« On va vous envahir » : sur BFM TV, Aboubakar dit enfin les choses

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Menton était autrefois un petit paradis, à la frontière de l'Italie, au bord de la mer. Des maisons aux couleurs pastel, un climat doux et tranquille, Monaco et Vintimille si proches. Les riches retraités venaient y dorer jusqu'à ce que la mort les prenne. « De quel droit insultez-vous mon papa qui est à la retraite à Menton ? », disait le nouveau riche Jacques-Henri Jacquard, dans Les Visiteurs. Mais ça, c'était avant. La proximité de Menton avec l'Italie a causé sa perte. Des caravanes de migrants passent par tous les chemins possibles et imaginables. On nous dit que beaucoup sont des mineurs et qu'ils fuient des pays en guerre. Il est interdit, sous peine de racisme, d'en disconvenir.

Parmi ces courageux fuyards, on trouve des personnalités, bien sûr. Il y en a toujours, et les journalistes savent les repérer. Ils ont le sens des « bons clients ». Un des journalistes de BFM TV a donc interrogé un certain Aboubakar, un Guinéen qui venait d'être refoulé vers l'Italie. Son discours est pour le moins édifiant. Loin de se complaire dans les éléments de langage obligeamment fournis par les « assoces », Aboubakar va au bout de son raisonnement. Il a la force de la sincérité. Pour lui, la France étant le pays de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, et ayant colonisé la Guinée, elle a, en quelque sorte, une dette envers les Guinéens. Et tant qu'elle n'aura pas apporté la « paix du cœur », une expression un peu fourre-tout (peut-être la seule ambiguïté d'un discours remarquablement clair), Aboubakar essaiera toujours de venir en France. « On va vous envahir », dit-il, tandis que le journaliste lui pose des questions hésitantes sur la difficulté du voyage - à deux doigts de lui demander « Et vous avez trouvé facilement ? Facile pour se garer ? »

Aboubakar n'écoute même pas le journaliste. Il déroule son argumentaire. Sans être trop animé, mais avec conviction. Il va venir nous envahir, nous, c'est-à-dire « les Blancs ». Il n'a pas dû fréquenter les bonnes assoces, car Éric Zemmour aurait pu lui écrire ses dialogues. Au moins, cela a le mérite de la clarté. On est curieux de savoir comment la gauche va récupérer ou minimiser une telle interview. Aboubakar est-il un cas isolé, n'a-t-il pas vraiment voulu dire ça ? Ou alors, la gauche appellera-t-elle de ses vœux, après cet entretien télévisé qui, espérons-le, fera date, une créolisation plus avancée qui transformerait la France en un cocktail particulièrement chargé ?

Le cocktail français, voilà qui sonnerait bien pour un livre alarmiste : un quart URSS (État obèse, presse aux ordres, administration absurde, services publics défaillants, impôts écrasants et inutiles, police de la pensée), un quart Haïti (drogue, règlements de comptes en plein jour, barbarie ordinaire, Justice laxiste, saleté urbaine, croyances irrationnelles), un quart Afrique du Sud (haine du Blanc, paupérisation, statistiques de la délinquance alarmantes, banlieues à l'abandon), un quart Liban (démographie islamique galopante, État en faillite, communautarisme religieux, guerre civile prête à repartir à la moindre étincelle). Tout ça au shaker avec des glaçons.

Bref, Aboubakar n'est-il pas le porte-parole de millions de migrants qui ne fuient rien du tout, qui viennent, dans le meilleur des cas, « tenter leur chance », dans le pire, punir un pays qu'ils rendent responsable de leur pauvreté et de leur retard ? Nous n'en serions alors qu'au début.

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

55 commentaires

  1. Aboubakar fait partie de ces personnes endoctrinées qui pensent qu’en venant en Europe, il va découvrir une vie meilleure que celle qu’il connait en Afrique; vouloir envahir l’Europe mais pourquoi, pour recréer le monde qu’il fuit? Il faudra qu’il se mette au travail et qu’il construise un avenir pour revenir vivre dans son pays avec des projets pour des changements de vie économique et de vie environnementale…) ; la colonisation n’a pas été négative et bien des équipements ont permis à ces pays d’évoluer et de s’améliorer mais hélas souvent la corruption a ralenti le développement. On peut accepter en Europe d’aider ces jeunes à se reconstruire et envisager leur retour, mais souvent lorsqu’ils trouvent un confort en Europe, ils y restent et ne veulent pas revenir chez eux, si ce n’est pour des vacances !!!!

  2. Même s’il ne représente que lui même, voilà le genre d’individu qui peuplera également nos campagnes après avoir colonisé nos villes : sur de lui, vindicatif, haineux et vivant dans l’a mythe du Wakanda. Quand est-ce que les Français vont se réveiller ?

  3. Mais quand vont-ils rentrer dans leur petit crâne que la France ce n’est pas l’Eldorado ? Ils ne fuient rien du tout, c’est juste pour nous emm***

  4. N’est-il pas temps de promouvoir une politique de gauche en retournant apporter le bonheur aux africains en les recolonisant ? Ciel ! C’est trop tard. Grâce à Macron les africains nous prennent pour des c*ns. Ils vont délivrer à tour de bras des OGTF, de préférence à toutes leurs racailles dont ils veulent se débarrasser. (OGTF : Obligation de Gagner le Territoire Français )

  5. M.Aboubakar, je ne sais quel est votre âge, je connais le mien… celui qui nous sépare de votre indépendance. Ce que les «  colonisateurs » ont accomplis jusqu’à sa naissance vos gouvernants l’ont détruits entre temps. Nous ne vous devons rien, pas plus que vous ne nous deviez quoi que ce soit lorsque nous étions présents avec nos ingénieurs, médecins, professeurs, techniciens (sinon la prospérité, la diminution drastique des maladies endémiques dans vos contrées, du travail, de l’instruction et j’en passe). Votre situation actuelle d’un des pays les plus pauvres d’Afrique de l’Ouest, vous vous l’êtes créée, sans nous. Alors restez dans votre pays pour le construire au lieu de le détruire, et soit dit en passant avec tout l’argent que la France vous a versée pendant ces années de République de Guinée , vous devriez n’avoir aucun mal à trouver de quoi faire.

  6. Le cocktail français , tout y est parfaitement décrit et , malheureusement , pour notre propre malheur ; cette terrifiante invasion est rejetée par une forte majorité de Français qui craint de plus en plus pour sa civilisation et sa sécurité ; je ne comprend pas qu ‘ une personnalité , un groupe ou un parti politique ne se décide pas , enfin , à intervenir et contrer cette minorité de puissants qui souhaite notre fin …

  7. dans l’école maternelle rue Erlanger dans le 16ème de Paris, on nous dit que les migrants sont sénégalais et ivoiriens, depuis quand ces pays sont en guerre ?

  8. La saison touristique pour Menton sera nul cet été c’est bien triste pour le commerce local .

  9. Merci pour cette mise en garde….destinée aux quelques personnes qui n’auraient pas encore saisi l’intensité de la confrontation qui se prépare !!!

  10. « un quart URSS (État obèse, presse aux ordres, administration absurde, services publics défaillants, impôts écrasants et inutiles, police de la pensée), un quart Haïti (drogue, règlements de comptes en plein jour, barbarie ordinaire, Justice laxiste, saleté urbaine, croyances irrationnelles), un quart Afrique du Sud (haine du Blanc, paupérisation, statistiques de la délinquance alarmantes, banlieues à l’abandon), un quart Liban (démographie islamique galopante, État en faillite, communautarisme religieux, guerre civile prête à repartir à la moindre étincelle). Vive la France et gloire éternelle à ses dirigeants successifs.

  11. Macron manipule toujours un fusil à deux coups. L’avant, son discours, l’après, son inaction . Le en même temps, un coup à blanc suivi d’un coup noir, son contraire. Et le point d’orgue, le coup foireux (ex: la gestion de l’énergie). En matière d’immigration, il jugule en faisant semblant. En réalité il travaille à satisfaire son objectif, déconstruire la France par son affaiblissement sournois. Il a fait le plein des villes, le ventre mou de la France. Il cherche à emplir les campagnes, le noyau dur à rompre et domestiquer. Donc, l’immigration à flots continus se maintiendra sous son régime. Le report de sa loi qui fait FOMEC (expression qui résume le camouflage militaire) , en est l’illustration. Par ailleurs. Sa volonté affichée de dialoguer avec les syndicats ? En réalité, la recherche d’un faire-valoir. Car en finale, il agira à sa convenance.

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