Il y a différentes façon d’envisager la question de migrants clandestins dans notre pays. Soit sur l’aspect purement logistique de l’accueil de court terme en envisageant les questions de charité et de compassion, soit en abordant une vision plus large, plus géopolitique sous l’angle de la Défense nationale.
Bien sûr, il est nécessaire d’accueillir les personnes dans la difficulté dans les meilleures conditions, mais cet accueil (qui ne peut être limité qu’à nos capacités financières et logistiques) ne peut se faire sans envisager sérieusement les questions plus globales de stratégie et de géopolitique que sous-tend cette crise migratoire.
Ainsi, en prévoyant l’installation de camps d’immigrés illégaux dans le département des Yvelines, le préfet Serge Morvan ne s’apprête-t-il pas à livrer à des étrangers des sites particulièrement sensibles du territoire et de la Défense nationale ?
C’est ainsi qu’il peut paraître particulièrement incroyable de vouloir accueillir, dans les Yvelines, des clandestins dans deux sites particulièrement stratégiques :
-les locaux de bureaux de l’INRIA à Rocquencourt, site qualifié de « zone à régime restrictif » protégé au titre de la Défense nationale, sous l’égide du secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale ;
- une zone de de 24 hectares en face de l’usine particulièrement vulnérable et stratégique de distribution de l’eau potable dans toute la région de Versailles et Saint-Germain-en-Laye.
Alors que la jungle de Calais est une situation de fait, l’installation de ces populations, par les représentants de l’État, sur des sites sensibles relevant de la Défense nationale ne pourrait-elle pas être requalifiée de fait actif d’abandon d’une portion du territoire national à des étrangers ? La question mérite d’être posée, surtout si des atteintes graves à l’ordre public et à la Défense nationale venaient à arriver ? Les faits ne changeraient-ils pas de nature ?
Sur le long terme, les fonctionnaires ou associations qui contribueraient par leurs actions à l’appropriation de notre territoire par des étrangers ne pourraient-ils pas être poursuivis au titre de l’article 411-12 du Code pénal qui énonce :
"Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents soit des troupes appartenant aux forces armées françaises, soit tout ou partie du territoire national est puni de la détention criminelle à perpétuité et de 750.000 euros d’amende."
En effet, le pas est vite franchi entre l’installation sur une portion du territoire de personnes dont on ne connaît ni l’origine, ni les motivations, ni les donneurs d’ordres, et la livraison dudit territoire à des forces étrangères…
Or, il est aujourd’hui parfaitement établi que cette crise migratoire est bel et bien dirigée par des organisations étrangères comme des fondations privées américaines ou des organisations terroristes qui ont affirmé haut et fort leur intention d’inciter les migrants à envahir notre pays via la Libye.
Vue sous cet angle, l’invasion territoriale ne procéderait plus des mêmes causes puisqu’elle serait facilitée par la complicité d’agents de l’État qui assureraient l’infiltration des forces étrangères, voire terroristes, alors qu’auparavant les migrants circulaient de leur propre chef.
Dans ce contexte, le préfet Morvan et ses subordonnés ne courent-ils pas un réel risque pénal s’ils continuent à collaborer activement à des actes consistant à installer des migrants sans aucune prudence sur des sites stratégiques ?
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