Échec du « Prix du passage » : les films immigrationnistes ne font pas recette !

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Les films immigrationnistes n’ont vraiment pas la cote auprès des Français. Le récent film de Thierry Binisti, Le Prix du passage, raconte l’histoire d’une jeune mère célibataire calaisienne devenue passeur de migrants avec l’aide du clandestin irakien Walid. Un énième film qui met en avant la clandestinité plutôt que de la combattre. Sorti mercredi 12 avril, le film a réussi l’exploit de réunir seulement... 736 spectateurs. Projeté dans 65 salles partout en France, le long-métrage obtient donc une moyenne de 11 personnes par écran ! Un flop magistral. En trois jours, 1.623 ont eu le courage de se rendre dans les salles obscures. Un bide annoncé qui a tout de même coûté la bagatelle de 2,1 millions d’euros, subventions comprises. Malgré les tentatives de promotion culturelle de l’Autre et de l’immigration, le sujet n’attire pas. Le Prix du passage n’est pas le seul film à être un échec total au box-office.

En 2022 non plus, les films pro-migrant n’avaient pas la cote

Cette absence d’engouement rappelle Les Engagés d’Émilie Frèche. Cette fois, le film raconte l’histoire de David, qui « percute un jeune exilé poursuivi par la police. Suivant son instinct, David le cache dans son coffre et le ramène chez sa compagne Gabrielle qui vit avec ses deux enfants. Bouleversé par le destin de cet adolescent, David s’engage à l’aider coûte que coûte. » Diffusé en novembre 2022 dans 139 salles, le film n’aura réuni que 33.518 spectateurs, soit l’un des pires box-offices de l’année 2022 ! Là encore, le budget très sérieux de 2,5 millions d’euros n'aura pas suffi à susciter l'enthousiasme.

La même année 2022 finit comme elle commença : par un autre flop des cinématolâtres pro-migrant. En février, le film Ils sont vivants, en partie financé par Amnesty International, était pourtant annoncé en grande pompe. Ce long-métrage devait être la démonstration parfaite que l’amour est plus fort que la haine, qu’au final, nous sommes tous des enfants d’immigrés. « Veuve depuis peu, Béatrice vit avec son fils et sa mère. Sa rencontre avec Mokhtar, enseignant iranien arrivé clandestinement en Europe, va bouleverser son quotidien et ses convictions. Par amour pour lui, elle va devoir défier les préjugés de son entourage et les lois de son pays », peut-on lire dans le synopsis. Pour un volant confortable de 3,5 millions d’euros de budget, et sur une présence en salles de neuf semaines, le film n’a réuni que 46.343 curieux.

Un aveuglement idéologique

Cette volonté de produire des films estampillés bonne conscience – et pour toucher un cachet – témoigne de l’affaissement général d’un cinéma français qui ne parvient pas à se réinventer. Pourtant, ce n’est pas l’argent qui manque à cette industrie. Le ministre de la Culture Rima Abdul-Malak a annoncé une hausse du budget du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), porté à 711 millions d’euros en 2023.

N'est pas Vaincre ou mourir qui veut. Dénoncé par toute la gauche, le film réalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez avait tout pour être un échec commercial, tant il fut critiqué et vilipendé. Mais les spectateurs répondirent présents. Semaine après semaine, le film réussit à conquérir son public, atteignant la barre symbolique des 200.000 entrées, le 8 février dernier. Au total, le film a réuni 287.609 spectateurs. Il y a donc des raisons d’espérer dans le cinéma français !

Julien Tellier
Julien Tellier
Journaliste stagiaire à BV

Vos commentaires

26 commentaires

  1. Les français se seraient-ils réconciliés avec leur cerveau?
    Où n’ont-ils plus les moyens d’ajouter un navet dans leur soupe?

  2. Vous auriez pu préciser le coût du film « Vaincre ou mourir » sans subvention.
    Mais cela aurait été cruel.

  3. Je connais une personne à qui le fisc a piqué sur le compte en la mettant dans le rouge. L’erreur a été reconnue depuis plusieurs mois mais pour les français y a pas de sous pour la rembourser

  4. On devrait supprimer les subventions au cinema, aux medias ! Peut-être qu’ils réfléchiraient à deux fois avant de faire un navet !

  5. Vous oubliez le navet idéologique de BHL…; Rééditez « Jamais sans ma fille », nous verrons le score :) !

  6. Pourquoi aller au cinéma alors que nous le vivons tous les jours gratuitement et que nous le voulions ou pas !!!

  7. En dehors même de l’aspect purement cinématographique, la faiblesse de l’intérêt suscité démontre bien une chose ,c’est que les gens qui sont vraiment militants ou sincèrement impliqués pour les migrants ne représentent pas grand chose à l’échelle de la France . Mais alors pourquoi leurs fait-on autant de publicité dans les médias alors que visiblement les français, soi, sont majoritairement indifférents ou soi carrément hostiles à ce déferlement de population dans leur pays ? Pourquoi avoir dissous génération identitaire par rapport à son action dans les Alpes ? Pourquoi marginaliser sous le dénominateur d’extrême droite la plus grande partie de la population ? Combien de subvention publique pour ce « chef d’oeuvre « qui n’interesse personne ?

  8. Il faut arrêter de renflouer les budgets cinema je ne pense pas que cela soit une priorité – l argent doit être mieux redistribuer que cela c’est honteux !

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