Emmanuel Macron
Pourquoi le Président ne reprend-il pas une petite itinérance très actuelle, à la rencontre de ces gilets jaunes qui ne demandent qu’à lui parler ? Pour une prise de bec en direct…
Et pourquoi pas « classes sociales dangereuses » ?
Interdire ce lieu de rassemblement était donc une nouvelle façon de provoquer les gilets jaunes et de les pousser à la faute.
Disons-le sans ambages : la force d’Emmanuel Macron est considérable, non pas qu’il ait une forte personnalité, mais simplement du fait de notre Constitution…
Plus tu attendras, plus ce sera mauvais pour toi.
Mais on n’imaginait pas l’étendue des ravages de ce daltonisme d’un nouveau genre…
« Honte » peut-être, mais le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, pour ce qui les concerne, peuvent-ils se féliciter de l’image qu’ils ont donnée et de la posture qu’ils ont adoptée ?
Le microcosme au pouvoir depuis 2017 ne comprend rien à ce qui se passe.
Osons affirmer que les gilets jaunes ne sont nullement contre la transition énergétique…
Les gilets jaunes ont démontré que leurs revendications étaient fondées en termes de pouvoir d’achat et de justice sociale…
Ni les députés, ni des élus locaux suffisamment puissants, ni même les sénateurs dont le pouvoir est limité, ni le référendum dont l’initiative n’est pas populaire ne peuvent compenser le déséquilibre de nos institutions.
Macron agite la chimère du chaos pour imposer l’idée de l’Union européenne. C’est son credo, l’alpha et l’oméga de sa conviction politique qu’il annonce sempiternellement.
Macron cristallise la rancœur parce qu’il est trop jeune, trop diplômé, trop belle gueule, trop sûr d’être dans le vrai.
À l’occasion de son dernier ouvrage Paris Napoléon(s) : Guide du Paris des deux empereurs, l’historien Dimitri Casali répond aux questions de Boulevard Voltaire devant
Et un Emmanuel Macron qui, à la façon d’un Jacques Brel, tente de « faire rejaillir le feu de l’ancien volcan »…
Et de s’accrocher à ce mot comme à une bouée de sauvetage !
En fait, Emmanuel Macron n’est plus que le Président des macronistes du premier tour de la présidentielle…
Ce sont bien les oubliés qui se rappellent à lui subitement et en nombre malgré les avertissements désintéressés, bien sûr, de la presse bien-pensante…
Il y a deux jours, Emmanuel Macron reconnaissait son échec à réconcilier le peuple et ses dirigeants. Le peuple a confirmé.
S’engager à rendre compte de ses engagements, ça n’engage à rien !
Ce mouvement fera date car il a permis au peuple de prendre conscience de sa force d’action – et de blocage – et de réflexion.
Le but : faire baisser la fièvre jaune des gilets qui monte, qui monte…
Le mécontentement est bien là. Et il repose sur des données objectives et indiscutables.
Nous apprenons que la France a contribué à hauteur de 51 % au financement, sous forme de prêts et de dons, à la construction de la première ligne de TGV au Maroc.
Ce mardi dernier, Daniel Cohn-Bendit venait au secours du gouvernement…
Je résume avec un « débrief » concis pour ne pas abuser de la patience des lecteurs, à l’inverse de la prestation du Président.
Une armée européenne pour protéger Ankara contre Moscou, peut-être ? Il fallait y penser.
Un floutage du sens des mots et une logorrhée qui remplace peu à peu tout discours dialectique construit…
Pourquoi le Président ne reprend-il pas une petite itinérance très actuelle, à la rencontre de ces gilets jaunes qui ne demandent qu’à lui parler ? Pour une prise de bec en direct…
Et pourquoi pas « classes sociales dangereuses » ?
Interdire ce lieu de rassemblement était donc une nouvelle façon de provoquer les gilets jaunes et de les pousser à la faute.
Disons-le sans ambages : la force d’Emmanuel Macron est considérable, non pas qu’il ait une forte personnalité, mais simplement du fait de notre Constitution…
Plus tu attendras, plus ce sera mauvais pour toi.
Mais on n’imaginait pas l’étendue des ravages de ce daltonisme d’un nouveau genre…
« Honte » peut-être, mais le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, pour ce qui les concerne, peuvent-ils se féliciter de l’image qu’ils ont donnée et de la posture qu’ils ont adoptée ?
Le microcosme au pouvoir depuis 2017 ne comprend rien à ce qui se passe.
Osons affirmer que les gilets jaunes ne sont nullement contre la transition énergétique…
Les gilets jaunes ont démontré que leurs revendications étaient fondées en termes de pouvoir d’achat et de justice sociale…
Ni les députés, ni des élus locaux suffisamment puissants, ni même les sénateurs dont le pouvoir est limité, ni le référendum dont l’initiative n’est pas populaire ne peuvent compenser le déséquilibre de nos institutions.
Macron agite la chimère du chaos pour imposer l’idée de l’Union européenne. C’est son credo, l’alpha et l’oméga de sa conviction politique qu’il annonce sempiternellement.
Macron cristallise la rancœur parce qu’il est trop jeune, trop diplômé, trop belle gueule, trop sûr d’être dans le vrai.
À l’occasion de son dernier ouvrage Paris Napoléon(s) : Guide du Paris des deux empereurs, l’historien Dimitri Casali répond aux questions de Boulevard Voltaire devant
Et un Emmanuel Macron qui, à la façon d’un Jacques Brel, tente de « faire rejaillir le feu de l’ancien volcan »…
Et de s’accrocher à ce mot comme à une bouée de sauvetage !
En fait, Emmanuel Macron n’est plus que le Président des macronistes du premier tour de la présidentielle…
Ce sont bien les oubliés qui se rappellent à lui subitement et en nombre malgré les avertissements désintéressés, bien sûr, de la presse bien-pensante…
Il y a deux jours, Emmanuel Macron reconnaissait son échec à réconcilier le peuple et ses dirigeants. Le peuple a confirmé.
S’engager à rendre compte de ses engagements, ça n’engage à rien !
Ce mouvement fera date car il a permis au peuple de prendre conscience de sa force d’action – et de blocage – et de réflexion.
Le but : faire baisser la fièvre jaune des gilets qui monte, qui monte…
Le mécontentement est bien là. Et il repose sur des données objectives et indiscutables.
Nous apprenons que la France a contribué à hauteur de 51 % au financement, sous forme de prêts et de dons, à la construction de la première ligne de TGV au Maroc.
Ce mardi dernier, Daniel Cohn-Bendit venait au secours du gouvernement…
Je résume avec un « débrief » concis pour ne pas abuser de la patience des lecteurs, à l’inverse de la prestation du Président.
Une armée européenne pour protéger Ankara contre Moscou, peut-être ? Il fallait y penser.
Un floutage du sens des mots et une logorrhée qui remplace peu à peu tout discours dialectique construit…