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La reconquête de la ville d’Al-Chaddadeh (10.000 habitants) par les Kurdes, dans la province d’Hassaké, proche de la frontière entre la Syrie et la , sous contrôle de Daech il y a encore quelques jours, a permis de saisir des dossiers comptables et des factures détaillées qui permettent de prouver, si cela était encore nécessaire, l’implication de la dans le financement et l’armement de l’.

Chaque facture numérotée indiquant le nom du chauffeur, le type et le poids du camion-citerne ainsi que le prix convenu. Un prix défiant toute concurrence, bien entendu ! Exemple, facture datée du 11 janvier 2016 : 1.925 barils de pétrole, du champ pétrolier de Kabibah, d’un prix total de 38.342 dollars. Ce pétrole parvient jusqu’à la par l’intermédiaire de "commerçants" résidant à Raqqa ou Alep. Ces livres comptables permettent d’évaluer les recettes quotidiennes perçues par l’ uniquement sur ce secteur : des millions de dollars.

Ont été saisis également des centaines de passeports, recueillis sur des cadavres de "combattants" de Daech, venus de tous les coins du monde et ayant transité par la Turquie, les passeports ayant des timbres émis aux points de contrôle des frontières turques. Frontières dont les habitants témoignent de l’absence totale de gardes tout le long de cette zone de libre circulation. Des documents stratégiques ainsi que des brochures de propagande, le tout imprimé en Turquie, les couvertures affichant même l’adresse postale de l’imprimeur, situé à Istanbul.

Il n’y a jamais eu le moindre doute sur le soutien logistique et financier proposé par le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan à l’État islamique, lui permettant de combattre et de massacrer les soldats et les citoyens kurdes, ainsi que l’armée de Bachar el-Assad. Ce sont ses deux objectifs primordiaux.

Cela est à présent prouvé. Et sans l’aide en armes, combattants et logistique, fournie aux groupes terroristes de Daech, l’organisation aurait des difficultés à poursuivre son combat destructeur. La du président Erdoğan est donc responsable et coupable du massacre de dizaines de milliers de Syriens et de Kurdes. Et l’Union européenne lui verse six milliards d’euros pour qu’elle conserve les "migrants", certes, mais pas les terroristes infiltrés parmi eux, comme cela a été le cas pour Ibrahim El Bakraoui, l’un des kamikazes de l’aéroport de Zaventem, arrêté en juin 2015 et expulsé vers les Pays-Bas le 14 juillet.

Et comme ce fut le cas également pour Ismaël Omar Mostefaï, l’un des terroristes du "Bataclan", en novembre. La a expulsé, depuis 2011, 3.290 "infiltrés" vers leurs pays d’origine. Parmi eux, les responsables de tous les attentats commis en Europe.

Source documentaire : RT en français.

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28 mars 2016

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