Nicolas Dupont-Aignan réagit à la polémique qui enfle autour de la « Tribune des généraux » et aux réactions des ministres Florence Parly et Agnès Pannier-Runacher

 

Que vous inspire la polémique qui a suivi la « tribune des généraux » ?

C’est une polémique dérisoire, un inversement incroyable des valeurs. Ceux qui demandent l’ordre républicain sont accusés d’être des factieux, alors que ceux qui sèment le désordre ne sont pas mis en cause.

Le général de Gaulle était un militaire en retraite. Avant 1958, il a eu le droit de s’exprimer et était même chef d’un parti. On nage dans une hyper réaction du pouvoir qui est faible, qui a peur et qui, comme seule défense, attaque de manière injuste.

 

La ministre Agnès Pannier-Runacher a parlé de « généraux en charentaises ».

A-t-elle raison de les traiter avec mépris ?

On ne peut pas, d’un côté, dire qu’un coup d’État arrive et, de l’autre côté, dire qu’ils sont en charentaises. Il y a une certaine contradiction. En vérité, le mépris de la ministre prouve son vertige devant une situation que le gouvernement ne maîtrise plus. C’est cela dont il s’agit. Le désordre et l’espèce de climat de pré-guerre civile inquiètent légitimement les Français. Des militaires de renom disent la situation en vérité. Et, évidemment, certaines personnes ont une réaction disproportionnée dans le but de faire taire toutes celles et ceux qui constatent tout simplement des faits et qui demandent des actes.

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28 avril 2021 à 21:29

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