Marine Le Pen conteste la perte de son mandat de conseillère départementale
« Marine Le Pen est toujours conseillère départementale », a précisé Steeve Briois, sur X.
Marine Le Pen conteste devant le tribunal administratif de Lille sa révocation du conseil départemental du Pas-de-Calais, liée à sa condamnation pour détournement de fonds dans l’affaire des assistants parlementaires européens. L’information a été annoncée mardi 22 avril par son binôme, Steeve Briois, maire RN d’Hénin-Beaumont.
La préfecture du Pas-de-Calais lui a notifié sa démission d’office la semaine précédente, en vertu de la peine d’inéligibilité immédiate de cinq ans prononcée par le tribunal correctionnel de Paris le 31 mars.
« Un recours suspensif a été introduit devant le tribunal administratif », a précisé Steeve Briois, sur X, ajoutant auprès de l’AFP : « Dans l’attente d’une décision définitive par les juridictions administratives, elle reste conseillère départementale. »
C’est faux ! @MLP_officiel est toujours conseillère départementale. Un recours suspensif a été introduit devant le tribunal administratif. Et j’en profite pour rappeler la présomption d’innocence que les médias piétinent sans aucune pudeur https://t.co/pnStHzf2JG via ici
— Steeve Briois (@SteeveBriois) April 22, 2025
Une source proche de l’élue, citée par BFM TV, indique qu’« elle utilisera tous les moyens du droit pour se défendre, y compris au sujet de son mandat de conseillère départementale ». Steeve Briois dénonce, pour sa part, une décision « aussi injuste qu’infamante » et invoque « la présomption d’innocence ».
Le tribunal administratif de Lille devrait rendre sa décision d’ici deux mois.
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36 commentaires
On se croirait sous une dictature , tobira ,hollande,a l’origine de cela, mais quelques part, les élus qui ne pourrons pas être élus, si marine le pen pouvait se présenter, à la présidentielle de 2027,beyrou et d’autres blanchis, pour une poursuite de cornecul,pas de détournement de fonts publics, sauf une suspicion que les parlementaires ont travaillés pour la france et le parti, pas pour l’europe,