Quand on est migrant, on voyage gratos en première : c’est bien normal, non ?

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Le député européen Jean-Paul Garraud a raconté, sur Twitter, une scène ferroviaire dont il a été le témoin. On espère que cet événement fera jurisprudence, car ce pourrait être une occasion inespérée de découvrir la France pour pas un rond. Voyageant en première classe, sur un trajet qu'il ne précise pas, l'élu RN a vu la contrôleuse s'arrêter, lors du traditionnel « contrôle des titres de transport », à hauteur de deux migrants sans papiers et sans billet. La contrôleuse, au lieu de leur remettre une amende, leur a demandé de s'installer entre les wagons, dans le sas prévu à cet effet. Les deux voyageurs venus de loin n'ont pas obtempéré et sont restés en première, sur des places qu'ils n'avaient pas payées. Pas de deuxième contrôle. Pas de police entre deux gares.

Ceux de nos lecteurs qui prennent les transports en commun ont peut-être déjà écopé d'une « prune » de 50 euros dans le RER parce qu'ils avaient mis un bout de semelle sur le siège d'en face en croisant les jambes. Ils ont peut-être dû payer 68 euros parce qu'ils vapotaient sur le quai, à l'air dit libre (mais pour combien de temps encore ?). Ils ont payé, bien sûr, en grommelant probablement un peu, face à un fonctionnaire narquois, ivre de pouvoir et peut-être heureux d'humilier le contribuable. Ce ne sont pas des migrants, ils ont des papiers et un peu de sous sur leur carte bleue : de quoi payer leur titre de transport. C'est pas pareil, quoi. La merveilleuse Sandrine Rousseau a réagi à ce témoignage par un sobre « Gloire à cette contrôleuse ! », retrouvant, pour un instant, les réflexes et les tournures de phrase du cérémonial catholique. Décidément, la distinction entre son compte et celui de son alter ego, Sandrine Ruisseau, est de plus en plus ténue.

Certains twittos sont tombés à bras raccourcis sur Jean-Paul Garreau, accusé (évidemment) de racisme, mais aussi d'avoir des « passions tristes », variante psychologisante du fameux « tu dois être bien malheureux pour dire des trucs pareils ». Mais ça ne prend plus : la culpabilisation par des antiracistes de carnaval ou des psys autoproclamés ne fait plus recette. Les gens n'ont plus d'argent, mais le peu qu'ils ont servirait à loger, nourrir et désormais transporter des migrants, sans emploi, sans diplôme, sans maîtrise du français ni amour de la France. Les impôts ont bon dos. La France est le pays le plus taxé du monde, et ça ne va pas aller en s'arrangeant. Comment cela pourrait-il s'arranger, d'ailleurs, si le nombre de nos hôtes est toujours croissant et qu'ils ne paient rien ? Mécaniquement, le poids de leur entretien va s'ajouter au fardeau du contribuable qui paye son billet, son impôt sur le revenu, sa taxe foncière, etc. Et si cela posait, à terme, la question du consentement à l'impôt ? Les taxes financent l'école publique et son inculture d'État, l'AME et la CMU, l'installation des clandestins dans les campagnes, la Justice qui relâche les criminels… et donc, désormais, les impôts font office de billets de train en première classe.

Les voyages sont hors de prix, le confort souvent discutable, la nourriture juste correcte et vendue au prix du caviar, les retards sont la norme et la sécurité dans les gares laisse à désirer. Économiquement parlant, nos migrants ont du bon sens. Mais vous, chers amis lecteurs, bien entendu, continuez à payer votre billet !

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

59 commentaires

  1. Merci à tous vos commentaires face à des situations « vécues ».. Finalement, où est le PROBLÈME ? Les références à LA LOI, ne sont plus crédibles ni assumées sous prétexte « d’humanitaire » à « deux balles »! MAIS..renversons le « questionnement » …? N’est-ce pas « inhumain » de cautionner le discours alimentant le statut des « immigrés profiteurs » (et leur mode de fonctionnement discutable) tout en leur déroulant le « tapis rouge » d’un « hors la loi » possible, « jouissif » mais qui les condamnent et les assignent à un statut d’objet « jetable »… Alors, remettre la Loi comme « référence », c’est aussi leur donner une « dignité » dans leur existence d' »être humain ».. ce à quoi ils semblent avoir renoncé (c’est compréhensible !)..Et, message pour ceux qui doivent les « affronter », ne désespérez pas… même si le respect de la Loi a du « mou » dans l’aile..il faut y croire…qui le fera sinon VOUS ?

  2. C’est une des raisons (avec les grèves) qui font que je ne prends plus jamais les transports en commun.
    La SNCF prétendait nous faire « préférer le train », mais pour ma part, je ne veux pas payer pour des avantages sociaux indus et des voyageurs sans papiers qui ne respectent rien.
    Car, pour avoir moi-même usé de cette méthode quand j’étais adolescent, je peux vous dire que c’est la trouille et non la grandeur d’âme qui a conduit cette contrôleuse à fermer les yeux.
    Certains de mes amis s’installaient même en première avec leurs pitbulls et tous les passagers étaient contrôlés sauf nous.
    En grandissant je n’ai plus supporté les resquilleurs et les injustices. Dès lors je pouvais soit pallier moi-même à l’absence de courage des contrôleurs, ce qui m’a valu des problèmes lors d’un trajet en tram à Lyon, soit boycotter les transports en commun.
    Cette dernière technique est de loin la meilleure, je vous invite tous à faire de même.
    Quand la SNCF ne sera plus sauvable, il faudra bien qu’elle change ou disparaisse.

  3. Utilisateur à jet continu de la SNCF il y a encore assez peu j’ai eu l’occasion d’échanges écrits assez hauts en couleur avec les services qualité de cette institution du transport. Confrontation directe pour résumer entre le senior blanc européen propre sur lui qui n’a pas eu le temps de composter et qui se projette dans le wagon pour ne pas rater son TGV …. demande spontanée pour rencontrer les contrôleurs. Manque de chance deux têtes de commissaires du peuple me collent une amende sans doute à la vue d’une cravate en soie. Un an de combat pour ne pas payer pareille injustice. Mais la c’est différent ces nouveaux arrivants sont présents pour sauver le pays du naufrage.

  4. Grand remplacement! ces gens viennent en France en conquérants. Alors qu’ils sont venus illégalement, déjà ils se sentent chez eux, alors qu’ils devraient être humbles pour se faire accepter.
    Français, attendez vous au pire, il ne saurait tarder.

  5. Qui n’a pas été confronté à cette situation; pour ma part j’en ai été le témoin et de surcroit acteur : prenant le TER pour me rendre au chef-lieu de mon département pour des déplacements privés et répétitifs, en ayant souscrit une carte « abonnement sénior » pour ces circonstances, me voilà donc dans ce TER avec plusieurs individus dit « en transit » ( eh oui ville qui accueille nombre de migrants et notamment dans un centre de la Croix Rouge française), le contrôleur passe et détonnant parmi tous ces voyageurs me demande outre mon titre de transport, puis ma carte d’ abonnement et comme si çà ne suffisait pas à ma « crédibilité citoyenne » ma carte d’identité , soit !!! mais arrivant devant un individu juste au siège derrière moi, celui-ci n’a ni titre de transport , ni papier d’identité et se dirige au même lieu que moi , et ainsi de suite pour tous ses coreligionnaires d’un jour. Pas belle l’impartialité de notre SNCF , je vous laisse juge !!

  6. Avec nos trois mille milliards d’endettement et la faillite qui nous pend au nez, ce genre de situations ne s’éternisera plus très longtemps.

  7. Hélas, certaines réalités ont la vie dure : on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre ! On ne peut pas se pâmer d’être la patrie des droits de l’homme pour l’éternité et refuser la pouillerie du monde entier. On ne peut pas gueuler Liberté, Egalité, Fraternité et ne pas se priver de tout pour le lointain. On ne peut pas revendiquer la « Libre-pensée » (ni libre, ni pensée) et critiquer le grand remplacement en vigueur. C’est fromage ou dessert mes amis ! Depuis plus de 40 ans, on sait exactement où l’on va, on constate qu’on y va et, pourtant, le corps électoral continue de voter pour les mêmes. Une forme de masochisme sans aucun doute puisque l’on préfère souffrir les pires plaies pour éviter le vote nauséabond de la « strême-droate ». Ben on y est, tu l’as voulu, tu l’as eu.

  8. Très prudent BV mais un jour il sera obligé de me donner raison. Mais il sera trop tard malheureusement. Malgré notre victoire j’avais prédit en 1960 que les français abandonneraient l’Algerie, c’est malheureusement arrivé et nous voyons le résultat aujourd’hui ; l’invasion.

  9. Je viens de commander le livre de Agnès Verdier-Molinié « où va notre argent « . Je vais le lire surtout pas le soir avant de m’endormir, je risque de déprimer.

  10. C ‘est une des raisons révoltantes pour la quelle les Français commencent à se réveiller ;
    Un peu tardivement car le ver est à présent dans le fruit .

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