Mort du petit Alfie Evans : au secours, ce sont des idéologues !

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Voilà ! C'est fini ! Le courageux petit Alfie Evans est mort dans la nuit de vendredi à samedi, à l'hôpital de Liverpool. Rien n'a pu entamer la décision des juges et des médecins qui avaient décidé que la vie de ce petit homme ne méritait pas d'être vécue, après Charlie Gard et Inès, chez nous, en France. Et à chaque fois, les parents n'ont pu rien dire, dépossédés de leur autorité parentale par ces mêmes médecins et juges qui, eux, savent ce qui est mieux pour leurs patients et administrés, malgré les rapports d’experts qui abondent souvent dans le sens des parents.

Et le même schéma se reproduit dans d'autres domaines : à l'école, dans l’administration, dans la politique... À l'école, chaque nouveau ministre pond sa énième réforme pour lutter contre l'illettrisme qui bat des records, quand ce n’est pas des programmes d’éducation sexuelle où les parents n’ont rien à dire ; à Paris, la politique anti-voiture amène des pics de pollution que cette même politique veut combattre. Les Français ont rejeté le traité européen en 2005 ; les politiques ratifient celui de Lisbonne deux après. Sans parler de l'immigration galopante et de son corollaire, l'insécurité, sans parler des maladies éradiquées en Europe qui reviennent au grand galop.

On voit bien que toutes ces décisions arrivent à des conclusions parfois catastrophiques. Alors, le citoyen lambda part avec tout ce qu'il a pour tenter de contrer ces décisions absurdes : les parents de Charlie, d'Inès et d'Alfie, les riverains qui voient leurs quartiers dégradés par des clandestins, les politiques qui tentent de garder un semblant de souveraineté nationale au Parlement européen. On tente, par tous les recours légaux et administratifs, de contrer la descente aux abîmes. Mais rien n'y fait. Quelle mouche a donc piqué tous ces décideurs ? On en arrive à se demander si on vit dans le même monde qu'eux.

Eh bien, non, on ne vit pas dans le même monde. Pourquoi ? En un mot comme en cent : idéologue. Ce sont tous des idéologues. "Doctrinaire dépourvu de réalisme", dit Le Petit Robert. "Personne qui vit dans un monde d'idées, qui ignore la réalité", renchérit Le Petit Larousse illustré. Nous sommes donc à la merci de gens déconnectés du réel qui s'arrogent le droit de vous imposer leur point de vue et de l'appliquer comme bon leur semble. Et quand on leur explique que la situation se détériore de manière effroyable, ils vous rétorquent qu'il ne sont pas encore allés assez loin, qu'ils doivent continuer plus fort et plus vite. Et que c'est à vous de vous adapter ou alors vous êtes de gros méchants qui refusez le sens de l'Histoire. Pauvres de nous !

« Chassez le naturel, il revient au galop », dit l'adage. Attention, donc, au retour de bâton ! Le jour où les contribuables en auront assez d'être à la merci du bon vouloir de ces doctrinaires qui se moquent du bien commun, le gibet de Montfaucon risque de reprendre du service.

Quant à ceux qui approuveraient la fin des traitements d'Alfie Evans, estimant que la décision des juges britanniques est justifiée, je leur souhaite de ne pas se trouver dans une situation identique, leur vie ou celles de leurs enfants suspendues aux décisions idélogiques d'un médecin qui a besoin de trouver des lits ou d'un juge qui estime que la vie d’un malade ne vaut plus rien et coûte trop cher à la collectivité.

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