La Suisse souhaite mettre un terme à la pression démographique qu’elle subit 

drapeau suisse

Faut-il réduire le nombre d’habitants en Suisse ? C’est en tout cas la volonté de certains partis politiques. Depuis quelques jours, une campagne d’affichage est menée par l’UDC [parti national conservateur et libéral sur le plan économique, NDLR] pour dénoncer la pression démographique que subit le pays. Sur l’une des affiches, une foule de personnes déferle sur la Suisse avec ce slogan : « Contre la démesure, rester libre ! »

La Suisse s'inquiète du nombre croissant d’habitants, qui s’élève actuellement à 8,7 millions de personnes et devrait atteindre les 10 millions d’ici 2050. Un chiffre conséquent par rapport à la petite taille du pays (41.285 km²). À titre de comparaison, le territoire a vu sa population doubler entre 1960 et aujourd’hui. Un phénomène préoccupant, pour Oskar Freysinger, ancien vice-président de l’UDC : « Nos infrastructures sont faites pour environ 7 millions de personnes, pas plus. » La Suisse a été victime de son succès. Il faut dire que ce pays est l’un des plus attractifs d’Europe à plusieurs niveaux. L'ancien conseiller d'État souligne : « Notre économie se porte bien avec l’emploi qui est bon. Nous avons de nombreuses PME qui recherchent l’innovation à haute valeur ajoutée. » La fiscalité y est beaucoup plus avantageuse qu’en France, par exemple, et la qualité de vie meilleure avec des villes à taille humaine. Cette multitude de facteurs a fait venir de nombreux étrangers, dont des frontaliers français et allemands.

Mais cette immigration a fait s’envoler le prix de l’immobilier. L’homme politique de l’UDC confie qu’il est désormais très difficile, pour une famille, de faire construire une maison. Avec l’augmentation de sa population, la densité y est de plus en plus importante et la qualité de vie se dégrade par conséquent. Oskar Freysinger regrette : « Plus il y a de monde, plus on va bétonner nos paysages, c’est dommage. »

Autant de raisons qui poussent l’UDC à mener cette campagne pour limiter la population suisse à 10 millions d’habitants. Le parti politique aimerait que cette question soit portée par une « initiative populaire ». Autrement dit un groupe de citoyens proposant un texte qui doit être signé par au moins 100.000 personnes avant d'être soumis ensuite au peuple. D’après les informations du quotidien Le Temps, le parti devrait se réunir les 6 et 7 janvier prochains pour décider de lancer cette initiative. Toujours selon le journal, l’UDC planche également sur un texte pour freiner cette croissance démographique trop importante.

Kevin Tanguy
Kevin Tanguy
Journaliste stagiaire à BV, étudiant en journalisme

Vos commentaires

34 commentaires

  1. Il est rare qu’un pays dont la population n’augmente pas reste longtemps prospère. Mais c’est mieux si cette augmentation dépend de la natalité des indigènes…

  2. La Suisse n’est pas un paradis pour les locaux. Les associations sont trop généreuses avec les migrants ou autres personnes.
    Les retraites des Suisses, qui ont travaillé, n’augmentent pas ou si peu. Arrêtez de rêver, merci.
    Aux votations, des caisses de bulletins ne sont pas prix enregistrés parce que le résultat ne convient pas aux élus.

    • Mince alors moi qui aurait aimé naître Suisse pour sa neutralité, cette révélation me déçoit un peu, pourtant Johnny adorait la Suisse, Alain Prost y vit ainsi que de très nombreuses célébrités allez savoir pourquoi…

  3. Comme quoi, la démonstration est faite que le problème de l’Humanité est un problème démographique et non écologique comme veulent nous le faire croire quelques affairistes !
    Merci aux Suisses de recadrer les vrais problèmes

  4. comme il a raison ce monsieur Freysinger la France ferait bien d’en prendre de la graine on ne fait pas de grosses part dans les petits gateaux disait très justement JM Le Pen il y a 20ans nos écologiste bidons feraient bien de s’inquieter du bétonnage a outrance du pays pour y loger des gens qu’on a pas invites

  5. Soulignons quand même que de nombreux Suisses travaillant à Genève habitent Gaillard, dans cette bonne vieille France ou l’habitat est moins onéreux …

  6. Ils ont bien raison , car si j’en avais les moyens j’irai bien m’installer en Suisse pour fuir mon pays envahi par le continent africain , je l’ai constaté encore hier en circulant sur la rue Royale d’Orléans.

  7. La Suisse applique une vrai démocratie où le peuple peut faire valoir ses préoccupations et surtout peut se prononcer. Et même, si l’on a pu constater que là bas aussi, il pouvait être manipulé (votation sur les mesures sanitaires), au moins la liberté de parole existe. La France ne sait qu’afficher des principes qu’elle n’applique plus depuis bien longtemps.

  8. La Suisse fait partie des pays d’Europe où la population vit le mieux, et ces pays ne font pas partie de l’Union Européenne (sauf les Pays-Bas).
    Hasard ? Non, évidemment.

  9. Ils ont tout a fait raison, la deuxième solution serait une émigration choisie, comme au Canada et ceci afin d’éviter que leur pays devienne une poubelle de l’humanité, comme la France.

    • Bonjour Walle,
      « Si l’immigration de quantité est un désastre pour le pays d’accueil, l’immigration de qualité est un désastre pour le pays d’origine. »
      Laurent Obertone
      Ce n’est pas faux, mais il serait bon de ne coopter que les personnes qui ont une chance s’adapter et de participer à notre développement.

  10. Les Suisses sont démocrates et ont du bon sens : deux vertus qui nous manquent. Rétablissons la vraie démocratie (notamment des referendum, qu’on n’ a pas eu chez nous depuis …18 ans !) et nous retrouverons le bon sens du moins tant que les Français seront majoritaires chez eux. Bardella ?

  11. L’UDC, ce n’est pas « la Suisse », mais pour autant la question qui pourrait être posée à la faveur d’une votation répond à une inquiétude largement répandue dans la population Suisse. Le pays pratique une immigration essentiellement choisie, et n’hésite donc pas à autoriser l’installation d’étrangers en fonction de leur origine. C’est sa faible performance en matière de natalité qui le contraint à ouvrir les portes à l’immigration. Depuis des années, ce sont les pays d’Amérique du Sud qui fournissent les employés de base ; manière de ne pas ouvrir la porte à l’Afrique et au Maghreb… Et encore, avant d’acquérir la nationalité helvétique, il faut attendre des années. Mais la Suisse paye le prix de son succès économique ; un couple de classe moyenne (qui gagne donc plus de 2 x 68 639,32€ (salaire annuel moyen en Suisse…)) ne peux accéder à la propriété en zone urbaine, et beaucoup aujourd’hui achètent et habitent en france !
    Il faut rappeler que la `suisse est un pays essentiellement montagneux (la zone alpine occupe 62% du territoire), n’a pas de ressources naturelles à part l’énergie hydroélectrique) , qui travaille beaucoup et respecte l’État. Moyennent quoi le salaire moyen est élevé, les impôts modérés sauf celui sur le revenu. La fiscalité est décentralisée ; on paie un I.R en fonction de son lieu de résidence, dont la répartition est faite entre la commune, le canton et l’état fédéral. Evidemment, la présence de riches étrangers et de banques n’explique pas la richesse du pays. Celui-ci est bien géré, on privilégie la responsabilité individuelle, notamment en matière d’assurance maladie ; on choisit son niveau de protection et donc le coût. Enfin ce petit pays doit également sa réussite à son indépendance et ne veut surtout pas adhérer à l’Europe !

  12. Tout à fait compréhensible. Vous, Suisses pouvez encore sauver votre pays du grand remplacement, conséquence d’une immigration extraeuropéenne incontrôlée. En France c’est trop tard, game is over.

      • Dès que l’on pose la question de l’immigration , le grand tabou est soulevé et on est excommunié par les tenants de l’orthodoxie qui en font une affaire de principe . Le système inquisitoire diabolise pour mieux condamner ! Et pourtant la réalité nous crève les yeux, mais n’est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ! Nous devrions refuser de nous faire nommer par des gens qui n’ont aucune compétence pour le faire . La gauche s’est attribuée cette faculté de pouvoir dire si nous somme de droite ou de gauche comme les grands prêtres de la bien pensance qu’ils se croient être . Le moindre godelureau va vous nommer de facho ou « d’estrême drooate « alors qu’il ne pourrait même pas se définir lui même ! On peut très bien être homosexuel communiste et ne plus vouloir un seul immigré rentrer sur le territoire , refuser d’ avoir le regard agressé par la vue de femmes voilées de noir ou des hommes porter la barbe comme en Afghanistan et au contraire aimer ses paysans , son terroir , sont patrimoine culturel qui emprunte beaucoup à la religion chrétienne , être ému par la passion selon st Matthieu de Bach et ne pas vouloir détruire ce contexte qui vous a permis d’être libre et ne pas être jugé sur ce que vous êtes mais ce que vous faites ! Comment pourrions nous définir une telle personne ?? Moi je dirais un français libre .

        !

  13. Bravo à la Suisse qui consulte le peuple avant de prendre des décisions et qui tient compte des résultats des votes pour finaliser ces décisions .De plus les populations qu’accueillent la Suisse sont des populations productives qui ne sont pas à charge des contribuables .En France dans certraines villes se construisent des logements sociaux , sans tenir compte de l’avis de la population , pour accueillir des populations qui seront à charge du contribuable français . En France également des campements sauvages un peu partout près des grandes villes fait de baraquements ou il y a un manque d’hygiène et ou pulullent des rats . En France on réquisionne même des châteaux pour des populations que les français ne souhaitent plus accueillir .

    • on a la politique et les parlementaire qu’on mérite c’est pas des population qu’on ne veut plus accueillir mais qu’on veut renvoyer d’ou ils viennent

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