Charpente de Notre-Dame : avec la pose du bouquet, la tradition est respectée !
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Débutée l’été dernier, au-dessus des voûtes, la pose de la charpente du chœur de Notre-Dame de Paris, en bois de chêne massif, a pris fin, conformément au calendrier de réouverture de la cathédrale, programmée le 8 décembre 2024.
L’ensemble des pièces de la charpente médiévale (XIIe et XIIIe siècle) du chœur détruite par l’incendie du 15 avril 2019 a été préalablement taillé et monté à blanc au sein des Ateliers Perrault, à Saint-Laurent-de-la-Plaine, en Anjou. Ce montage à blanc de la ferme de la charpente avait eu lieu le 26 mai 2023 dans le Maine-et-Loire : une étape symbolique de la renaissance de la cathédrale. Celle-ci avait précédé de quelques mois la mise en place des éléments de la charpente au-dessus des voûtes de la cathédrale, redonnant à Notre-Dame de Paris sa silhouette familière.
Ce vendredi 12 janvier, une nouvelle étape importante a eu lieu avec la traditionnelle cérémonie marquant la fin de pose de la charpente, en présence de Philippe Jost, président de l’tablissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, et de Philippe Villeneuve, architecte en chef des Monuments historiques. Un moment émouvant au cours duquel, selon la tradition du compagnonnage, il revient au plus jeune charpentier de l’équipe de procéder à la pose du bouquet, appelé également « bouquet de chantier », manière pour le maître d’ouvrage de remercier les artisans lorsque le gros œuvre est terminé, que la charpente est finie et que le toit est prêt à être recouvert.
Cette tradition consiste à poser au point le plus haut de la charpente un branchage ou un sapin orné de fleurs et de rubans de toutes les couleurs, qui a pour principe de protéger la construction de tout dommage et de porter bonheur à ses propriétaires. C'est ainsi que le plus jeune des charpentiers des ateliers Perrault, Léonard Laforest, apprenti angevin de 19 ans, a laissé son nom dans l’histoire de la cathédrale Notre-Dame en déposant ce bouquet sur le sommet de l’abside de la charpente restaurée.
Philippe Jost a salué « l’état d’esprit collectif » de l’équipe, ajoutant : « On est tristes de les voir partir. Merci, on est fiers de ce que vous avez fait pour Notre-Dame. C’est aujourd’hui un moment d’unité, d’émotion, cela s’inscrit dans l’avancement du chantier. » La pose du bouquet a été saluée par les applaudissements des compagnons. Reste désormais à terminer la pose de la charpente de la nef. Notre-Dame de Paris retrouve peu à peu sa splendeur.
Pour en savoir plus sur la reconstruction de Notre-Dame : La Fabrique de Notre-Dame n°6.
Crédit photo : David Bordes © Rebâtir Notre-Dame de Paris
Sabine Faivre
Auteur, essayiste
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14 commentaires
J’ose espérer qu’honneurs leurs sera rendu à la fin des travaux . Tout ces gens m’épatent ! BRAVO A VOUS TOUS !
Bravo aux charpentiers. Qu’en sera t’il des vitraux à l’intérieur de la Cathédrale Notre Dame de Paris ! parce que les vitraux sont autrement important, ils sont l’âme, la vie de la Religion Chrétienne Catholique depuis des siècles, et tous n’ont pas brûlés, et j’ai appris que Macron voulait tous les faire remplacer par des plus modernes, disons plutôt d’une religion dissidente, celle dont la Politique s’est emparée….Si ces vitraux ne sont pas à l’identique, il était inutile de reconstruire la charpente à l’idem d’autrefois. L’hypocrisie persisterait donc…
Moi qui éprouve parfois des difficultés à simplement allumer un feu dans ma cheminée, je ne comprends toujours pas que des poutres d’une section considérable ait pu s’enflammer avec un simple mégot oublié ou même un cours circuit. Saura-t-on jamais ce qu’il en fut ? J’en doute malheureusement. Bisarre non ?
Pourvue que les éventuels fumeurs éteignent bien leurs mégots.
…. et quand va-t-on connaitre les vrais causes de l’incendie ? Il semble que la mort plus que suspecte de Georgelin ait enterré l’affaire. Il avait surement découvert des trucs et risquait de les révéler. Aucun journaliste digne de ce nom pour enquêter ????
Tout à fait d accord avec vous, personne n à trouvé bizarre que cet homme qui avait une grande habitude de ce sport disparaisse ainsi….les gens sont vraiment lobotomisés………
Merci et bravo a tout ceux qui ont oeuvrés pour que Notre Dame reste Notre Dame .Un des plus beau patrimoine culturel de la FRANCE .
« Léonard Laforest » Bravo à ce jeune charpentier qui porte un nom aussi évocateur et bravo à ces compagnons charpentiers, mais aussi tailleurs de pierre, maçons et autres couvreurs pour cet exploit.
Quelle émouvante vidéo montant toutes ces femmes, et tous ces hommes au bord des larmes, fiers de la tâche accomplie, lorsque le bouquet est venu couronné leur œuvre.
C’est une merveille !
Superbe.Bravo.
Espérons que cette tradition du bouquet, que j’ai eu l’honneur et le bonheur de pratiquer maintes fois au début de ma carrière, reprendra vie grace à ce geste médiatique des compagnons.
Dans ma jeunesse à la fin du gros œuvre et de la pose de la dernière pierre ou de la réalisation de la dernière dalle de béton on dressait un drapeau français et le Maître d’Ouvrage offrait un méchoui (un agneau rôti au feu de bois) avec moult charcuteries et boissons alcoolisées (apéro Ricard, vin à volonté). Mais cette tradition festive a disparu du fait de la pression de l’islam et de ses préceptes idiots…. Hélas tout a foutu le camp. Souvent le matin de la réunion de chantier on faisait une pose avec un petit salé lentilles ou une saucisse haricots arrosés d’un bon bourgogne et qui réunissait architecte, chefs d’entreprises, collaborateurs et chef de chantier. Cela aussi a disparu .
L’ Islam malgré toutes ses interprétations plus ou moins curieuses et exagérés n’interdit pas l’alcool qui se cache dans beaucoup de produit voir même dans des fruits mures à point mais à ce que je sais interdit l’ivresse, encore une dérive des cette secte.
Oui, tout ça c était avant, malheureusement.