Hommage : voilà deux ans, le père Olivier Maire était assassiné par un Rwandais
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À Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, une série d’hommages a eu lieu, ce mercredi 9 août, en mémoire du père Olivier Maire, 60 ans, supérieur des missionnaires montfortains, tué le 9 août 2021 par un demandeur d’asile. Le meurtrier présumé, Emmanuel Abayisenga, qui s’était dénoncé spontanément auprès des gendarmes de Mortagne-sur-Sèvre, avait été hospitalisé d’office jusqu’en octobre dernier en milieu psychiatrique, puis mis en examen pour assassinat et écroué, selon les indications du parquet de la Roche-Sur-Yon.
Il y a deux ans, la commune de Saint-Laurent-sur-Sèvre était frappée en son cœur par la disparition tragique du prêtre assassiné sans raison apparente par ce Rwandais de 40 ans qu’il hébergeait dans l’attente de son procès. Celui-ci était en effet accueilli dans la communauté religieuse des montfortains alors qu’il se trouvait sous contrôle judiciaire après l’incendie de la cathédrale de Nantes le 25 juillet 2020. Un fait pour lequel il avait été condamné à quatre ans de prison, le 29 mars dernier.
Ce 9 août, plusieurs messes ont donc été célébrées en la mémoire du père Olivier Maire. Un temps de recueillement a également eu lieu sur sa tombe, en présence de membres de l’association montfortaine. Une petite trentaine de personnes venues prier, portées par les mots prémonitoires prononcés par le prêtre lors de sa dernière homélie, le 8 août 2021 : « Puisque Jésus s’est donné à nous, nous devons nous donner à lui. » Le 20 mai 2023, le pape François avait reçu au Vatican les missionnaires montfortains et avait fait mémoire du prêtre tué en 2021, invitant chacun « à chérir son exemple ». Mgr Jacolin, évêque de Luçon, avait prononcé à son sujet l’expression emblématique de « martyr de la charité ».
Toute la lumière doit encore être faite sur ce funeste enchaînement, une succession qui doit autant aux drames de l’immigration incontrôlée qu’aux failles de la Justice. Emmanuel Abayisenga, en situation irrégulière, fait l’objet de trois OQTF. Le père Maire lui avait donné les clés de son domicile. Il vivait sous son toit.
Aujourd’hui, l’enquête s’oriente vers un assassinat « avec préméditation », le vice-procureur en charge de l’enquête ayant indiqué que « certains éléments peuvent laisser entendre une telle préparation ».
À ce sujet — C’est en France : un prêtre assassiné
Comment, alors, ne pas s'interroger sur un système ayant conduit un demandeur d’asile rwandais, incendiaire de la cathédrale de Nantes sous contrôle judiciaire, à se retrouver confié, malgré des risques sérieux et l’instabilité mentale du sujet, à l’association des pères montfortains ? Elle pose la question de l’accompagnement par l’État des associations caritatives qui hébergent un tel public et leur formation à l’accompagnement de personnes en souffrance psychiatrique sévère ou qui ont déjà fait l’objet de mises en détention pour des faits d’ordre criminel.
La question des enjeux de l’accompagnement psychiatrique des demandeurs d’asile, particulièrement ceux qui arrivent de pays en guerre, est cruciale : le meurtrier présumé, né en 1981, a vécu une enfance dans le contexte de violence extrême du génocide rwandais. Son père aurait été exécuté sommairement pour avoir participé au génocide des Tutsis, selon les propos rapportés par Héloise de Neuville dans La Croix. Il serait arrivé illégalement en France en 2012, ayant fui son pays où il exerçait le métier… de policier.
Combien de ces rescapés, peut-être auteurs de tueries dans leur pays, sont-ils arrivés sur notre territoire et se trouvent aujourd'hui en roue libre ? On sait le risque que représente la reviviscence post-traumatique et le risque d’un passage à l’acte suicidaire ou de mise en danger d’autrui. La réalité, c'est que ces individus sont de véritables « bombes à retardement » potentielles sur le sol français. C’est la réalité de la politique migratoire.
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10 commentaires
C’est exactement ce que je dis depuis plusieurs années : nous avons sur notre sol des migrants malades psychiatriques qui ont connus des atrocités dans leur pays ! mais non seulement certains migrants sont sous OQTF et restent en France mais d’autres sont malades et ils déambulent librement car ils ne font pas l’objet de signalement « psychiatrique « . C’est ainsi qu’un autre rwandais a fait de la prison pour je ne sais plus quelle raison (6 ans) mais en sortant, et alors qu’un maire de l’Eure ) demandait à Mme Taubira comment le réexpédier dans son pays, – la réponse fut que son pays ne l’acceptait pas – il tue deux jeunes gens à Rouen !! les parents ont porté plainte contre l’Etat ! peut-on imaginer la douleur des parents comme celle de TOUS LES AUTRES !! Alors tant que le pays votera comme il a voté, et acceptera cela – car je ne vois pas de citoyens bouger , c’est sûr « ça ne tombe pas sur moi » !!- alors ça continuera !!
Merci à vous pour l’article
C’est quand même invraisemblable d’accueillir la misère du monde et de se faire honnir et parfois tuer. Ce qui se passe au Mali et au Niger nous démontre l’instabilité récurrente de l’Afrique. Les bonnes Âmes nous disent qu’il faille les aider mais en retour nous avons la haine de certains ressortissants qu’es soient dans leur pays d’origine ou bien en France. La repentance de nos élites n’ont fait qu’augmenter ce phénomène sans aucun retour nous sommes les méchants capitalistes colonisateurs. Il va falloir un jour taper du poing sur la table pour mettre fin a tant d’ignominies. Qui pourrait le faire car il faut du courage et de l’amour pour notre pays pour le faire !!…
Le Français dans sa grande tolérance et bienveillance se fait harakiri .
« Un fait pour lequel il avait été condamné à quatre ans de prison, le 29 mars dernier. » Et ça sert à quoi, ce genre de verdict? Du grand guignol?
Preuve de la très grande naïveté des français voilà combien nous aura couté ce malade que bien évidemment on va garder en France ….
Après avoir incendié les grandes orgues de la Cathédrale de Nantes, alors déjà hébergé par « l’Église », qui ne faisait que son devoir d’aumône…
Le rwandais ôta la vie à la main qui lui était tendue.
Les associations caritatives étant essentiellement chrétiennes, l’État n’a cure de leur générosités, surtout à Nantes L’antéchrist des socialos.
L’aumône n’est pas un devoir en chrétienté, mais une option recommandée ( après jugement de bon sens). Une autre » religion » la professe mais fait tout le contraire, elle pille et vole..
la France ne peut pas continuer à être la poubelle de l’Afrique – parcequ’aujourd’hui encore en Afrique on brûle le drapeau français mais les mêmes se bagarrent pour venir en France ! allons nous devenir un asile de fous ?
ben disons qu’ils brulent le drapeau mais pas la caf !
Lui et combien d’autres ont été massacré par ces chances pour la France .