Jeudi 10 novembre, la ville de Lyon s’apprête à voter une subvention de 14.000 euros en faveur de l’association SOS Méditerranée. Ainsi, à l’instar de plus de 80 collectivités territoriales, la métropole lyonnaise soutient indirectement l’immigration clandestine en France et en Europe.

Une immigration aux frais des contribuables

985 migrants attendent actuellement sur des navires humanitaires aux portes de l’Europe. Parmi eux, près d’un quart – 234 exactement – ont été secourus par l’Ocean Viking, l’un des bateaux de SOS Méditerranée, et espèrent débarquer en France, en Espagne ou en Grèce dans les jours à venir. Soumis au chantage émotionnel de l’association, Jean-Christophe Combes, ministre des Solidarités, assure, au micro de France Info, que notre pays « est prêt à les accueillir ». Dans ce contexte, Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, souhaite apporter sa pierre à l’édifice de « la solidarité internationale ». Ce jeudi 10 novembre, une subvention de 14.000 euros, « pour l’organisation d’une journée de sauvetage en mer », devrait être adoptée par le conseil municipal lyonnais. Ce n’est pas la première fois que la ville des Lumières soutient financièrement SOS Méditerranée. Déjà en janvier 2021, la majorité écologiste de Lyon, après avoir adhéré à « la plate-forme des collectivités solidaires » de l’association, lui accordait une subvention de 28.000 euros.

Lyon est loin d’être la seule collectivité à financer généreusement l’association pro-migrant. Paris, en tête, se félicite de soutenir SOS Méditerranée depuis 2016. Au-delà du soutien moral, la ville de Paris vote, chaque année depuis 2019, une subvention de 100.000 euros à l’intention de ces sauveteurs de migrants. Le 15 novembre, à l’occasion du prochain Conseil de Paris, Anne Hidalgo devrait donc, comme l'indiquait l'ordre du jour prévisionnel du conseil municipal, renouveler cette subvention et signer « une convention de sensibilisation du public parisien à la situation des migrants ».

Sur son site Internet, SOS Méditerranée recense, au total, 83 collectivités partenaires. Au-delà des grandes villes telles que Lyon, Paris, Grenoble, Bordeaux ou encore Strasbourg, l’association peut compter sur le soutien financier non négligeable de neuf départements dont l’Ille-et-Vilaine (50.000 euros en 2020), la Haute-Garonne (100.000 euros en 2020) ou encore la Loire-Atlantique (200.000 euros en 2020). À cela s’ajoutent les subventions régionales de la Bretagne (75.000 euros en 2020), la Bourgogne (50.000 euros en 2021), le Centre-Val de Loire (50.000 euros en 2021) et l’Occitanie (75.000 euros en 2020). Tous ces départements et ces régions sont, sans grande surprise, dirigés par une majorité de gauche. L’État, également, a soutenu par le passé l’association. En février 2017, SOS Méditerranée recevait ainsi le label « grande cause nationale » des mains du Premier ministre. Cela lui a notamment permis de diffuser gratuitement ses campagnes de communication sur les ondes et antennes publiques.

Un appel d’air migratoire

Loin d’être neutres, ces nombreuses subventions publiques viennent alimenter l’immigration clandestine. En effet, depuis 2016, SOS Méditerranée se targue d’avoir secouru – c’est-à-dire d’avoir débarqué sur les côtes européennes – 37.023 migrants. Si aucun lien ne semble exister entre l’association et les passeurs, force est de constater que les patrouilles régulières des navires de SOS Méditerranée, à une cinquantaine de kilomètres des côtes libyennes, incitent de nombreux migrants à s’élancer dans des embarcations de fortune dans l’espoir d’être secourus par l’un de ces bateaux.

Alors que 71 % des Français se déclarent en faveur d’une forte réduction des flux migratoires sur notre territoire, ces subventions publiques qui alimentent l’immigration clandestine sont une nouvelle fois déconnectées de l’avis des citoyens.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/11/2022 à 21:49.

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08 novembre 2022 à 20:00

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53 commentaires

  1. Il y en a qui se font du fric avec le trafic de stupéfiants, d’autres avec le trafic de clandestins.Tout cela est enrobé dans un emballage étiqueté « droits de l’homme ». L’autre objectif est clair, diluer tout ce qui est national. Les Italiens ont élu des forces politiques nationales anti-immigrationnistes. Les immigrationnnistes d’autres pays, Allemagne, France, Espagne veulent obliger les Italiens à accueillir une immigration illégale. Dans ces conditions à quoi cela sert-il d’organiser des élections?

  2. Le gouvernement joue au yoyo avec ce bateau « ocean wiking », un coup on le prend, un coup on le prend pas ! En fait il n’est là question que de pressions politiques pour faire céder l’Italie !
    Enfin l’Europe tient son bras de fer contre Meloni et ce sur le dos de migrans balottés au gré des décisions.
    Bientôt, vanderlayen va inventer un pavillon de complaisance européen pour que ces navires, allemands et norvégiens, puissent continuer à convoyer leur lots d’esclaves potentiels sans avoir à reconnaître qu’ils sont déjà sur leur territoire…

  3. Ces subventions doivent être purement et simplement interdites. Si elles ont été versées elles doivent obligatoirement remboursées par celles et ceux qui en ont décidé l’attribution.

  4. Ces subventions publiques ne seraient-elles pas mieux employées, pour de vraies entreprises qui contribueraient à éponger le chômage exponentiel ? C’est là que l’on se rend compte qu’il y a une vraie démarche politique derrière ce projet . Celle de fournir de la main d’œuvre bon marché à certains secteurs économiques ? Cela pourrait être cohérent avec les propositions sur l’immigration de Darmanin et justifierait de la participation de l’état à financer ces ONG, qui, loin de toutes considérations humanitaires, seraient utilisées dans le cadre de ce projet comme des intermédiaires … ainsi que les passeurs ! Tout cela au conditionnel , bien entendu !

  5. Et le gouvernement joue au yoyo avec l’accueil ou non de l’océan wiking !
    Sos méditerranée met la pression (politique) sur l’Italie en ne voulant pas accoster en France… l’état français accepte de le recevoir et le lendemain n’en veut plus !
    Quelle tristesse de jouer ainsi avec la vie des gens, mais une chose est certaine, ces « convoyeurs » sont territoire allemand ou norvégien, que leur pays respectifs assument et les récupèrent.

    Sans doute, bientôt, vanderlayen va inventer un pavillon de complaisance européen pour mettre un terme à la nationalité des bateaux… et éviter qu’ils ne repartent en Afrique…

  6. J’ai versé une subvention mensuelle à la Croix Rouge pendant des décénies. Confrontée à leurs actions pour faciliter l’arrivée de migrants en Europe et en Grande-Bretagne, j’ai annulé mon transfert bancaire. Comment la Croix Rouge peut-elle justifier sa participation à l’établissement de bidonvilles, de misère humaine, de jeunes gens poussés au crime et à la prostitution …. C’est le contraire de ce qui est leur mission. Toutes ces associations vivent sur cette misère, sans cette dernière elles n’existeraient pas.
    Si ces personnes sont réellement concernées par les conditions de vie de ces migrants dans leurs pays, qu’elles y aillent les aider in situ : construire des écoles, instruire, soigner … Evidemment besognes beaucoup moins confortables et beaucoup plus dangereuses que de tirer à bord ces pauvres gens.
    Quant aux autorités territoriales, il est beaucoup plus facile de dépenser l’argent des autres. Combien de ces membres des différents conseils donnent de leur poche ? Une infime minorité j’en suis persuadée par mon expérience personnelle de conseillère municipale et Présidente d’association.

  7. Merci de toutes ces infos TRèS importantes. Il faut les répéter inlassablement. Mais que fait « Contribuables associés » à ce propos ?

  8. SOS Méditerranée comprend plus de 30 salariés en CDI. Quiconque s’est intéressé à l’économie d’une PME s’imagine combien de subventions ces associations doivent toucher. Imaginez leur capacité de nuisance.

    1. Et pourquoi pas arraisonner puis démanteler ces navires soi-disant humanitaires dès l’instant où ils sont dans nos eaux territoriales (comme
      font les Espagnols avec les « go-fast » bourrés de drogue en provenance du Maroc) ?

      1. Oulala… crimes de lése majestés, les migrants sont le moteur du wokisme européen et le pourvoyeur de « Kleenex »…

  9. Il y a un lien très clair entre SOS-M. et les passeurs : le téléphone avec lequel ces derniers avertissent les « sauveteurs » de l’endroit où ils abandonnent leur… cargaison. Sans oublier avant de récupérer le moteur hors-bord, parce que lui coûte cher.

  10. Ces subventions publiques sont détournées de leur rôle !! Rendons l’argent aux français et aidons en priorité les malheureux sur notre sol. Et avec 9 millions de pauvres, il y a de quoi faire!!
    Ah idéologie bien pensante quand tu nous tient !!

  11. Aux dernières nouvelles, le bateau de SOS Méditerrané, débarquera en Corse. Plutôt une bonne nouvelle, car les Corses ne sont pas de plaisantins et les clandestins qui ne rembarqueront pas immédiatement pour Nice ou Marseille n’ont qu’à bien se tenir !

    1. Corse ou pas, on a encore cédé au chantage de ces bateaux immigrationnistes et on retrouvera ces clandestins en métropole

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