Jeudi dans l’après-midi, nous avons dû mettre Boulevard Voltaire hors ligne pendant quelques heures, afin d’opérer quelques modifications urgentes sur notre serveur qui avait pris un coup de chaud !
Comme à chaque fois que Boulevard Voltaire n’est plus joignable, nous recevons de très nombreux messages de soutien, témoignant de votre inquiétude concernant une éventuelle « censure », un potentiel « piratage », etc.
Croyez bien que tous ces messages touchent toute l’équipe au plus haut point.
Néanmoins, profitons de cet aléa pour rappeler qu’en cas d’indisponibilité de Boulevard Voltaire, vous trouvez toujours toutes les informations sur le statut du site, la prévision de durée de l’avarie, l’annonce de la remise en route, etc., sur notre page Facebook ici :
http://www.facebook.com/bvoltaire.fr
Rappelons également qu’IL N'EST POINT BESOIN d’être inscrit sur le réseau Facebook pour consulter cette page, qui est en libre accès public.
Les utilisateurs de Twitter peuvent, bien entendu, également entrer en contact avec nous à tout moment.
Enfin, puisqu’il faut parler censure et piratage, quelques explications sont nécessaires.
La censure d’un site Web sur ordre du gouvernement est effectuée à deux niveaux : le gouvernement demande aux moteurs de recherche de déréférencer les sites en question, puis aux fournisseurs d’accès Internet d'en bloquer l’accès pour leurs utilisateurs.
Ce blocage est très ridiculement facilement contournable. En France, il suffit au grand public d’utiliser TOR (ultra simple !) pour contourner la censure étatique ou, pour les plus geeks, de modifier les serveurs DNS utilisés par votre routeur (utilisez ceux de Google - 8.8.8.8, 8.8.4.4 - au lieu de ceux de votre ISP).
Cette censure gouvernementale, réservée aux sites faisant l’apologie du terrorisme ou fournissant des contenus pédopornographiques, n’a encore jamais été appliquée à un site pour des motifs purement politiques, bien que nous imaginions aisément, avec le juge Trévidic, que de grands démocrates tels Christiane Taubira ou Manuel Valls sont quotidiennement tentés d’abuser un petit peu de la loi…
Enfin, évoquons le piratage.
Un site en vue comme l’est Boulevard Voltaire est soumis sans arrêt à des tentatives d’intrusion. C’est permanent. À chaque minute, des robots tentent de pénétrer le système pour y introduire des lignes de code malicieuses qui serviront de relais à des activités criminelles (extorsion de fond, autres piratages en chaîne, etc.). Ces tentatives sont en grande majorité à but criminel, et pour petite partie à but politique. La Tchétchénie et l’Algérie, par exemple, sont connues pour héberger des pirates à but religieux, qui aiment « défacer » les sites français en y installant des pages faisant l’apologie de l’État islamique.
Pour l’instant, Boulevard Voltaire a bien résisté à ces attaques, entre autres grâce à l’excellente prestation de notre hébergeur et des ingénieurs de son centre de données (situé dans un ancien bunker anti-atomique en Allemagne !).
Enfin, si jamais Boulevard Voltaire devait plier sous une attaque, le rétablissement du site se ferait sans la perte d’aucun de nos contenus, qui sont sauvegardés en miroir sur un autre continent, de manière permanente.
Lorsque Boulevard Voltaire a le hoquet, nombreux êtes-vous à vous inquiéter de sa santé. Nous vous en remercions du fond du cœur.
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