Chacun sait que la Belgique est un vaillant petit pays, mais il n'en a pas moins ses problèmes de "vivre ensemble".

C'est ainsi qu'un certain Jawad Benamar vient d'y être condamné à deux ans de prison, dont un ferme. Motif : avoir, le 21 juin 2016, semé la panique rue Neuve (la plus commerçante de Bruxelles), affublé d'une ceinture d'explosifs. Enfin, pas vraiment, parce que son harnachement était en réalité constitué de paquets de… spéculoos. Peut-être un peu bâclée, l'enquête ne précise pas si Jawad-le-facétieux avait primitivement envisagé une ceinture de frites, mais renoncé devant la graisse qui aurait inévitablement taché son qamis. Circonstance aggravante : le comique est un récidiviste puisque, trois mois plus tôt, il avait déclenché, quatre jours après les attentats qui avaient fait 32 morts et 340 blessés, une fausse alerte à la bombe à Molenbeek, commune consciencieusement islamisée pendant vingt ans par son bourgmestre socialiste Philippe Moureaux.

Le sursis dont a bénéficié le condamné est, toutefois, conditionné au suivi d'un traitement psychiatrique, et à celui de chercher un emploi stable. Ainsi, même français (c'est l'Union européenne…), les employeurs intéressés par cette recrue de choix peuvent s'adresser à l'Agence locale pour l'emploi de Molenbeek-Saint-Jean, Belgique.

Le même jour, Mouanes, un réfugié syrien de 26 ans, était condamné exactement à la même peine par le tribunal correctionnel de Verviers, à cent kilomètres de là. Oh… pour deux fois rien… un petit viol de rien du tout ! Pour sa défense, l'accusé invoquait la différence culturelle qu'apparemment, les 26 ans de mandat français sur la Syrie avaient échoué à combler (il est vrai que cela ne date pas d'hier...) : "Chez nous, toutes les femmes commencent par dire non !" Il en a donc logiquement conclu qu'en Europe, elles finissaient toutes par dire oui… Ils avaient bu ensemble quelques verres, puis, dit-il, "je l’ai perdue de vue, mais elle m’attendait sur le seuil. Elle a voulu venir chez moi." Comprendre : elle l'avait bien cherché… Et, bien sûr, comme Ricet Barrier le faisait chanter à la bonne du curé : "Chauffe un marron, ça l'fait péter !" Étonnamment, le tribunal n'a pas condamné la victime à présenter ses excuses à Mouanes et l'indemniser pour tous les soucis qu'elle lui a causés.
Un oubli, probablement…

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/01/2020 à 19:01.

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15 avril 2018 à 12:30

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