Le changement progressiste, c’est maintenant : la preuve par Rachel Levine

LEVINE

Le délire progressiste continue, avant-goût tragique de ce qui nous attend en Europe, et particulièrement au sein de la République du progrès. Si le changement progressiste, c'était maintenant, il marche de plus en plus à un rythme accéléré et, bientôt, beaucoup plus vite qu'on ne le pense : il sera carrément au galop.

Les audiences de confirmation qui se déroulent actuellement au Sénat états-unien sont une étape cruciale avant la nomination de la future équipe présidentielle de l'État apparent. L'exquise Rachel Levine présentée en ces colonnes en des termes non moins exquis est le choix du ticket Biden-Harris pour occuper le poste de secrétaire adjointe à la Santé, poste qui la ferait entrer dans Histoire en tant que premier fonctionnaire fédéral transgenre à être confirmé par le Sénat.

Au cours de ces audiences, les candidats, des « témoins » selon le jargon adopté, sont interrogés sur leurs politiques et prises de position sur les thématiques relevant de leurs compétences spécifiques. Face au témoin Levine, Rand Paul, sénateur républicain, tente de discerner la position sur la problématique des transitions chez les mineurs atteints de « dysphorie du genre ».
« Les mutilations génitales ont été presque universellement condamnées, notamment par l'OMS et l'ONU, elles sont considérées unanimement comme une violation des droits de l'homme et de l'enfant, et particulièrement outrageantes car quasi systématiquement réalisées sur des personnes mineures. » Et Paul de poursuivre : « Certes la majeure partie des mutilations génitales ne sont pas réalisées de force, mais selon l'OMS, en conséquence de pressions et normes sociales. […] Notre société tend à normaliser le fait que des mineurs d'âge puissent se faire opérer de leurs organes génitaux et s'administrer des hormones afin de bloquer de manière permanente leur développement pubertaire et leurs caractères sexuels secondaires. Le collège des pédiatres rapporte que près de 95 % des cas de dysphorie du genre chez des prépubères sont résolus à la fin de l'adolescence à condition que ces enfants ne soient pas exposés à des procédures médicales ou à la désinformation sociale. Dr Levine, vous avez été un fervent défenseur de telles pratiques […] Croyez-vous que les mineurs sont capables de prendre de telles décisions ? »

Réponse de l'intéressée : « Je vous remercie pour votre intérêt sur la question, la médecine transgenre est un domaine très complexe et nuancé avec des recherches solides et des normes de soins qui sont développées. Si j'ai la chance d'être confirmée comme secrétaire adjoint à la Santé, je serai impatiente de travailler avec vous et votre bureau et venir discuter des détails des normes de soins relatives à la médecine transgenre. »

« Vous avez éludé la question. » Paul poursuit : « Deuxième question, soutenez-vous le fait que le gouvernement puisse passer outre le consentement des parents à donner à un enfant des bloqueurs de puberté, un traitement hormonal ou une chirurgie d'amputation génitale ? Vous avez d'ailleurs affirmé que vous étiez prête à entamer ces protocoles chez les enfants défavorisés. Je suis horrifié que vous incitiez à de telles pratiques des gamins pauvres, sans parents, sans abri et désinformés. Qu'est-il advenu de l'élémentaire principe de précaution sur l'administration de médicaments non approuvés par la FDA et sans aucun contrôle, alors que la gauche a hystérisé le débat sur l'hydroxychloroquine ? En Grande-Bretagne, des enfants âgés de trois ans sont admis dans des cliniques de transition du genre. Nous devons être outragés même à l'idée de discuter avec un enfant de trois ans à propos de changer son sexe ! Prendrez-vous une décision ferme si des mineurs doivent être impliqués dans ces décisions ? »

« La médecine transgenre est un domaine très complexe et nuancé avec des recherches solides et si j'ai la chance d'être confirmée comme secrétaire adjointe à la Santé, je serai impatiente de travailler avec vous et votre bureau et venir discuter des détails des normes de soins pour la médecine transgenre », répond Rachel Levine…

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