Emmanuel Macron
Il est une règle d’or en politique : il ne faut jamais humilier l’adversaire. Or, tout dans l’attitude de M. Macron semblait fait pour humilier ceux qui avaient combattu la réforme des retraites.
S’exprimant sur les émeutes, les grèves, les troubles qui succèdent à l’adoption, par le 49.3, de la réforme des retraites, Nasser Kanani commence par « Qui sème le vent récolte la tempête »…
Cette semaine, Zemmour est interdit de « Quotidien », Macron parle à « son » peuple à lui pendant que, horreur, un député pro-Manif pour tous ose s’opposer au gouvernement.
Les records, on le sait, sont faits pour être battus. Nous y sommes, avec ce sondage Elabe du 23 mars dernier : seuls 24 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron est « un bon Président ».
Décidément, le roi Charles III n’a pas de chance. Sa première visite d’État en France risque en effet de tourner vinaigre « en raison du contexte social ».
À cette heure, difficile de savoir s’il s’agit ou non d’une montre de prix.
Emmanuel Macron, qui se targue de bien connaître l’Histoire de France, aurait-il encore oublié que de tout temps, légalité et légitimité se sont souvent opposées ?
Les sondeurs de l’IFOP constatent que cette impopularité grignote désormais le noyau dur de la Macronie.
L’emploi du 49.3 pour faire passer le projet des retraites à l’Assemblée nationale illustre parfaitement l’échec du gouvernement et surtout du président de la République, qui ont présenté et défendu un projet ni fait ni à faire…
Si la situation chaotique venait ainsi à perdurer, sauf drame (mort, par exemple), il est possible que le pouvoir finisse par en profiter en jouant la carte du parti de l’ordre.
Il n’y aura pas de quoi pavoiser car, à l’évidence, c’est une victoire à la Pyrrhus qu’Emmanuel Macron va emporter.
La Seine. Claire, limpide, pure. En un mot : baignable. Presque buvable. Emmanuel Macron l’annonce à la cantonade.
De ces admonestations issues du « cercle de la raison », comme disent les média dominants, Viktor Orbán n’a visiblement que faire.
Imaginez une seconde un homme politique de droite dire cela. Mélenchon, lui, a le monopole de l’usage de certains mots.
Le 8 mars, traditionnelle Journée de la femme, chacun y est allé de son couplet sur « le droit des femmes », comme si on ne pouvait pas célébrer la femme sans faire un arrêt obligé sur l’IVG.
En revanche, 46.000 embarcations illégales ont réussi à traverser, l’année dernière.
Pour une fois, le problème posé par la déclaration d’Emmanuel Macron n’est pas le fond. C’est la forme.
Après avoir frôlé l’incident diplomatique, Emmanuel Macron est allé se frotter à la foule en sortant en boîte de nuit à Kinshasa.
Mettons-nous un seul moment à la place du Congolais qui entend Emmanuel Macron lui dire qu’il n’a jamais été capable de restaurer la souveraineté dans son pays, quand on sait le rôle de l’étranger.
La politique africaine de la France n’a jamais été aussi peu lisible et compréhensible.
Le Salon de l’agriculture était, naguère, décrit comme la vitrine de l’agriculture française. Il n’est plus, aujourd’hui, que le décor Potemkine auquel plus grand monde ne croit d’une agriculture « en danger de mort ».
Les ministres et secrétaires d’État d’Élisabeth Borne ne parviennent pas à imprimer leur marque dans l’opinion.
Monsieur est trop bon ! Monsieur est-il sérieux, d’ailleurs ?
D’autres signes dessinent un alignement des planètes pour Marine Le Pen. Jupiter décroche et l’enquête mensuelle du JDD enregistre un nouvel affaissement de la popularité d’Emmanuel Macron, à son plus bas niveau depuis trois ans : 32 % seulement.
Quelle que soit l’issue du conflit, il aura des conséquences politiques.
Redessiner la carte de France, il n’y a rien de plus jouissif quand on du mal à la gouverner.
Les plus atteints par ce désamour sont les retraités : -3 % pour lui et -7 % pour l’hôtesse de Matignon.
Il est une règle d’or en politique : il ne faut jamais humilier l’adversaire. Or, tout dans l’attitude de M. Macron semblait fait pour humilier ceux qui avaient combattu la réforme des retraites.
S’exprimant sur les émeutes, les grèves, les troubles qui succèdent à l’adoption, par le 49.3, de la réforme des retraites, Nasser Kanani commence par « Qui sème le vent récolte la tempête »…
Cette semaine, Zemmour est interdit de « Quotidien », Macron parle à « son » peuple à lui pendant que, horreur, un député pro-Manif pour tous ose s’opposer au gouvernement.
Les records, on le sait, sont faits pour être battus. Nous y sommes, avec ce sondage Elabe du 23 mars dernier : seuls 24 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron est « un bon Président ».
Décidément, le roi Charles III n’a pas de chance. Sa première visite d’État en France risque en effet de tourner vinaigre « en raison du contexte social ».
À cette heure, difficile de savoir s’il s’agit ou non d’une montre de prix.
Emmanuel Macron, qui se targue de bien connaître l’Histoire de France, aurait-il encore oublié que de tout temps, légalité et légitimité se sont souvent opposées ?
Les sondeurs de l’IFOP constatent que cette impopularité grignote désormais le noyau dur de la Macronie.
L’emploi du 49.3 pour faire passer le projet des retraites à l’Assemblée nationale illustre parfaitement l’échec du gouvernement et surtout du président de la République, qui ont présenté et défendu un projet ni fait ni à faire…
Si la situation chaotique venait ainsi à perdurer, sauf drame (mort, par exemple), il est possible que le pouvoir finisse par en profiter en jouant la carte du parti de l’ordre.
Il n’y aura pas de quoi pavoiser car, à l’évidence, c’est une victoire à la Pyrrhus qu’Emmanuel Macron va emporter.
La Seine. Claire, limpide, pure. En un mot : baignable. Presque buvable. Emmanuel Macron l’annonce à la cantonade.
De ces admonestations issues du « cercle de la raison », comme disent les média dominants, Viktor Orbán n’a visiblement que faire.
Imaginez une seconde un homme politique de droite dire cela. Mélenchon, lui, a le monopole de l’usage de certains mots.
Le 8 mars, traditionnelle Journée de la femme, chacun y est allé de son couplet sur « le droit des femmes », comme si on ne pouvait pas célébrer la femme sans faire un arrêt obligé sur l’IVG.
En revanche, 46.000 embarcations illégales ont réussi à traverser, l’année dernière.
Pour une fois, le problème posé par la déclaration d’Emmanuel Macron n’est pas le fond. C’est la forme.
Après avoir frôlé l’incident diplomatique, Emmanuel Macron est allé se frotter à la foule en sortant en boîte de nuit à Kinshasa.
Mettons-nous un seul moment à la place du Congolais qui entend Emmanuel Macron lui dire qu’il n’a jamais été capable de restaurer la souveraineté dans son pays, quand on sait le rôle de l’étranger.
La politique africaine de la France n’a jamais été aussi peu lisible et compréhensible.
Le Salon de l’agriculture était, naguère, décrit comme la vitrine de l’agriculture française. Il n’est plus, aujourd’hui, que le décor Potemkine auquel plus grand monde ne croit d’une agriculture « en danger de mort ».
Les ministres et secrétaires d’État d’Élisabeth Borne ne parviennent pas à imprimer leur marque dans l’opinion.
Monsieur est trop bon ! Monsieur est-il sérieux, d’ailleurs ?
D’autres signes dessinent un alignement des planètes pour Marine Le Pen. Jupiter décroche et l’enquête mensuelle du JDD enregistre un nouvel affaissement de la popularité d’Emmanuel Macron, à son plus bas niveau depuis trois ans : 32 % seulement.
Quelle que soit l’issue du conflit, il aura des conséquences politiques.
Redessiner la carte de France, il n’y a rien de plus jouissif quand on du mal à la gouverner.
Les plus atteints par ce désamour sont les retraités : -3 % pour lui et -7 % pour l’hôtesse de Matignon.