Emmanuel Macron
Il est vrai que l’actuelle alliance de fait russo-chinoise, singulièrement déséquilibrée aux dépens de Moscou, n’a pu prendre corps que par l’incurie d’une administration américaine en proie à un tropisme antirusse remontant aux heures de l’URSS…
La gifle infligée à Emmanuel Macron est un geste condamnable. Néanmoins, la désacralisation de sa fonction a contribué au passage à l’acte.
Un peu partout, on pousse des cris d’orfraie. C’est la République qu’on gifle…
Dès le début du quinquennat, à chaque poussée de fièvre (et c’est d’ailleurs le mot qui résumera ce mandat), Emmanuel Macron sombre dans cette dérive.
En parlant ainsi de « sentiment d’insécurité », Emmanuel Macron pense montrer aux Français qu’il partage leurs inquiétudes, quand il ne fait que preuve d’une cécité coupable.
Bref, Emmanuel Macron nous fait son Chirac mâtiné de Mitterrand, entre clins d’œil appuyés aux jolies crémières et grandes phrases creuses prononcées d’un ton pénétré.
Le poids de son bilan, l’altération de son image et l’impossibilité de se reposer sur son propre mouvement, dont la légitimité est inexistante après quatre années d’apathie, le mettent au pied du mur.
Voilà en effet des décennies que nous sommes gouvernés par des pis-aller… en attendant, sans doute, un candidat providentiel, c’est-à-dire un miracle.
La France aura montré son échec à la face du monde, laissera l’Afrique en plan, se débinera malgré des victoires tactiques.
Peut-être a-t-il aussi oublié de préciser que la Renaissance fut également, en France et en Europe, le siècle des guerres de religion ?
Certes, le pouvoir politique, celui du Président, est le plus élevé et doit être respecté, mais à condition qu’il soit lui-même capable de respect.
Dimanche de Pentecôte, Emmanuel Macron recevait à l’Élysée, comme il s’y était engagé, les deux youtubeurs McFly et Carlito, se livrant à un concours d’anecdotes
C’est qu’il veut « casser les codes », ma chérie. C’est écrit partout, dans tous les journaux.
« L’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement » (Charles de Gaulle).
Sur certains jeunes boudeurs d’urnes, cela va marcher : Macron est cool et sympa, alors, pourquoi pas ?
Après sa vidéo décalée et controversée avec les youtubeurs McFly et Carlito, tournée il y a quelques jours à l’Élysée, le président de la République
Qu’avez-vous prévu, pour la suite ? Un concours de pétomanes, Les Marseillais à l’Élysée, Hanouna Premier ministre en remplacement de Castex ?
La ficelle est énorme : faire souffler sur l’été qui arrive un vent d’insouciance libératoire ; tous vaccinés, tous ensemble avec notre « pass » pour les stades…
Seulement voilà, s’agit-il seulement de « durer », ou tout simplement de survivre ? C’est toute la question.
La compétition pour l’Élysée peut se passer d’un clown supplémentaire. Elle en a déjà un qui, en de multiples occasions, a montré tout son talent : c’est Macron lui-même.
Emmanuel Macron n’est pour rien dans le drame que vivent actuellement les LR. Il ne tire pas les ficelles mais seulement les conséquences. Comme le feront aussi les électeurs, au final.
Les principales figures de l’exécutif ne sont pas en poste pour servir le pays et œuvrer au bien commun, ni même à l’intérêt général, mais pour servir l’ambition d’un seul homme.
Ce gouvernement américain qui eut le culot de se préoccuper d’abord de la santé de ses concitoyens… Quelle mentalité !
La grande offensive de séduction et de recherche de mainmise sur les médias a d’ores et déjà commencé à l’Élysée.
Cette réforme apparaît comme une nouvelle étape dans le démantèlement de l’État, pour faciliter la mainmise de la caste au pouvoir sur les rouages de l’administration française.
Emmanuel Macron, empêtré dans son « en même temps », ne choisit pas. Pis : il n’assume pas les conséquences de ses choix antérieurs.
M. Macron parlant de Napoléon, c’est le peintre du dimanche commentant Delacroix.
Emmanuel Macron jouera le de Gaulle qui « assume tout » mais n’assumera rien.
Il est vrai que l’actuelle alliance de fait russo-chinoise, singulièrement déséquilibrée aux dépens de Moscou, n’a pu prendre corps que par l’incurie d’une administration américaine en proie à un tropisme antirusse remontant aux heures de l’URSS…
La gifle infligée à Emmanuel Macron est un geste condamnable. Néanmoins, la désacralisation de sa fonction a contribué au passage à l’acte.
Un peu partout, on pousse des cris d’orfraie. C’est la République qu’on gifle…
Dès le début du quinquennat, à chaque poussée de fièvre (et c’est d’ailleurs le mot qui résumera ce mandat), Emmanuel Macron sombre dans cette dérive.
En parlant ainsi de « sentiment d’insécurité », Emmanuel Macron pense montrer aux Français qu’il partage leurs inquiétudes, quand il ne fait que preuve d’une cécité coupable.
Bref, Emmanuel Macron nous fait son Chirac mâtiné de Mitterrand, entre clins d’œil appuyés aux jolies crémières et grandes phrases creuses prononcées d’un ton pénétré.
Le poids de son bilan, l’altération de son image et l’impossibilité de se reposer sur son propre mouvement, dont la légitimité est inexistante après quatre années d’apathie, le mettent au pied du mur.
Voilà en effet des décennies que nous sommes gouvernés par des pis-aller… en attendant, sans doute, un candidat providentiel, c’est-à-dire un miracle.
La France aura montré son échec à la face du monde, laissera l’Afrique en plan, se débinera malgré des victoires tactiques.
Peut-être a-t-il aussi oublié de préciser que la Renaissance fut également, en France et en Europe, le siècle des guerres de religion ?
Certes, le pouvoir politique, celui du Président, est le plus élevé et doit être respecté, mais à condition qu’il soit lui-même capable de respect.
Dimanche de Pentecôte, Emmanuel Macron recevait à l’Élysée, comme il s’y était engagé, les deux youtubeurs McFly et Carlito, se livrant à un concours d’anecdotes
C’est qu’il veut « casser les codes », ma chérie. C’est écrit partout, dans tous les journaux.
« L’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement » (Charles de Gaulle).
Sur certains jeunes boudeurs d’urnes, cela va marcher : Macron est cool et sympa, alors, pourquoi pas ?
Après sa vidéo décalée et controversée avec les youtubeurs McFly et Carlito, tournée il y a quelques jours à l’Élysée, le président de la République
Qu’avez-vous prévu, pour la suite ? Un concours de pétomanes, Les Marseillais à l’Élysée, Hanouna Premier ministre en remplacement de Castex ?
La ficelle est énorme : faire souffler sur l’été qui arrive un vent d’insouciance libératoire ; tous vaccinés, tous ensemble avec notre « pass » pour les stades…
Seulement voilà, s’agit-il seulement de « durer », ou tout simplement de survivre ? C’est toute la question.
La compétition pour l’Élysée peut se passer d’un clown supplémentaire. Elle en a déjà un qui, en de multiples occasions, a montré tout son talent : c’est Macron lui-même.
Emmanuel Macron n’est pour rien dans le drame que vivent actuellement les LR. Il ne tire pas les ficelles mais seulement les conséquences. Comme le feront aussi les électeurs, au final.
Les principales figures de l’exécutif ne sont pas en poste pour servir le pays et œuvrer au bien commun, ni même à l’intérêt général, mais pour servir l’ambition d’un seul homme.
Ce gouvernement américain qui eut le culot de se préoccuper d’abord de la santé de ses concitoyens… Quelle mentalité !
La grande offensive de séduction et de recherche de mainmise sur les médias a d’ores et déjà commencé à l’Élysée.
Cette réforme apparaît comme une nouvelle étape dans le démantèlement de l’État, pour faciliter la mainmise de la caste au pouvoir sur les rouages de l’administration française.
Emmanuel Macron, empêtré dans son « en même temps », ne choisit pas. Pis : il n’assume pas les conséquences de ses choix antérieurs.
M. Macron parlant de Napoléon, c’est le peintre du dimanche commentant Delacroix.
Emmanuel Macron jouera le de Gaulle qui « assume tout » mais n’assumera rien.