Les réactions au « oui » du Brexit confirment l’état pathologique de la société, les élites bunkérisées inondant de leur venin verbal les foules sidérées. Chaque jour apporte son lot de propos hallucinés, les pires maux de l’esprit mauvais s’incarnant en ceux qui font l’opinion, comme si le mal régnait sur une Europe martyrisée.
Dans le domaine des idées, c’est Jacques Attali, émule de Lyssenko, qui affirme cyniquement que l’islam était présent avant la religion chrétienne dans certaines régions françaises. C’est BHL, petit tyran du mondialisme, éructant que le « oui » anglais, « c’est la victoire de l’ignorance sur le savoir et de la crétinerie sur l’esprit ». Et que dire d’une journaliste de BFM TV qui témoigna de son manque de déontologie, avouant candidement que « nous, médias, comme vous, élus, n’arrivons pas à passer l’idée que l’Europe apporte quelque chose ».
Et chez les hauts dirigeants, le très fascisant président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, estima « qu’il ne peut y avoir de choix démocratique face aux traités européens, avouant même que lorsque cela devient important, vous devez mentir ». Et Peter Sutherland, âme damnée de Goldman Sachs, ancien commissaire européen, affirma « qu’il faut détruire l'unité interne des nations européennes, les ouvrir à l'immigration de masse, changer la structure de leur population ».
Et ainsi de suite, chaque jour. On reste abasourdi. L’élite en dégénérescence a perdu la mesure, comme ces petits marquis poudrés et arrogants de 1788. Nihilistes, les élites, passées du trotskisme au mondialisme financier, prétendent défendre une Europe qu’elles ont pervertie. Dépourvue de conscience et se rêvant avant-garde guidant des peuples qu’elle suppose arriérés, l’élite tue l’Europe par l’européisme, la démocratie par la technocratie, les peuples historiques par la subversion migratoire organisée.
L’Union européenne, c’était un magnifique projet que les pères de l’Europe avaient fondé sagement sur le respect des rythmes d’évolution des peuples souverains. Mais aujourd’hui, on a une marche forcée catastrophique vers on ne sait où, sorte de « Grand bond en avant » de type maoïste. L’Europe devait apporter sécurité, paix et prospérité, et on a le Bataclan, les délocalisations, la dictature financière et l’emprise américaine.
Les peuples lucides disent « non » ! L’heure des synthèses est venue pour une Europe à réviser. Ni abandon du projet, ni mise sous tutelle des peuples, ni frontières intérieures, ni dictature bruxelloise ; mais subtile alliance du respect des souverainetés nationales et de la libre circulation des ressortissants, des idéaux humanistes et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le rêve d’État fédéral doit rester un idéal inatteignable, comme le Grand Soir ou la parousie, pour ne pas susciter goulag et inquisition.
Les Européens veulent vivre en paix, pas en révolution permanente. Si l’élite persiste dans la voie mauvaise, gare au déluge !
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :