JO de Paris : faut-il exclure les « femmes » transgenres des compétitions ?
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C’est un post de Laurent Obertone, sur son compte X, qui relaie l’info sous le titre « vidéo inclusive du jour ». Il écrit :
Vidéo inclusive du jour : sur un 200m femmes dans l'Oregon, un athlète transgenre "qui s'identifie en tant que femme" devance ses concurrentes de plus de cinq secondes et bat le record de sa catégorie. pic.twitter.com/nDk3BUQtv8
— Laurent Obertone (@LaurentObertone) April 14, 2024
C’est donc un.e iel.le de plus sur le podium. Et Obertone de rappeler le papier de Libération sur le sujet, publié le 18 mai 2023. C’était dans la rubrique « Débunkage ». Autrement dit la chasse aux « fakeniouzes », le débunkage consistant à prendre des déclarations et à montrer en quoi elles sont erronées ou trompeuses. Et pour Libé, c’est donc un fait établi : « Dans les rares travaux traitant de la transidentité dans le sport, aucune étude scientifique ne prouve un quelconque avantage sur leurs adversaires. » Pire que cela, nous dit-on alors, « dans certains cas, elles seraient mêmes physiologiquement désavantagées ».
On fera à cela deux remarques. Primo, nous semble-t-il, les seuls résultats à étudier sont ceux des compétitions : les hommes devenus femmes coiffent-ils leurs concurrentes sur le poteau ? Secundo, pourquoi la question ne porte-t-elle que sur les individus passés du masculin au féminin et jamais sur ceux ayant effectué une transition du féminin vers le masculin ? En effet, si tout ce monde se vaut dans l’indistinction, pourquoi n’observe-t-on aucun athlète transgenre de haut niveau dans les compétitions masculines ?
Il suffirait d’un peu de logique et de mémoire pour y voir clair… et pour constater comment, une fois de plus, on a décidé de nier la réalité pour renverser les choses.
Hier, les contrôles de féminité servaient à traquer le dopage
Les contrôles de féminité dans le sport existent depuis les années 1970. Non pas pour favoriser l’intégration des trans comme on le réclame aujourd’hui mais, au contraire, pour débusquer les athlètes femmes (généralement des pays de l’Est) dopées à la testostérone et aux stéroïdes anabolisants. Parce que, oui, n’en déplaise à nos ayatollahs de la transidentité, il existe bel et bien des marqueurs de la virilité : musculature plus puissante, capacité pulmonaire plus grande et taux de testostérone plus élevé, soit autant d’éléments qui rendent la compétition déloyale.
Depuis, le wokisme est passé par là qui prétend nier les différences biologiques au nom de l’égalité. Alors, devant les polémiques qui enflent, le CIO a décidé, fin 2021, de ne rien décider, laissant l’initiative aux diverses fédérations sportives internationales.
C’est ainsi qu’en 2023, World Athletics – fédération mondiale d’athlétisme – décidait : « Les compétitions féminines internationales sont désormais interdites aux athlètes transgenres hommes et femmes qui ont connu une puberté masculine. » L’UCI, l’Union cycliste internationale, lui emboîtait le pas. Le « devoir » de l’instance, disait son président, est de « garantir l’égalité des chances entre tous les concurrents ». Laquelle égalité était à l’évidence menacée.
La testostérone en guise d’arbitre
Comment faire, alors, pour savoir qui peut concourir chez les femmes ? En dosant la testostérone. Le Conseil de World Athletics retient désormais que, pour les personnes trans comme pour celles qui se déclarent « intersexes » (sic), ce taux doit être maintenu en deçà de 2,5 nmol/l pendant vingt-quatre mois. Une injustice, écrivait Libé dans son article, arguant des effets secondaires et néfastes des thérapies de transition et déplorant des conditions moins favorables pour ces athlètes : « Les personnes transgenres ont par exemple moins de sponsors, peuvent moins s’entraîner, ont plus de difficultés d’accès aux équipements ou structures sportives. Et donc pas les mêmes chances d’accéder aux podiums mondiaux. »
Une compassion très orientée car on notera, en revanche, que l’exclusion des athlètes russes – qu’elles soient cisgenres, transgenres, intersexuelles ou autres – n’a posé de problème à personne.
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38 commentaires
Oui il faut exclure les personnes Transsexuelles et Trans Genres des compétitions sportives, y compris des Jeux Olympiques ! Pourquoi ? Parce que si non les femmes n’ont aucune chance et elles seront jeter dans les oubliettes de l’histoire des performances sportives ! Et la encore je suis contre ! Parce que je défend le sport masculin et féminin qui le sens naturelle du vivant ! Dans le système générale du vivant et de la vie, nous sommes tous des Mâles et des Femelles ! Nous sommes tous des Pères et des Mères qui metont au monde nos Bébé et nos progénitures et c’est sous cette forme naturelle que se crée et se pérennise la vie sur terre ! Hervé de Néoules !
Il ne suffit pas de décider qu’on veut être une femme, prendre des traitements à l’age adulte voire faire quelques opérations, pour devenir une femme. Quand on a grandi 18-20 ans comme garçon puis homme, on n’a pas un corps de femme. Il faut bien sûr interdire l’accès des catégories féminines aux sportifs nés masculins. Il en va du respect des femmes et de leur dur engagement pour atteindre leur niveau. Je trouve les féministes bien silencieuses…
La nature reprend toujours ses droits. Qu’en pensent les écolos ?
Un course loyale ne devrait accepter qu’une compétition entre transgenres .
Je pense exactement comme Monsieur Laborde car venir d’un autre genre que celui dans lequel on est inscrit en compétition revient à se trouver dans une situation cousine des anciens sportifs d’Allemagne de l’ Est qui étaient exclus pour manipulations hormonales ou autres. Mon point de vue n’est en rien discriminant par rapport aux personnes transgenre.
Tellement minable qu’il n’avait aucune chance face à d’autres hommes.
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».
Bravo aux coureuses qui finissent toutes après un très bel effort !
Qu’on autorise des femmes transgenres dans les compétitions masculines pourquoi pas si elles ont le niveau requis ;mais pas l’inverse ;car des hommes transgenres restent malgré tout des hommes.
Qu’on le veuille ou pas, un ou une transgenre, reste ce qu’il ou elle était avant, même après une opération. Il faut qu’ils ou elles soient exclus des compétitions de leur « nouveau » genre.
Rien que de regarder la course dans l’Oregon,celui qui gagne à bien une téte d’homme,pas de fille.
Vous n’avez pas les bonnes lunettes!
Vous dites » il suffirait d’un peu de logique et de mémoire pour y voir plus clair… ? » non, il suffit simplement d’être honnête, ce qui semble très compliqué de nos jours ! Un transgenre initialement masculin qui se présente comme femme, reste physiologiquement un homme sur le plan musculaire, sur le plan de la force et a des capacités physique d’homme – Une transgenre initialement femme qui se présente comme homme, reste physiologiquement une femme avec des capacités physiques de femme, point barre ! tout le reste n’est que du verbiage destiné aux gogos ! Donc oui, un transgenre initialement masculin qui se présente comme femme dans une compétition c’est de l’escroquerie évidente ! d’ailleurs le même transgenre en tant qu’homme dans une compétition d’homme ne gagnerait sans doute pas la compétition ( sinon çà se saurait !)
OUI !
Il faut interdire les « femmes » transgenres des compétitions aux JO.
Tout comme il faut interdire également les « hommes » transgenres.!
Il faut surtout créer une nouvelle catégorie « transgenre » et cesser de polluer les compétitions féminines de trolls qui n’ont rien à y faire. L’exemple montré dans cette vidéo est insupportable !
Ça existe !
Il y a déjà les jeux gays et lesbiens !
Ils ont voulu le « wokisme » ! Qu’ils assument !
D’évidence, les trans genre n’ont rien à faire dans des compétitions féminines…mais qui peut penser le contraire, à part des esprit détraqués !
Mais que se passe-t-il dans les vestiaires ?