Gaîté Lyrique : expulsés, les migrants refusent les hébergements proposés

Les associations pro-migrants maintiennent la pression, quitte à laisser leurs protégés dans la rue.
©Jean Bexon
©Jean Bexon

Comme le calme après la tempête. Ce 18 mars après-midi, les abords de la Gaîté Lyrique ont retrouvé une certaine quiétude. Pourtant, toujours bouclé et sous surveillance, le périmètre garde les traces des affrontements musclés qui ont eu lieu, à l’aube, entre forces de l’ordre et manifestants, venus soutenir les centaines de sans-papiers qui occupaient le bâtiment depuis le 10 décembre. À proximité du bâtiment, un tag explicite - « un flic, une balle : justice sociale » - laisse peu de doute quant à la nature du rassemblement, loin de l’image pacifique qu’ont tenté d’en donner les militants de gauche. Quant au sort de ces clandestins qui se revendiquent mineurs, il demeure incertain. Une chose, en revanche, ne l’est pas : contrairement aux discours des associations pro-migrants, des solutions d’hébergement ont bien été proposées par le ministère de l’Intérieur, aussitôt refusées par les principaux intéressés, sur les conseils avisés des collectifs qui prétendent les défendre.

De l’occupation illégale à l’indignation sélective

La gauche tout entière était montée au créneau pour dénoncer l’expulsion de ces quelque 450 « mineurs isolés », à qui la préfecture de Paris n’avait, par ailleurs, pas accordé la présomption de minorité, après évaluation par l’association France terre d’asile en décembre. Certains élus de la gauche radicale, comme Danielle Simonet ou encore Laurent Sorel, se sont même mobilisés pour manifester contre l’intervention des CRS un peu avant 6 h, ce mardi matin. À leurs côtés, de nombreuses associations et des centaines de manifestants se sont rassemblés pour faire bloc et tenter d’empêcher l’expulsion. Partout, le même discours : une expulsion sans « solution pérenne », prétendent les militants. « Nous sommes contre toute évacuation sans relogement », confiait, ce matin, à BV, une élue parisienne. « Pour l’instant, nous n’avons pas entendu parler d’hébergement proposé, ils vont retourner à la rue », déclarait encore, sur BFM TV, Véronique Masquelier, de la Ligue des droits de l’homme.

Ils refusent un toit mais crient au scandale

Une version des faits qui contredit pourtant celle du ministère de l’Intérieur et de la préfecture, selon lesquels des hébergements en province avaient bien été proposés, immédiatement refusés par les clandestins. Et la chose semblait ne pas être ignorée du collectif des jeunes du parc de Belleville, principale association à avoir pris en charge le sort des 450 migrants de la Gaîté Lyrique. Dans un communiqué publié sur leurs réseaux sociaux à l’annonce de l’arrêté préfectoral, les militants déclaraient : « La solution n’est pas de nous déplacer ailleurs. » Et pour cause : « Depuis des mois, nous répétons que nous devons rester à Paris car nous avons nos démarches administratives ici : sociales, médicales, juridiques, scolaires et nos réseaux de solidarité. » Auprès de BV, un parlementaire issu de la NUPES a confirmé et appuyé cet argument : « Les processus de régularisation sont en cours ici à Paris. Si les migrants acceptaient le lieu d’accueil prévu par les autorités, ils risqueraient de perdre tout l’avancement de leur dossier. C’est pourquoi les associations leur ont conseillé de ne pas accepter. »

Mais les slogans persistent : « Nous serons près de 500 jeunes à être remis à la rue cette nuit. La honte ! » L’indignation sonne creux, lorsque l’on connaît les méthodes des associations militantes, prêtes à instrumentaliser ces clandestins pour faire pression sur le gouvernement. Comme le révélait la journaliste Pauline Condomines dans son enquête sur l’ultra-gauche, ces collectifs n’hésitent pas à les mobiliser dans des manifestations et des happenings dans l’espoir d’arracher à l’État des hébergements municipaux. Les sans-papiers sont utiles à la gauche.

Vos commentaires

93 commentaires

  1. « Des jeunes qui demandent juste un toit. » Mais pourquoi ici, pourquoi à nous ? Ces jeunes viennent d’un pays, ont des proches. Il n’est pas de notre responsabilité d’accueillir, loger, éduquer ces jeunes. Désolée ! Mais ils sont bien trop nombreux à penser que nous sommes un pays riche, peuplé de personnes riches. Ce n’est pas la réalité. Ces associations sont responsables de vendre du rêve, de manipuler ces populations, d’aide au séjour illégal.

  2. Ces pauvres gens sont manipulés, instrumentalisés par des militants subventionnés. Inutile d’en dire plus.

    • Ils devraient en vouloir aux associatifs qui les ont mis dans cette situation plutôt qu’à l’Etat qui applique simplement la loi.

  3. qu’ils dégagent en Afrique et qu’ils emmènent les gôchos/écolos/islamistes pour les aider sur place !!!!!
    Stop aux subventions à ces fameuses associations de glands engraissés avec les impôts des FRANCAIS;

  4. La mollesse ne paie pas : elle coûte. Il est impératif de simplifier les procédures d’examen des dossiers et de réagir très vite. C’est LA LENTEUR qui favorise l’incrustation et la mise en place de stratégies . J’ai une pensée pour les personnes de nos ambassades qui examinent les demandes de visa quand je songe au flux continue d’entrées illégales sur nos territoires qui doit leur faire se demander à quoi sert leur boulot. Je crois qu’il faut multiplier les centres fermés, y placer immédiatement les arrivants illégaux et les déplacer souvent en des temps et des lieux aléatoires. Pas grand-chose de ceci ne sera possible tant que l’entrée sauvage sur nos territoires ne sera pas une infraction. Faire de cela une infraction permettrait de sanctionner les gens qui aident à sa commission.

  5. Les « mineurs » et les meneurs… Une pièce grotesque dont nous faisons les frais.
    A quel titre – honorable – ont-ils droit à une proposition d’hébergement dans un pays où des travailleurs dorment dans leur voiture faute de toit ?
    Dans un pays où les HLM sont sur occupés par des familles qui s’incrustent, suivez mon regard (et les chiffres de l’Observatoire de l’immigration)…
    Plus 1 centime à ces associations indignes.

  6. Qu’ils repartent chez eux nos Français sont au dessus de ce que l’état leur propose alors reparte dans vos huttes ou casbat

  7. Ils ont eu raison de venir en France: en Algérie ou tunisie ils auraient été renvoyés dans le désert sans vivres ni eau!
    Ils ont eu tort de se fier aux gens du spectacle: aucun n leur a proposé de les héberger…Ces théâtreux ont pourtant des chiens dont ils savent s’occuper, non ?

  8. Des mineurs qui doivent faire des démarches administratives. N’est-ce pas un peu bizarre? Je crois plutôt que c’est pour garde le « taf » au plus près, si on doit venir de Bar-sur-Aube, c’est loin, en plus les trains sont souvent en grève, peu sûrs, chers, en retard, tout cela ne leur plait pas…

  9. Après cet événements on ferrais bien de dissoudre ces associations pro-migrants non seulement hors la loi et appelant de futurs migrants qui plus est, nous les finançons contre notre volonté, ou alors c’est surement bien voulu.

    • Pour Nemesis qui attire l’attention sur l’insécurité avec ces gens, Dame Aubry à Lille sait intenter un procès Voyons si Notre Drame de Paris va en faire autant avec les groupes ici vraiment violents par rapport aux sympathiques jeunes filles de Lille.

  10. Et pendant ce temps, sont primés à Cannes des films mensongers qui représentent le pauvre migrant se faisant tout petit, rasant les murs, etc. Le pire c’est que ces films déformant sans aucun scrupule la vérité, sont financés par les subventions d’argent public spolié au contribuable doublement floué.

  11. Les hébergements en province ont été refusés par les migrants et, on peut le supposer, par la province. Laissons les donc à Paris, qu’Hidalgo se débrouille. Retour au pays d’origine, la seule chose à faire.

    • Sur qu’à Paris plus facile de se fondre dans la masse,en province ces  » jeunes » sont comme la mouche sur le lait..pas moyen de se planquer..

  12. On se fait virer de toute l’Afrique ,qui en plus ne veulent plus reconnaitre la France et nous nous continuons à faire payer les « Braves Français » pour « chouchouter » tous ces migrants qui nous détestent !! Je ne vais pas dire comment on appelle des gens comme cela mais vous avez deviné !!

    • Si vous faisiez parti des dirigeants de pays d’Afrique que feriez vous en regardant la France ? Même la Chine qui pille joyeusement ces pays sont parfaitement bien accepté.

  13. Un immense merci à ceux qui ont initié l’immigration UNR RPR puis soutenu l’invasion Giscard, Lr, Centre…La gôche fut plus modérée mais se rattrapa!

  14. Les logements proposés en province ont été refusés. Ouf ! la province devenue le dépotoir de Paris, ah, ça non ! Une meilleure solution serait que chaque militant gauchiste des associations prennent un « vieux mineur » chez lui.
    Une autre solution serait que Macron se décide à arrêter cette immigration suicidaire et renvoie chez eux tous ces étrangers qui de toute façon détestent les Français et même parfois les assassinent à un rythme assez soutenu. Mais comme Macron semble s’être converti à l’i… (l’irréel, évitons la censure…), faut pas rêver.

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