Noël ! Mgr Vingt-Trois était reçu sur BFM TV le 23 décembre. Oh ! Rassurons tout de suite les inquiets. Monseigneur a tenu son rang. Qu’allez-vous imaginer ?
De la commémoration de la venue du Messie ? Il ne fut point question ! On ne parla pas non plus de Dieu. C’est qu’on est dans le monde… Entre gens bien. On n’y prononce pas de gros mot ! Le sens chrétien de cette fête ? La naissance du Rédempteur ? De quoi parlez-vous ? Ridicule, tout cela. Saint Joseph, la Sainte Vierge ? Superbement ignorés. La naissance virginale ? Allons, un peu de sérieux… On ne peut tout de même pas dire qu’on croit à ça en public. D’ailleurs, y croit-on ?
On préféra socialiser sur la crise de la société française. Notamment sur les attentats. Bien sûr, il fallait dire que tous les terroristes venaient de France… Ceux du Moyen-Orient ou de Belgique auront échappé à l’observation épiscopale.
La raison de ces radicalisations ? La non-intégration : « La marginalisation, le sentiment de ne pas être intégré à la société (sic). » Comme lui demandait la journaliste, Appoline de Malherbe : « En terre chrétienne, peut-on être pleinement intégré en pratiquant l’islam ? » Bonne question ! Que Monseigneur balaya d’évidence. Mais l’on comprit que, pour lui, l’exclusion de la société est la cause unique de ces radicalisations. Dialectique immigrationiste usuelle en certains milieux hors-sol.
« L’islam et la formation des esprits dans les mosquées contribuent-ils à cela ? » Pour notre archevêque, seul « Internet est source de… ». Il n’a pas dû entendre parler de radicalisation des imams ou de mosquées salafistes. Brest ? Oui, quoi, Brest ? Un imam à mettre ou confier à Sainte-Anne là-bas ? Sottises. Je vous le dis : Internet et l’exclusion sont les causes. Des jeunes gens éduqués ? Formés par l’école ? Hein ? Quoi ? Que dites-vous ? Je n’entends pas…
Que faire pour éviter la répétition d’attentats ? « Il faut so-cia-li-ser. Créer du lien. Par les associations, la famille et l’école. » Quoi ? Évangéliser ? Ah ! Je vous en prie… Socialiser, vous dis-je ! Leur parler de Dieu, de l’amour et des fins dernières ? Que pourrais-je dire ? Je ne suis pas le pape, tout de même !
On termina sur l’obligatoire couplet anti-FN. Rare moment de plaisir à savourer : « J’aimerais que les gens votent en fonction des destinées de l’homme, de la valeur de la vie et de l’existence humaine. » Quelle drôlerie ! En cherchant des formules pour stigmatiser le Front, et sans mesurer son propos, Monseigneur approuve ce vote. Il le justifie, citant de hautes valeurs ; justement celles de l’électorat catholique du FN. À commencer par l’emblématique Marion : La France, la Vie ! « [Il] aimerait que les gens votent en fonction de celles-ci plus qu’en fonction de hordes d’immigrants que nul n’a jamais vues (sic). » Vite, une télé pour Monseigneur !
On a envie de demander : pourquoi tous ces mensonges ? Pourquoi ces omissions radicales ? Est-il vraiment mal informé ou ment-il sciemment ? Où logez-vous, Monseigneur ?
Vieillesse du monde ou traîtrise des clercs ? Hors-sol !
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