à lui, à lui et encore à lui (répétons). Adieu l’Histoire, adieu les artistes de notre Histoire…
Heureusement, il y a Stéphane Bern.
Stéphane Bern fait partie de ces exceptions indispensables dans le paysage des médias. Il protège, grâce à son aura (et peut-être ses soutiens, et tant mieux) des valeurs sur lesquelles sont assis les technocrates : le patrimoine, la vie des villages, notre Histoire, la beauté de nos sites…
Ce qui assure le cadre d’une mémoire commune, pérenne.
Cet homme est précieux.
Dommage qu’il n y est pas plus de personnalités comme lui pour défendre le patrimoine et l’histoire de ce pays ; cela nous éviterait de voir des horreurs architectural comme les immeubles Jean Nouvel dans le 13ieme arrondissement de paris ou la tour triangle porte de Versailles.
Cette architecte est un émule de Le Corbusier qui rêvait de détruire la totalité des immeubles parisiens pour les remplacer par des tour a l’américaine , heureusement que Malraux a réussi a faire classé la majeur parti du patrimoine parisien en sont temps.
Bien
Mais non ,çà fait pas rêver les parigots puisqu’on apprend qu’ils voteront à gauche pour que çà continue
C’est vrai que le coq chante les deux pieds sur le fumier
bern, le luxembourgeois ?
Et alors ?