Sous couvert d’éducation affective, ces associations qui déforment nos enfants
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Pour ces trois associations militantes, l’État n’en fait pas encore assez. Pour preuve, « 83 % des filles de 3e et de 4e ne connaissent pas la fonction du clitoris », déclare le Planning familial. Mais à quoi sert l’école ? Réunies sous la bannière « CAS D'ÉCOLE - L’État ne fait pas ses devoirs », Sidaction, SOS Homophobie et le Planning familial ont ainsi saisi, ce 2 mars, le tribunal administratif de Paris, demandant l’application pleine et entière de la loi Aubry de 2001, réaffirmée en 2018 par la circulaire Schiappa. En cause, les carences de l’Éducation nationale à proposer les trois séances obligatoires d’éducation à la sexualité par an et par niveau, dès le plus jeune âge. Après avoir reçu une mise en demeure le 21 octobre 2022, Pap Ndiaye leur avait répondu ne pas pouvoir garantir la mise en œuvre effective de ces séances, faute de moyens.
Déconstruction des stéréotypes
Si l’éducation affective et sexuelle est nécessaire à la formation intégrale du jeune et lui permet d’identifier ses aspirations profondes, l’enjeu réside bien évidemment dans les valeurs véhiculées par l’intervenant. De plus, l’affirmation de la différence sexuelle est désormais contestée par la théorie du genre libérant l’individu de son sexe biologique au profit d’une construction sociale. Or, depuis 2003, « évolution des mentalités » oblige, les textes demandent d’aller au-delà des simples connaissances biologiques et d’intégrer « tout autant, sinon plus, une réflexion sur les dimensions psychologiques, affectives, sociales, culturelles et éthiques » (circulaire n° 2003-027 du 17 février 2003). Une aubaine pour tous les activistes libertaires ; la voie est libre pour non pas éduquer à la responsabilité mais plutôt « déconstruire les stéréotypes et les idées reçues qui forment le terreau des LGBTIphobies, particulièrement à l’école », explique SOS Homophobie. Même enjeu pour le Planning familial, qui annonce vouloir « interroger les rapports sociaux de sexe, la hiérarchie entre les sexualités, les normes et les tabous », ce qui permet « d’ouvrir le champ des possibles ». N’attendez pas de ces séances qu’elles aident le jeune à construire son identité, puisque ces animations permettent « aux participant·es d’identifier les rôles genrés » (SOS Homophobie). Et en guise d’éducation au respect, on les initiera aux « rapports de pouvoir qui sont à l’origine de violences sexistes et sexuelles ou de discriminations ». De bons petits wokistes en perspective...
« Une éducation à la sexualité, oui, mais une éducation à la sexualité inclusive »
Une séance type de cet endoctrinement proposé par SOS Homophobie et permis par la loi commence par un rappel des principales définitions : sexisme, racisme, LGBTIphobies, puis la diffusion d’un film pédagogique, suivie non pas d’un débat mais d’« échanges interactifs avec les élèves pour déconstruire les principales idées reçues ». Il ne fait pas bon manifester son pluralisme d’opinion. S’ensuivent des rappels de la législation relative à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre ainsi qu'aux droits des personnes LGBTI. Enfin, avant de conclure cette séance fort (dé)constructive : une distribution de « petits papiers blancs » pour permettre à chaque élève de poser des questions de façon anonyme, suivie d’une réponse des « intervenant·es » et, à nouveau décidément, déconstruction des stéréotypes. Quant au Planning familial, il insiste sur la nécessité de former les éducateurs pour éviter de « contribuer à reproduire un système binaire ». Autrement dit, de ne pas oublier ces sujets qui « font partie de la réalité des jeunes » : homo ou bisexualité, asexualité, transidentité et questionnements autour de l’identité de genre, polyamour… Quel élève osera, dans ces conditions, élever une voix divergente sans craindre d'être moqué, dénoncé ou effacé par les tenants redoutables de la cancel culture ambiante ? Quelle place reste-t-il au milieu de cet enseignement pour l’hétérosexualité, la pudeur, l’affirmation de son identité sexuelle, l’émerveillement devant l’altérité ou la fidélité ? Parents, soyez vigilants...
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Un vert manteau de mosquées
30 commentaires
L’Ecole doit enseigner, pas s’occuper de colporter la malfaisance des tarés LGBTQI. Quand à apprendre ce qu’est le clitoris, le Planning Familial prend nos adolescents pour des crétins! Il faut supprimer les subventions à toutes ces associations.
Comment a fait l’humanité pour croître? Telle est la question et les peuples y ont toujours répondu….sans planning familial mais le plus souvent avec le médecin de famille.
Dans l’éducation nationale, la France était un phare parmi quelques autre dans le monde, Qu’en est il à l’heure actuel, pauvre de nous. Je reviens d’Afrique subsaharienne, si on compare l’éducation scolaire de ce pays par rapport à la notre nous serions encore loin derrière eux.
« 83 % des filles de 3ème et de 4ème ne connaissent pas la fonction du clitoris »
Mon Dieu c’est terrible (humour noir et triste!).
Mais où en est on?
A vouloir légaliser la pédophilie?
Lamentable.
Lorsqu’en plus, on leur apprend le poly-amour, cela fait réfléchir.
Guerre de civilisation, guerre de religion, décadence, Sodome et Gomorrhe??
Mais rassurez-vous : dans peu de temps, elles seront toutes vaccinées contre le papillomavirus.
C’est parce que l’Ukraine commençait à être gangrenée par ces dérives régressistes (plaque tournante de la GPA notamment) que Poutine a décidé de délivrer au moins les provinces russophones attachées à la famille, aux traditions et à leur religion (que le communisme n’a pas réussi à gommer). On s’étonne aussi que la France n’a plus droit de cité en Afrique mais les africains sont, eux aussi, attachés à ce qu’un homme reste un homme et une femme reste une femme (avec clitoris ou pas). Pas étonnant qu’ils préfèrent maintenant l’aide de la Russie, de la Chine ou de la Turquie, futurs empires dominants, où le wokisme est interdit.
C’est évident.
Cette guerre hybride est donc aussi une guerre civilisationnelle et religieuse.
Tara, il y a du vrai mais c’est aussi un peu plus compliqué que cela, et l’avenir proche pourrait être plus que surprenant pour tous ceux qui sont restés à l’abri bien au chaud dans les certitudes dont nos « dirigeants » nous ont gavé depuis des lustres. Les masques vont tomber et une partie de la vérité va apparaître ; des certitudes vont s’évanouir, l’étonnement et les surprises vont être un feu d’artifice.
Les adultes progressistes, développeurs de la transsexualité et du wokisme, transfèrent leurs peurs, leurs obsessions sexuelles et profondes perversions sur les enfants. Dans un passé pas si lointain, l’enfant se découvrait au fil de la naissance et du développement de sa maturité, sans contraintes, naturellement. Aucun besoin de le mener par le bout du nez. Ce n’est pas pour autant qu’il restait niais toute sa vie. Dans ce passé, les adultes n’avaient pas cette obsession de l’inceste, de la pédophilie, de la transsexualité. Ce qui permettait de rester au naturel et non de former, comme c’est l’époque actuelle, des homosexuels et trans dès le plus jeune âge. Nous n’avons jamais découvert autant d’humains déformés depuis que ce microcosme de déjantés, et au plus haut niveau de l’Etat, se préoccupe de sexualité. Au lieu de se décharger sur les enfants, de dévier leurs obsessions vers les enfants, en guise d’excuse de se découvrir pervers ces adultes décadents devraient commencer par s’analyser. Quelles sont leurs profondes motivations? Ne pas se sentir isolés ? Entrainer leur environnement dans leur suite dégradante , à commencer par les plus vulnérables, la petite enfance ?
Ces domaines concernent les parents . Les idéologies dangereuses ça suffit .Battez vous ,réveillez vous …
J’ose espérer que les parents tentent (et arrivent pour certains) à modifier l’acculturation imposée à leur enfants, en une vraie culture sur tous les plans , les plans de l’éthique, la morale, l’honneur, la responsabilité, la respectabilité (et le respect de l’autre en complément), sans compter sur l’instruction évidente de l’Histoire, la géographie, les maths, la philosophie et le français.
Si à 14 ans, savoir à quoi sert le clitoris n’est pas une nécessité, on peut cependant déjà leur inculquer, entre la poire et le fromage, les notions de civilisation, d’histoire, ne serait ce qu’en parlant des arrière grands parents et de ce qu’ils ont vécu. Et ainsi donner quelques notions de philosophie et de morale, adaptées à ces enfants.
Vous avez raison
Martine Aubry, Marlène Schiappa, deux noms de sacrées bonnes femmes gauchistes qui, d’une manière ou d’une autre, ne laisseront à l’histoire que des pages noircies par leur « déconstrucivité » aveugle du sens de la famille, des racines et des traditions de la France.
L’Education nationale est gangrenée par des idéologies qui n’ont rien à voir avec l’instruction de nos enfants.
Ce ne sont que des tentatives d’endoctrinement qu’il faut stopper d’urgence
Tant d’efforts pour que notre monde ressemble au leur. Qu’ils laissent nos enfants tranquilles. Nous refusons de leur déléguer ce rôle d’éducateur de nos enfants qui ne leur appartiennent pas.
Nos élèves ont un niveau scolaire de plus en plus bas , et la principale préoccupation est de leur apprendre que l’homosexualité existe et aussi d’autres tendances. Parler de sexualité à l’école , OK , mais en priorité revenons aux fondamentaux, n’en déplaise à toutes ces associations.
Pas de vivre ensemble ! c’est moi qui choisi. Je n’ai pas besoin qu’on refasse mon éducation. Si jamais je venais à savoir qu’on vient faire une éducation sexuelle dénaturée de mes enfants, alors je viendrais dans la salle de classe montrer mon mécontentement.
Mais réveillez-vous que diable. Vous allez-laisser une minorité prendre le dessus ?
C’est déjà fait dans une multitude d’autres domaines, et le peuple continue de regarder ailleurs insouciant de la proximité du gouffre dans lequel il va tomber.
C’est aux parents de manifester auprès du responsable d’établissement , afin d’exposer leur opposition à ce genre d’enseignement, qui n’est pas de l’enseignement mais de l’endoctrinement.
Je suis de votre avis.
Les parents de France doivent s’impliquer davantage dans leurs écoles et ses programmes car notre ministère d’Éducation est devenu l’otage de groupes woke qui veulent au pas de course déconstruire notre société. Comme parents nous ne pouvons pas démissionner devant ces attaques sur nos valeurs.
Un jour ou l’autre, il faudra chasser tous ces imposteurs et revenir aux fondamentaux: l’apprentissage de la lecture, des maths, de la science, de l’histoire et de la géographie, de la musique, de l’économie, des langues vivantes et anciennes. Et laisser aux familles le soin d’éduquer leurs enfants. On débaptisera le ministère du Lavage de Cerveau, et on le renommera celui de l’Instruction Publique.
Oh oui parents soyez très vigilants , des monstres et des détraqués manipulent les enfants , interviennent dans des domaines ou ils n’ont rien à faire .