En plein débat avec Fabien Roussel, Sandrine Rousseau plaide coupable : elle « prend plaisir à boire un verre de vin » !

sandrine rousseau

Même exclue de l'équipe de campagne de Yannick Jadot, Sandrine Rousseau continue de polluer la campagne. Ainsi, ce jeudi 24 mars, affrontait-elle le candidat communiste Fabien Roussel sur les plateaux de France 2. Entre les deux, au moins un point commun : le réchauffement climatique ; ce qui permet toujours d’aussi réchauffer l’ambiance.

En revanche, c’est sur le moyen de parvenir à cette fin que cela coince. Pour l’un, fidèle à la tradition de son parti, il convient de tout miser sur le nucléaire. Pour l’autre, il faut au contraire en finir avec ce même nucléaire. Puis, la psychologie s’en mêle. À Fabien Roussel, on peut reconnaître une certaine jovialité ; ce qui est un peu moins vrai dans le cas de Sandrine Rousseau. D’ailleurs, le slogan de campagne du premier, « La France des jours heureux », ne fleure-t-il pas un peu le bonheur d’autrefois, à savoir le repli frileux sur soi et la nostalgie rétrograde ? Pis, sa sortie sur la bonne viande, le bon fromage et le bon vin ne serait-elle pas incompatible avec le puritanisme de la seconde, pour laquelle l’ivresse démarre dès le second verre de jus de tofu ?

Pourtant, celle qui se vante d’avoir un mari « déconstruit » admet toutefois « prendre du plaisir à boire un verre de bon vin »... Que d’audace dans la transgression. Et la même de lui reprocher, dans la foulée, de « caricaturer les écologistes en permanence », alors qu’à l’en croire, « l’écologie, c’est le plaisir, et le plaisir dans la durée ». Pourtant, les plaisanteries les plus courtes sont généralement les meilleures et Sandrine Rousseau n’est pas sans le savoir.

En effet, pendant qu’elle joue à Maïté sur les plateaux télévisés, voilà le naturel qui revient tôt au galop, puisque dans le même temps, elle nous propose une de ces lois dont seuls nos amis Verts ont le secret ; soit la création d’un « délit de non-partage des tâches ménagères ». Une intrusion dans l’espace familial qu’elle justifie en ces termes : « Je pense que le privé est politique et tant qu’on ne donne pas les moyens aux femmes de véritablement obtenir l’égalité sur le partage, on n’y arrivera pas. »

Mais comment faire pour y arriver ? Il va falloir recruter de nouveaux policiers par wagons entiers et élargir le cadre de leurs prérogatives afin qu’ils puissent s’introduire à l’improviste dans les cuisines et les salles à manger. Mais après, comment savoir, alors que monsieur a fait la cuisine, si madame a correctement mis la table ? Ou le contraire ? Et si le chablis n’est pas servi à température, à qui en imputer la faute ? Et si monsieur porte plainte parce que c’est toujours lui qui sort les poubelles ? Et si madame se toque d’amener cet épineux dossier en Justice : pourquoi et comment expliquer que, statistiquement, il y a plus de football à la télévision que de patinage artistique ?

D’ailleurs, il y a aussi d’autres choses que Sandrine Rousseau peine à expliquer sur le sujet : « Je pense qu’il y a une question autour de l’absence de partage des tâches domestiques, puisque ça fait depuis les années 70 qu’on ne progresse quasiment pas. Les femmes diminuent la part de tâches qu’elles réalisent, mais les hommes n’augmentent pas la leur. » Faut-il alors en conclure que les maisons sont de plus en plus mal tenues ? Non, pas forcément, notre éco-féministe admettant, une phrase plus loin, que les hommes ont « augmenté de quatorze minutes » leur part dans ces mêmes tâches ménagères. Faudrait savoir. Ça augmente ou ça n’augmente pas ?

On ne sait quelle sorte de vin cette femme prend plaisir à boire, mais ça doit être du costaud.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/09/2024 à 16:03.

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Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain

Vos commentaires

41 commentaires

  1. Derrière le ridicule (apparent) de cette proposition, Mme Rousseau esquisse les traits du monde orwellien dans lequel les écolos intégristes voudraient nous enfermer. Rappelez-vous le slogan des années 70 société nucléaire, société policière je pense que l’on pourrait retourner ce slogan à nos khmers verts.

  2. Je repense à la phrase d’Audiard « Je ne parle pas aux c…ça les instruit  »
    Se tenir éloigné des gens dangereux avant tout

  3. Il faut qu’elle aille plus loin, créer une taxe sur les rapports sexuels, il n’y a pas de raisons qu’il puisse y avoir des rapports tarifés et fiscalisés et d’autres non taxés.
    Pour mettre en place cette fiscalité innovante il faudra installer un compteur où il faut à chaque Françaises et Français. Ça conduira a créer de nombreux postes de fonctionnaires pour relever les dits compteurs. Des émissions érotiques seront programmées à la télévision pour stimuler l’activité. C’est ça l’écologie !

  4. Son vin préféré : « La villageoise », en bouteille plastique recyclable, résultat d’un « mélange de vins de différents pays de la communauté européenne » (terminologie que les moins de 30 ans n’ont pas connue).
    Seul problème : ça attaque très vite les neurones.

    • Moi aussi j’aimerais voir un mari déconstruit!! Kesako???
      Et maintenant elle voudrait la création d’un « délit de non-partage des tâches ménagères »
      je fais le ménage enfin, pas moi mais mon robot ( qui aspire et lave ds la foulée) , pendant que mon lave vaisselle et ma machine à laver « tournent «  ce qui me permet d’aller chez le coiffeur , pendant ce temps là mon mari fait la cuisine !
      Donc je suis prise en flagrant délit de non partage des taches ménagères !
      MDR !!

  5. Je m’étonne qu’elle prenne du plaisir, elle n’a pas l’allure d’une personne à qui ça arrive

  6. J’aime votre excellente conclusion mon cher Nicolas, mais quelle babache cette rousseau, encore une qui ne relève pas le statut auquel les femmes ont droit !

  7. Curieux sens de l’égalité .
    « Quand dans un groupe de 100 hommes il y a une femme , elle est en majorité » disait feu mon père .

  8. Comment les media peuvent-ils donner tant de temps de parole (voir faire naître) a de telles personnes ? Si RTL n’avait pas donné la parole au moins une fois par semaine a Rokaia Dialo depuis tant d’années, le soliste n’aurait pas sa place dans notre société…

  9. Je suis epouvanté par le cas de cette femme dont beaucoup de propos relèvent de la psychiatrie.
    Comment une personne ayant un tel cursus universitaire, de surcroît chercheuse, économiste, femme politique etc. peut-elle être soutenue et entendue par un
    parti politique quand on entend certaines déclarations dépourvues du moindre bon sens qu’elle profère ? Le ridicule devrait au moins lui couper la parole mais il faut croire qu’il la stimule. Oui, le niveau des études s’est carrément effondré.

    • Des psychopathes, nous n’avons que cela dans le gouvernement, à commencer par le président de cette « dictature républicaine ». Et du côté gôôôche-écolo ce n’est pas mieux. Bien d’autres à ajouter à la liste, qui essaient d’attraper une part du gâteau.

  10. On est obligé de la subir à outrance cette «tartuffe» ? Oublions la elle ne représente pas grand chose voir rien.

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