Voté par 17 % des députés (60 pour et 37 contre) dans la nuit du 1er au 2 août, après avoir refusé d’écouter les conclusions du peuple français qui s’est investi au moment des États généraux de la bioéthique, ce projet de loi, dit de « bioéthique », doit définitivement sauter.

Chacun peut objectivement reconnaître qu’il n’a rien de bio et rien d’éthique. Ces mots sont des mots creux pour la Macronie et ses complices progressistes.

Rappelons quelques points clés de ce projet de loi : l’autorisation de la PMA sans père, qui amènera la GPA et la marchandisation du corps humain, l’extension de la recherche sur les embryons, la création de chimères avec des cellules humaines. Faire du business et du fric sont les puissants moteurs de ces lois transgressives.

Le cavalier législatif introduit à la dernière minute permettant d’éliminer un enfant jusqu’à la veille de sa naissance, pour motif de « détresse psycho-sociale », est répugnant. Il fait honte au pays qui se revendique des droits de l’homme. C’est une politique d’accompagnement et d’accueil qu’il faut plutôt mettre en place !

Emmanuel Macron a publiquement indiqué que « l’engagement des parlementaires, des membres du gouvernement et du CCNE ont permis l’adoption d’un texte d’équilibre dans un débat apaisé ». Français, le Président élu se moque de vous !

Comment le MoDem, autrefois de sensibilité démocrate-chrétienne, a-t-il pu déclarer que « s’achevait le plus beau, le plus élevé des débats que nous avons eus depuis le début de cette législature, faisant de cette loi un des temps forts de notre mandat » ? Où étaient les LR manquants, où était Nicolas Dupont-Aignan, où étaient Marine Le Pen et ses députés au moment du vote ? Sur des questions anthropologiques fondamentales, ils étaient aux abonnés absents. Des députés courageux ont, eux dénoncé ce que l’on peut qualifier de crime contre l’humanité.

Faisons entendre la voix du peuple qui s’oppose à ce projet de loi monstrueux et terrifiant. La fuite ne peut en aucun cas être une option pour ceux qui sont attachés au respect de la dignité humaine. Le seul contrepoison, c’est de redescendre dans la rue, le 10 octobre 2020. Contre des lois barbares dans notre pays, on ne peut pas s’abstenir.

Les Français doivent garder l’espoir. La soumission aux idées progressistes doit être combattue. Montrons notre force. Celle-ci a permis de nombreuses fois, depuis 2013, de reporter des échéances, de faire reculer les apprentis sorciers de la « bioéthique ». Et n’oublions pas que Jean-Frédéric Poisson est le président du seul parti qui ait une clarté et une sincérité affirmée sur ces sujets. Un autre chemin est possible.

Soyons tous dans la rue, le 10 octobre, partout en France, avec le collectif Marchons enfants ! Pour tenir tête aux destructeurs de notre humanité.

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22 septembre 2020 à 17:03

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