On ne perd pas son temps à lire la presse. Et surtout pas quand on a la surprise d’y trouver sur soi-même des « informations » dont on ignorait tout.
C’est ainsi que nous avons appris en lisant, dans le dernier numéro du Canard enchaîné, un article tout en nuances consacré aux « croisés de l’extrême droite » qu’« un certain Patrick Buisson, ancien de Minute et toujours conseiller de Sarko » s’était mis en tête d’aider Boulevard Voltaire, et nommément Robert Ménard, « à trouver de nouvelles ressources financières. »
En voilà une nouvelle qu’elle est bonne ! Et l’on imagine à quel point nous avons été heureux, touchés, et d’abord surpris, sur un site où ce sont les fonds qui manquent le plus, qu’une personnalité ayant l’entregent et les relations de Patrick Buisson ait eu l’aimable attention d’assurer notre avenir financier et la délicatesse de ne même pas nous en informer. Il ne nous en a jamais parlé, nous ne lui en avons jamais parlé, mais ce doit être vrai puisque c’est le Canard qui l’affirme…
Comme il informe ses lecteurs que nous reprenons régulièrement des articles publiés par Novopress, la redoutable agence de presse (« l’officine ») des Identitaires. Il faut avouer que cela aussi nous avait échappé.
Plus sérieusement, on peut s’étonner que Christophe Nobili et Anne-Sophie Mercier, signataires de cette enquête exemplaire, n’aient pas pris la peine de prendre contact avec nous avant de laisser passer de tels « canards », ce qu’un simple coup de fil leur aurait évité.
Il est vrai que nos excellents et bienveillants confrères semblent incapables de comprendre que l’on puisse trouver sur Boulevard Voltaire les signatures de collaborateurs d’origine et de sensibilité aussi diverses que (pour reprendre ceux dont il cite les noms) Dominique Jamet, Denis Tillinac, Jean Sévillia et Michel Cardoze. Le palmipède satirique national aurait-il une conception si étroite du pluralisme ? Nul doute qu’il reconnaîtra sa bévue dans un de ces « Pan sur le bec ! » dont il ponctue ses « coin-coin » quand ils font couac !
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