Une femme qui vendait son bébé de dix-neuf mois sur Internet a été arrêtée et présentée à la justice, a indiqué la police sud-africaine.
La femme, âgée de 20 ans, a été arrêtée dans la région du Kwazoulou, à l'est du pays, après qu'un citoyen choqué d'avoir découvert sur Internet une annonce concernant la vente d'un bébé pour la somme de 5.000 rands (330 euros) décide d'alerter les forces de l'ordre. Pour l'arrêter, la police a eu recours à un scénario digne d'un film d'espionnage : un policier a pris contact avec la jeune femme et l'a rencontrée, en étant habillé en civil. "Elle a pris l'argent et elle nous a donné le bébé", déclare le porte-parole de la police. La jeune "mère" a été immédiatement arrêtée et déférée devant le juge. Le procès est ajourné au 26 octobre.
Les commentaires des internautes francophones sont au moins aussi choquants que la nouvelle elle-même. On y trouve toutes sortes de gens : de l'exalté qui réclame la guillotine au désespéré invoquant Dieu pour qu'il lance "une météorite" sur le monde et l'anéantisse… Oui, ces commentaires sont choquants. Il est hypocrite de s'indigner de cette mère qui a vendu son enfant comme un vulgaire pantalon. À l'heure même où cette femme mettait une photo de son fils sur un site de vente en ligne, des enfants naissaient par GPA en Occident, des inséminations artificielles avaient lieu, des femmes avortaient "par confort". Quelle différence entre cette Sud-Africaine et une femme occidentale qui porte en elle un enfant issu de la GPA qu'elle donnera ensuite à un couple d'inverti(e)s contre de l'argent ?
Il suffit, en effet, de regarder la télévision, de feuilleter les journaux, de contempler le monde moderne pour se rendre compte de sa putréfaction. La logique du profit et de l'individu est désormais la seule qui compte. Foin des valeurs d'antan ! Et les humanistes de crier au scandale à grands cris de "Où va le monde ?" et de multiples "Mon Dieu !"… Messieurs les humanistes, cessez d'en appeler à ce Dieu que vous avez aboli et remplacé par l'homme qui devait être "la seule mesure en tous points". Le voici donc, votre homme nouveau, libéré de Dieu, décomplexé de toutes ces règles "d'un autre âge" que vous rêviez d'abroger. Croyant naïvement en sa bonté innée, vous avez bu à l'ivresse d'une "morale naturelle", abolissant traditions, rites et règles, appelant à l'avènement de l'individu absolu. Sachez qu'à toute ivresse succède une gueule de bois.